Toute célébration publique de la fête de Jeanne d’Arc est interdite cette année à cause du confinement. Alors que nous fêtons cette année le centenaire de la canonisation par le pape Benoît XV de la sainte de la patrie, et également les cent ans de la loi Barrès fixant au deuxième dimanche de mai la fête nationale de la Pucelle d’Orléans, loi obtenue après des milliers de jours de prison des Camelots du Roi voulant célébrer la bergère de Domrémy, il est interdit d’organiser des défilés, des processions, de faire des discours publics devant la statue de la Sainte place des Pyramides. Ce n’est pas un hasard si la République judéo-maçonnique interdit le culte de Jeanne d’Arc, puisque cette figure de la France catholique et royale est aux antipodes des actions, des méthodes, des discours et des pensées des puissants qui nous confinent et nous oppriment.
Car le confinement n’est pas seulement physique, matériel, il est mental et spirituel. Plusieurs célébrations liturgiques ont ainsi été interrompues en France ces derniers jours par la police au nom de l’urgence sanitaire alors que l’on peut librement faire ses courses quotidiennement au supermarché voisin. Les messes publiques, même pour Pâques, ont été interdites, alors même que les avortoirs fonctionnent toujours à plein régime et que la machine à décérébrer n’a jamais été aussi puissante.
Si en principe le déconfinement doit avoir lieu le lundi 11 mai, jour d’une fête juive célébrant la fin d’une épidémie (leur République préfère le calendrier des rabbins à celui de la France catholique !), même si les modalités pratiques devraient être précisées par le Premier ministre dans une conférence de presse le mardi 28 avril, après le bouclage et l’impression de ce numéro, il est d’ores et déjà certain que le confinement continuera plus que jamais, et sera même renforcé, pour les propos, écrits et discours déplaisant à la police de la pensée. Le président de la LICRA qui porte un nom prédestiné, Mario Stasi, rappelant l’affreuse police politique de l’Allemagne de l’Est communiste, vient ainsi, dans un entretien au site Internet de la chaîne Public Sénat, de rappeler « l’urgence de confiner le discours de haine en ligne », autrement dit d’interdire, sous peine d’amendes astronomiques et de peine de prison, tout discours, toute analyse, toute considération, toute prise de position ne convenant pas à un certain lobby. Le président de la LICRA stigmatise ainsi un « antisémitisme déconfiné », « tous ceux qui sous couvert d’anonymat, relaient ou portent le même discours, viennent fustiger, dénoncer les “Salomon”, “Buzyn”, “Lévy”, comme étant les incompétents et ceux à qui profiterait cette pandémie. Il n’a pas fallu bien longtemps avant que ces réflexes antisémites prolifèrent sur la toile. […] L’urgence pour la LICRA, dès la sortie de ce confinement, c’est d’organiser le confinement des discours de haine, en faisant en sorte que la loi dite Avia soit adoptée dans les meilleurs délais. » Nous y revoilà !
Après avoir rappelé « le ferme attachement » de la LICRA à la liberté d’expression (il est interdit de rire, les judéo-sionistes, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît !), Mario Stasi établit une subtile et sophistique distinction entre « une opinion et un délit ». Ciblant Alain Soral ayant réalisé une vidéo très populaire sur le coronavirus et fort peu politiquement correcte, et tous ceux n’étant pas judéoserviles, le président de la LICRA éructe : « Alain Soral, lorsqu’il profère de telles ignominies (NDLR : il n’est pas précisé lesquelles. Stasi devrait démontrer ce qu’il affirme. Or il se garde bien de le faire), se comporte comme et est un délinquant. Le caractère totalement absurde de la situation, c’est que l’outil qui permet dans le cadre d’un confinement l’éducation de nos plus petits, est le même outil ou canal qui permet la prolifération sans limite de tels propos infâmes et délictueux. Ce qui m’importe au premier chef, c’est de couper le robinet de la haine, de couper ce déversoir d’immondices, de confiner ce discours de haine et de responsabiliser les plateformes et les hébergeurs afin que ceux-ci se voient enjoindre dans les meilleurs délais, sous la menace de lourdes sanctions financières, comme il en existe en Allemagne, de retirer les propos délictueux, haineux, antisémites, complotistes. Nous ne sommes pas dans la liberté d’expression, nous sommes face à la commission d’un délit. Il faut responsabiliser ceux qui aident sous couvert d’une soi-disant liberté d’expression, la commission de ce délit. Voilà ce que m’inspire le constat, et il est certain que l’état de confinement est un état grossissant de la situation démocratique de notre pays. »
Les optimistes qui pensent ou qui espèrent que la sortie de cette crise sanitaire pourrait desserrer l’étau qui nous étouffe, la chape de plomb qui nous écrase pourraient malheureusement se tromper. La loi Avia qui durcit considérablement les sanctions concernant les prétendus « contenus haineux » (ce que Big Brother appelle le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, le sexisme, le conspirationnisme, etc.) pourrait être votée, promulguée et appliquée très rapidement après la fin du confinement. C’est en tout cas le vœu, ou plutôt l’exigence, de la LICRA. Or ce que Sion veut, la Gueuse le veut. « La loi Avia, même si elle est perfectible (NDLR : autrement dit, qui pourrait être encore plus liberticide), permet de sortir de deux écueils dramatiques. Le premier, c’est la confusion entre l’expression d’une idée-opinion et la commission d’un délit par la profération de propos haineux, complotistes et homophobes. Le racisme n’est pas une opinion, c’est un délit. La loi Avia rappelle ce principe fondamental et ce principe permet de forger entre les citoyens que nous sommes, un discours de débat, mais un discours respectueux du contradicteur, de son origine, de son opinion religieuse, de sa vie sexuelle, de son intimité, respectueux de ce qu’il est. Il est important que sur les réseaux sociaux, on puisse débattre de tout (NDLR : même de l’existence des chambres à gaz, chiche !) en respectant l’interlocuteur. Encore faut-il, et c’est le deuxième point particulièrement important de la loi Avia, que chacun soit responsable des propos qu’il porte. Je pense, je crois, je sais, puisque la loi Avia s’inspire de la loi allemande qui a été un succès en la matière, que l’important, c’est aussi de sortir de cet anonymat qui est un anonymat protecteur. Derrière l’anonymat, c’est le corbeau, c’est le délateur, c’est celui qui désigne du doigt et c’est la première marche d’un totalitarisme silencieux. Donc oui : j’évoque la loi Avia parce que je pense qu’il est urgent, et la crise que nous traversons nous le montre et nous l’explose en pleine gueule (restez poli, Monsieur Stasi !) de cesser de faire en sorte que puissent proliférer des discours ignominieux. » Rappelons que pour Stasi et ses semblables l’entité sioniste n’est pas un Etat raciste et oppresseur. En revanche les Français luttant pour l’indépendance de leur pays et la sauvegarde de leur identité, de leur patrimoine matériel et immatériel face à la colonisation migratoire, à la dépossession ou à la privation de nos frontières, de notre monnaie, de notre souveraineté, de nos libertés, de nos traditions, de nos racines, eux, le sont.
