Entretien de la Revue Militant réalisé le 5 mars 2020, en présence du rédacteur en chef André Gandillon, de Florian Rouanet et de Jean Lamour :
Lisez Militant – Revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne !
Entretien de la Revue Militant réalisé le 5 mars 2020, en présence du rédacteur en chef André Gandillon, de Florian Rouanet et de Jean Lamour :
Lisez Militant – Revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne !
Secrétaire général du PARTI NATIONALISTE FRANÇAIS, ancien rédacteur en chef de la revue MILITANT et président de l'association des AMIS DE RIVAROL, André Gandillon est un cadre nationaliste et écrivain.
Cher M. André Gandillon,
je reste à chacun de vos exposés admiratif devant la justesse de votre ligne politique avec laquelle, bien qu’italien du nord remigré depuis peu en sa Gaulle Cisalpine, je suis en totale syntonie.
Et aussi devant votre immense culture.
C’est pourquoi il m’est particulièrement insupportable de vous entendre affirmer que le hongrois est une langue touranienne !
Scro-gueu-gneu !!!!!
Non, non et encore non ! Les langues finno-ougriennes, bien que de structures agglutinantes j’en conviens, ne sont absolument pas des langues touraniennes !
Pas plus que les Hongrois ne descendent des Huns (paléosibériens ? mongoloïdes ?) ou autres Avars (d’authentiques proto-Turcs ceux-là) ; lesquels, se limitaient à quelques clans de prédateurs incapables de se sédentariser et n’ayant jamais été très nombreux, contrairement à ce que l’on nous fait croire, et avaient depuis longtemps quasi disparu des plaines pannoniennes pour les premiers ou y avaient été exterminé en leur Ring, et par Charlemagne, pour les seconds.
Les peuples finno-ougriens (ou ouraliens) sont eux (à part pour quelques groupes des confins sibériens) tout ce qu’il y de plus européen culturellement et biologiquement, contrairement aux peuples turcs qui eux sont une nouveauté (plutôt asiate) apparu en Asie centrale depuis les confins mongols dans le vide laissé après le reflux des Scythes, Sarmates et autres Alains (qui étaient eux tout ce qu’il y de plus indo-européens).
Cher M. André Gandillon,
Je reste à chacun de vos exposés admiratif devant la justesse de votre ligne politique.
Ligne politique avec laquelle, bien qu’italien du nord remigré depuis peu en sa Gaulle Cisalpine, je suis en totale syntonie.
Et admiratif aussi devant votre immense culture.
C’est pourquoi il m’est particulièrement insupportable de vous entendre affirmer que le hongrois est une langue touranienne !
Scro-gueu-gneu !!!!!
Non, non et encore non ! Les langues finno-ougriennes, bien que de structures agglutinantes j’en conviens, ne sont absolument pas des langues touraniennes !
Pas plus d’ailleurs que les Hongrois ne descendent des Huns (paléosibériens ? mongoloïdes ?) ou autres Avars (d’authentiques proto-turcs ceux-là) ; lesquels se limitaient à quelques clans de prédateurs incapables de se sédentariser et n’ayant jamais été très nombreux (contrairement à ce qui en est cru) qui avaient quasi disparu depuis longtemps des plaines pannoniennes pour les premiers ou y avaient été exterminé en leur Ring par Charlemagne pour les seconds, quand elles furent repeuplées (au IXème siècle) par les sept tributs finno-ougriennes (magyares) d’Árpád.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/50/%C3%81rp%C3%A1d_on_Feszty%27s_Panorama.jpg/220px-%C3%81rp%C3%A1d_on_Feszty%27s_Panorama.jpg
Les peuples finno-ougriens (ou ouraliens) sont culturellement et biologiquement tout ce qu’il y de plus européen (à part pour quelques groupes des confins sibériens), contrairement aux peuples turcs qui eux sont une nouveauté (plutôt asiate) apparue en Asie centrale depuis les confins mongols et sibériens dans les vides laissés après le reflux des Scythes, Sarmates et autres Alains (qui étaient eux tout ce qu’il y de plus indo-européens).
Si vous avez connu des finnois, hongrois, estoniens, voir – moins connus- des représentants de petits peuples de Russie comme les Mordves, Tchérémisses, Oudmourtes, Ingriens, Komys, … vous aurez pu constater qu’ils sont tant au physique que culturellement tout ce qu’il y a de plus européens (par exemple la célèbre actrice Ilona Staler –la Cicciolina- est hongroise et le pilote Vatanen est finnois).
Tous ces peuples sont assez semblables aux Russes … en plus rustiques !
Ce sont même des peuples qui se rattachent, comme les Lapons (qui sont également finno-ougriens), à la protohistoire de l’Europe.
C’est surtout par leurs langues qui diffèrent complètement des langues indo-européennes de structures analytiques qu’ils se distinguent très nettement de leurs voisins.
Cependant même si elles sont dites de structures ‘’aglutinantes’’ comme moulte autres familles de langues (dont le Basque ou le Turc), essayez pour voir de parler Hongrois à un Turc : il n’y comprendra rien !
Le lexique hongrois provient principalement (80 %) de formations lexicales internes, le reste étant constitué de mots hérités (8 %) et d’emprunts (7 %). L’étymologie de 5 % du vocabulaire reste inconnue.
