L’Algérien Zair Kédadouche a démissionné de son poste d’ambassadeur de France en Andorre en prétendant être victime de « discriminations ». Il reproche au gouvernement d’avoir refusé de l’envoyer aux Pays-Bas.
« On m’a fait savoir que mon nom était gênant pour certains postes. Je devais être nommé comme Consul général à Anvers, mais on m’a expliqué que l’extrême droite présente et une communauté juive importante pouvait me gêner dans ma pratique au quotidien »
a-t-il affirmé.
C’est par la discrimination contre les Blancs que cet ancien footballeur professionnel, ne disposant d’aucune qualification, a pu intégrer les affaires étrangères. Une promotion insensée alors que Zair Kédadouche a lamentablement échoué à l’ENA.
Ses accointances politiciennes dans tous les partis (il fut successivement, en moins de dix ans, élu sous l’étiquette PS, puis Verts, avant de terminer à l’UMP) et la préférence étrangère lui ont valu de devenir chargé de cours à Science Po Paris, puis d’entrer à l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales), au Haut Conseil à l’intégration, avant de devenir inspecteur général de l’Éducation nationale, de pouvoir participer à l’Institut des hautes études de la sécurité intérieure (IHESI), et de rejoindre finalement le corps diplomatique.
Consul général de France à Liège en 2008, il fut nommé ambassadeur de France en Andorre en mai 2012. Il a attendu, avant de médiatiser sa démission et de lancer ses accusations grotesques de racisme contre le gouvernement d’occupation, que ce dernier lui offre une nouvelle promotion. Il a été nommé il y a quelques jours inspecteur général de l’Éducation nationale en avril 2014.
« Le racisme social [?] existe encore au Quai d’Orsay. […] J’ai appris que mon nom pouvait être un handicap sur un certain nombre de nominations, des traitements différenciés par de hauts fonctionnaires du Quai d’Orsay qui considèrent que cette maison leur appartient et que quand on a un prénom d’origine étrangère on subit des discriminations. […] On m’a fait savoir que mon nom était gênant pour certains postes. Je devais être nommé comme Consul général à Anvers, mais on m’a expliqué que l’extrême droite présente et une communauté juive importante pouvait me gêner dans ma pratique au quotidien. Rien n’autorise la République à avoir de tel comportement. […] Avant même que je n’arrive en Andorre, on m’a fait comprendre que je n’aurais pas les mêmes facilités pour travailler. Mes nominations se sont faites dans des conditions déplorables, honteuses, humiliantes. Le racisme c’est une suite d’humiliations répétées. Dans l’administration française, pas tous, il y a de hauts fonctionnaires remarquables, il y a une petite caste qui s’arroge le droit de se passer les postes »
a-t-il déclaré dans une lettre privée à François Hollande qu’il a rendu – même s’il le nie – publique. Un procédé à l’image d’un colon qui prétend parler au nom de la France, et qu’il avait déjà utilisé il y a quelques mois. Pour obtenir une promotion, il avait déjà publié une lettre où il se victimisait et se prétendait cibles des « racistes sociaux » (sic). L’arrogance de l’étranger est telle qu’il a déposé une plainte auprès du procureur de la République de Paris.