Une politicienne chrétienne finlandaise a été accusée de multiples « crimes haineux », après avoir tweeté un verset biblique et critiqué l’homosexualité. En Finlande occupée par les troupes du « politiquement correct » et du « vivre ensemble », elle encourt jusqu’à 6 ans de prison.
8 mois d’enquête pour des discours
Päivi Räsänen, actuelle députée finlandaise et ancienne ministre de l’Intérieur (de 2011 à 2015), a été inculpée fin avril pour trois chefs d’accusation de « crimes haineux » (la nouvelle appellation pour camoufler la censure), pour avoir publié ses convictions chrétiennes sur l’homosexualité. Le procureur général finlandais, un gauchiste (admirateur du communiste Nelson Mandela qu’il considère comme comme son « gourou »), a annoncé qu’après l’ouverture de l’enquête sur Räsänen en septembre 2019, l’État disposait maintenant de suffisamment de preuves pour l’inculper.
Les trois incidents dont Räsänen, qui dirigeait auparavant les démocrates-chrétiens, est accusée, s’étendent en réalité sur une période de plus d’une décennie !
- En 2004, elle a publié un livret sur la Bible et la sexualité,
- En 2018, Räsänen a pris la parole dans une émission de radio-débat sur le thème « Que penserait Jésus des homosexuels »,
- En 2019, elle a posté le verset biblique Romains 1: 24-27, afin de critiquer la participation de l’Église luthérienne finlandaise au festival LGBT Pride qui a eu lieu, cette publication étant celle qui a déclenché l’enquête.
24 C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps;
25 eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen!
26 C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes: car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature;
27 et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
(Romains 1:24-27)
Le procureur général finlandais a justifié les poursuites affirmant que les déclarations étaient « désobligeantes et discriminatoires à l’égard des homosexuels » et violaient « leur égalité et dignité » et qu’en conséquence, ses commentaires « dépassaient les limites de la liberté d’expression et de religion et sont susceptibles d’alimenter l’intolérance, le mépris et la haine. » (tiens donc, une formule creuse souvent employée par la Cour de cassation et les tribunaux en France pour distinguer prétendument les propos qui relèvent de la liberté d’expression de ceux qui témoignent « de la haine »).
Chaque chef d’accusation pourrait entraîner une peine de 2 ans de prison ou une amende, ce qui signifie que Räsänen pourrait encourir jusqu’à 6 ans de prison au total.
La contre-attaque de Räsänen
Dans un communiqué, Päivi Räsänen se défend courageusement en expliquant qu’elle ne peut pas accepter que le fait d’exprimer ses convictions religieuses puisse entraîner l’emprisonnement :
« Je ne me considère pas coupable d’avoir menacé, calomnié ou insulté qui que ce soit. Mes déclarations étaient toutes basées sur les enseignements de la Bible sur le mariage et la sexualité. Je défendrai mon droit de confesser ma foi, afin que personne d’autre ne soit privé de son droit à la liberté de religion et d’expression. Je suis convaincu que mes expressions sont légales et ne doivent pas être censurées. Je ne renoncerai pas à mes vues. Je ne serai pas intimidé de cacher ma foi. Plus les chrétiens gardent le silence sur les thèmes controversés, plus l’espace de liberté d’expression se rétrécit. »
Paul Coleman, son défenseur, a dénoncé la dictature de la pensée qui se met peu à peu en place et qui vise à terroriser chacun afin d’empêcher l’expression des légitimes convictions a contrario des mantras mondialistes :
« La décision du procureur général finlandais de porter ces accusations contre le Dr Räsänen crée une culture de peur et de censure. Il est décevant que de tels cas deviennent trop courants dans toute l’Europe. Si des fonctionnaires dévoués comme Päivi Räsänen sont pénalement accusés d’avoir exprimé leurs convictions profondes, cela crée un effet dissuasif pour le droit de chacun de s’exprimer librement. »
L’affaire a rebondit dans la société finlandaise ces derniers jours. Les enquêtes préliminaires de deux ans du procureur général finlandais contre Räsänen, sont considérées par beaucoup de chrétiens théologiquement conservateurs en Finlande comme un cas clair de l’érosion de la capacité des citoyens à exprimer leur profonde conviction.
L’une des premières organisations chrétiennes à réagir a été l’ Alliance évangélique finlandaise (Suomen Evankelinen Allianssi , SEA), qui a pris position le 4 mai, quelques jours après avoir appris que Räsänen risquait une peine de prison allant jusqu’à deux ans :
« Les enseignements basés sur la Bible doivent pouvoir être discutés librement en public. La définition de ce qu’est le péché en termes religieux ou la résolution des différences théologiques n’est pas une question à évaluer par le pouvoir judiciaire mais une question concernant l’étendue de la liberté religieuse. Il incombe à l’État et au pouvoir judiciaire de garantir la plus large liberté d’expression, d’opinion et de religion »
Ou encore :
« La position éthique sexuelle représentée par Räsänen en public est l’ opinion dominante des églises chrétiennes du monde entier . Si la présentation de ce point de vue et le traitement de l’interprétation biblique la concernant devaient être considérés comme un délit, cela aurait un fort effet restrictif sur la liberté religieuse. Les églises seraient alors empêchées d’enseigner librement leur propre doctrine et la diffusion de la Bible pourrait également être interdite ».
Rien d’étonnant ! Il est absolument qu’évident que le seul fait, aujourd’hui, de rappeler les enseignements des Saintes Écritures sur de multiples sujets, contredit frontalement la doxa arc-en-ciel (merci, Martin Peltier).
Si des cas comme celui de cette députée finlandaise ne sont pas plus nombreux, c’est tout simplement parce que presque personne ne cite les textes bibliques pour contrer le discours de mort.
Mais nul doute qu’en France, le risque encouru serait le même !
L’homosexualité ne peut pas être considérée, dans la plupart des « cas », comme étant une atteinte à quoi que ce soit et encore moins à la LOI des hommes. C’est ainsi ! Par contre les comportements induits par cet « état physiologique » ne devraient pas servir de MODELE. A mon humble avis ! Les homosexuels doivent être respectés et faire en sorte de l’être. Les « écritures » n’ont rien à faire ici sauf peut-être manifester tolérance et affection à des humains qui n’ont pas fait le choix d’être ce qu’ils sont. J’ai dit !