La plupart des emprunts sont d’origine slave (27 %), latine (25 %), allemande (17 %) ou turcique. On trouve aussi des emprunts à des langues iraniennes, romanes (italien, français, roumain), et à l’anglais. »
Les emprunts au turco-mongol, c’est moins de 1% du total du lexique hongrois.
Il était d’usage de parler du ‘’Tsar de toutes les Russies’’ (Tsar = César = Kaiser) ; la Russie Blanche (Biélorussie actuelle), l’Ukraine (ou petite Russie) et la Grande Russie.
Au-delà, vers l’est, pour leurs habitants Slaves s’étendaient des immensités presque inconnues et semi-désertiques. Au nord des steppes infinis , s’étendent des zones semi-boisées puis la ‘’Taïga’’ tout aussi illimité, puis plus au nord la Toundra.
Les anciens Slaves désignaient les habitants clairsemés des quelques villages perdus au milieu de ces rudes et glaciales forêts ‘’Ostiaks’’ (gens de l’est) et leur pauvre et triste pays (même pour eux !) ‘’Iougra’’.
L’ogre mythique vivant dans une cabane au fond de la forêt est directement issu de ce qu’ils ont représenté dans l’imaginaire Slave, puis Européen.
Ce sont là les proches cousins et ancêtres des Hongrois actuels, de l’Estonie à l’Oural (et même au-delà) en passant par la Finlande et la Laponie.
Les mots ‘’ogre’’ et ‘’Oural’’ sont d’ailleurs de même racine. *
* Restent à mentionner les Langues ob-ougriennes qui sont une branche très atypique des langues finno-ougrienne. Les peuples Ob-Ougriens mentionnés au-delà de l’Oural, donc en Sibérie, ne sont que moyennement de type blanc européen (alors que jusqu’à l’Oural ils le sont) mais déjà de plus en plus de type ‘’sibérien’’ en allant vers l’est. En Sibérie on entend par peuple des groupes de quelques milliers (voir centaines) de personnes vivant sur des espaces plus étendus que la France. Ainsi les Samoyèdes et autres Kantis et Mansis n’ont jamais été plus que quelques milliers (et encore) ; ici sur des étendus parfois 2 à 3 fois égale à la France vivent des peuples assez différents de ceux européens mais composés de quelque milliers d’individus tout au plus : le mansi a environ 3 800 locuteurs et le khanty 14 380, tous vivant en Sibérie russe.
Mais venons-en maintenant au monde Turc proprement dit.
L’origine des peuples touraniens (turcs) est beaucoup plus à l’est et bien plus tardive vers l’ouest et ceux-ci (hormis le fait d’avoir une langue non analytique mais agglutinante) n’ont aucune parenté évidente (tant au physique que culturellement) avec les peuples finno-ougriens si ce n’est de les avoir souvent massacrés ou tyrannisés.
Au-delà des confins sud-est de l’Ukraine et de la Grande-Russie s’étend une steppe sans limite et de plus en plus aride et désertique en allant vers l’est.
C’était initialement le domaine des grands nomades Scythes, Sarmates et Alains (ce sont les même au départ et d’ouest en est, mais ceux de l’ouest se ‘’civilisant’’, ceux de l’est restaient plus vaillants).
Dans l’imaginaire de leurs voisins ces peuples (qui ne furent jamais très nombreux du fait du milieu) ont laissé un souvenir au moins aussi légendaire et valorisant que les Vikings plus tard … Jusqu’à même être identifié aux mythiques Ariens originels.
Ce sont des groupes conquérant de ces nomades, attirés par les richesses de l’Orient, qui ont formé l’aristocratie de l’Iran ancien et du nord de l’Inde.
Ils y ont laissé des langues issues de la leur.
Trop peu nombreux et trop attirés par les grands empires (où on se les disputait comme soldats) ils ont progressivement déserté leurs steppes originelles.
De tout l’espace immense où leurs différents clans avaient nomadisés (jusqu’au Kirghizstan actuel) ils refluèrent progressivement vers l’ouest et le sud et après le VIIème siècle il n’en restait plus que quelques clans nomadisant dans les steppes au nord du Caucase, les Alains dont les descendants devinrent l’aristocratie de l’Ossétie actuelle (même si l’on en signala encore quelques groupes dans l’entourage des Khans Mongoles).
En ces immenses espaces vinrent nomadiser de nouveaux groupes depuis leurs confins sibériens et extrêmes orientaux.
Ce sont ces groupes, tôt islamisés, que les Slaves désignèrent sous le nom de ‘’Tatars’’ et les Orientaux de ‘’Turks’’.
Ces Turcs originels existent toujours : ce sont les Turkmènes, Kirghizes et autres nomades Kazakhs des immensités semi désertiques d’Asie centrale.
En revanche malgré les bouleversements Historiques, Religieux et Politiques qui firent d’une partie de l’Empire Romain d’Orient la Turquie actuelle, le vieux fond des populations anatoliennes à fort peu de sang turc originel.
Complètement acculturées et asservies par des ‘’élites’’ cosmopolites parlant le grec et s’enfermant dans des dogmes religieux de plus en plus hermétiques, les populations anatoliennes originelles qui ont perduré, n’ont pu le faire qu’en se libérant totalement de leur influence mortifère.
Elles adoptèrent progressivement les parlers de leurs conquérants turcs comme linga-franca et se convertirent par villages entier à l’Islam.
Rien à voir avec la Hongrie donc !