On le voit, il y a plus dangereux que le coronavirus. Il y a ce virus mental, intellectuel, spirituel qu’il nous faut combattre. Faute de quoi il nous faudra disparaître. Etre ou ne plus être, telle est plus que jamais la question que posait déjà, dans une forme de testament spirituel, le talentueux et courageux Pierre-Antoine Cousteau dans ses colonnes il y a 62 ans quelques semaines seulement avant sa mort. La question n’a rien perdu de son urgence, de son acuité, bien au contraire. Le déconfinement ne doit pas être partiel mais total, pas seulement matériel mais mental.
[…] (lire la suite)
RIVAROL.
Editorial du numéro 3422 de RIVAROL daté du 29 avril 2020
Compte tenu des difficultés gravissimes et sans précédent dans la distribution du journal depuis sa fondation, tant en kiosques que par voie postale, et face à une situation chaque jour plus dramatique, Rivarol a d’ores et déjà décidé de mettre à disposition de tous, en consultation gratuite, le PDF intégral de ce numéro, et des numéros suivants (aussi longtemps que dureront la crise sanitaire et les mesures de confinement), en page accueil du site Internet www.rivarol.com. Chaque mardi, à partir du mardi 24 mars 2020, sera mis en ligne sur le site le nouveau numéro de RIVAROL qu’il suffira de télécharger pour pouvoir le lire en intégralité et gracieusement. Ceux qui ont une imprimante pourront également l’imprimer pour rendre la lecture un peu plus confortable.
Télécharger RIVAROL du 29 avril 2020
(Texte d’Alain, également philosophe)
Objet : Des confitures de manipules
Pour ceux qui seront arrêtés par ma signature, je précise que cette position n’est pas la mienne mais celle du Laboratoire de recherche sur la Filiation pour ne citer qu’une référence de ton scientifique (science, objectivité lieux de tous les énoncés-idoles de nos (post)modernités – en fait notre très usée méta-physique). Ma préférence va fortement au « Passage de la Ligne » de Ernst Jünger :
« En plein coeur des catastrophes, il est édifiant de voir comme les éléments d’ordre gardent longtemps, et jusqu’à la fin, leur docilité de moutons de Panurge. Ce qui montre bien que l’ordre, non seulement se plie aux exigences du nihilisme, mais est une composante de son style » page 44 de l’édition française. Cet essai de Ernst Jünger est inséparable de la réponse faite par M.H « Zur Seinsfrage » …
Aujourd’hui les manipulateurs sont tous ceux (et « nous » en sommes – bêtes de … -comme ensemble d’individus sans singularité, tous masqués, entité statistique de «marchés») qui acceptent ou discutent interminablement du bien ou mal fondé, sans voir les contradictions implicites des dispositions prisent par le gouvernement français en particulier (marqué par la Terreur) au nom du « décors » médical qui depuis les camps de concentration (qu’importe lesquels) n’a cessé de faire des expérimentations sans autre fin que l’expérimentation elle-même ou le profit du temple pharmaceutique et para …
Depuis longtemps ce désordre des médecins incarné par l’OMS – pour toute la planète avec la complicité des défenseurs de la dite planète, les misérables écologistes et leur exploitation durable, ce désordre n’a cessé de s’éloigner de ce que nous demande, non pas la « nature » (des physiciens, biologistes et autres), ni la « terre » (versions hippies, hipsters, bobos) mais bien pire n’a cessé de refuser avec la véhémence de « supposés savoirs » (tel l’enfant jouant au magicien convaincu de sa toute puissance) de se mettre à l’écoute de ce qui, à travers les échecs admirables, les « miracles » de la technologie, se fait chaque jour pressant … il est temps de reconnaitre ce magistral échec pour effectuer le Saut Qualitatif (difficilement pensable en termes de revendications syndicales et autres gesticulations festives) c’est-à-dire de se (re)mettre à l ’Ecoute de (*).
FAIRE SUIVRE
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