Élections françaises, tensions entre Séfarades et Ashkénazes
La France a l’insigne privilège d’être le point de rencontre en Europe des Ashkénazes et des Séfarades, en deux noms, on peut le voir de façon spectaculaire :
Dreyfus – ça veut dire « trois pieds », peut-être une référence à quelqu’un qui marchait avec une canne, en fait, c’est de l’allemand : « drie fuss ». On reconnaît l’Ashkenaze qui vient de l’Est et dont la famille a transité par l’Alsace, à l’extrême ouest du Yiddishland.
Zemmour – un nom originaire d’Afrique du Nord, souvent porté par des Juifs, qui vient du berbère et qui signifie olivier (azemmur).
Comme Bernard-Henry Lévy ou Julien Dray, la famille de Zemmour a été expulsée par de Gaulle : en effet, contrairement à une idée reçue, ce n’est pas Pétain le dernier dirigeant Français à avoir expulsé des Juifs, mais le grand Charles. Seulement, lui, quand il expulse des Juifs, c’est de l’Algérie vers la France, néanmoins, dans l’histoire de France, ce n’est pas lui qui restera comme « Charles le fou », mais Charles VI (1368 – 1422).
Quoi qu’il en soit, « point de rencontre » ne signifie pas « réunion », encore moins « réunion sur un pied d’égalité ». En fait, Zemmour « hors système », ça veut dire Juif Crémieux – Séfarade, parce que le « système », il est ashkénaze :
La Ligue des Droits de l’Homme a été créée par des ashkénazes en 1898, suite, justement, à l’affaire Dreyfus (1894). Un de ses fondateurs, qui a aussi été son quatrième président, c’est Victor Basch, né en Hongrie, donc dans une famille ashkénaze. Bien noter le début de la fin pour la France : les « droits de l’homme », de l’homme en général, s’opposent aux droits du Français, en aucun cas, avoir une race, une patrie, ressembler à son ascendance et à sa descendance ne sont des « droits de l’homme ». Par droit de l’homme, il faut donc entendre le droit des étrangers en France, à commencer – charité bien ordonnée commence par soi-même – c’est-à-dire certains Juifs.
La LICA, Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme, qui deviendra en 1979 la LICRA, est fondée à Paris par Bernard Lecache, issu d’une famille juive d’Ukraine, donc Ashkénaze.
En 1973, la loi Pleven devrait plutôt être appelée la loi Pleven – Veil, car comme par hasard, Simone Veil, Ashkénaze, était à l’époque haut fonctionnaire au ministère de la Justice sous Pleven, une expérience tellement marquante dans sa vie, qu’en 2003 elle se rendra à Dinan pour rendre hommage à Pleven.
En 1989, Fabius, lui aussi ashkénaze, sera à l’origine de la célèbre loi Rocard-Fabius-Gayssot criminalisant le révisionnisme historique.
La seule pièce du système qui échappe aux Ashkénazes, c’est SOS Racisme, fondée par Julien Dray et Bernard-Henri Lévy, des Séfarades, mais ce n’est pas un hasard. Si des Séfarades dénoncent un racisme, c’est d’abord celui dont ils sont victimes de la part de certains Ashkénazes, aussi bien en France qu’en Israël.
On en arrive donc à une situation absolument ubuesque où pour contrer des Ashkénazes, le Séfarade Zemmour veut faire faire sauter deux pièces majeures de leur système, la loi Pleven/Veil et la loi Fabius/Gayssot, tandis que certains Ashkénazes, au nom d’un mépris contre les Séfarades vont venir reprocher au Séfarade Zemmour son racisme à l’égard des « musulmans », quelque chose comme « *** raciste de Séfarade » !!!
La première victime de ces tensions entre Séfarades et Ashkénazes dans ces élections semble devoir être Riposte Laïque, un site notoirement philosémite et pro-zemmour. Son président, Pierre Cassen, annonce avoir passé 8 heures en garde-à-vue et avoir reçu une dizaine de plaintes de la part de la LICRA et de SOS racisme. La manœuvre vient possiblement d’Ashkénazes et poursuivrait un double but :
- Priver Zemmour d’un site de soutien très actif, c’est toujours bon à prendre.
- Placer Zemmour en porte à faux par rapport à ses soutiens, car, bien entendu, Zemmour ne se portera pas au secours de Riposte Laïque ni de Pierre Cassen, du coup, certains dans le camp des afficionados d’Éric vont commencer à nourrir des doutes et des rancœurs.
Quant aux Français, s’ils souhaitent participer à ce qui reste malgré tout « leurs élections», nous pouvons leur donner ce conseil empreint d’optimisme : ne pas écouter ce que disent les candidats, ils sont obligés de tous dire à peu près la même chose, mais écouter qui ils sont, et là, peut-être, une figure meilleure que les autres pourra se dégager à leurs yeux.
Cela dit, BHL est un Séfarade, comme Zemmour.
PS: non, séfarade n’est pas un genre de tapenade, même si Zemmour veut dire olivier en berbère.
L’étymologie de Dreyfus donné dans l’article vient du site ashkénaze ci-dessous, voir la rubrique « particularité physique » et non la rubrique « noms de lieu » (ensuite c’est dans l’ordre du bottin)
https://www.farband.org/index.php/histoire/287-toi-l-ashkenaze-sais-tu-vraiment-ce-que-ton-nom-signifie
(on peut aussi cliquer sur Dreyfus dans l’article)
L’étymologie du patronyme de Dreyfus donné par Monsieur Goumain est complètement fantaisiste. Dreyfus est en effet un nom de famille porté par beaucoup de juifs germanophones, on en trouve beaucoup en Alsace dans la région de Mulhouse, même encore aujourd’hui, dont le malheureux capitaine. Dans l’anthroponymie, Dreyfus est ce qu’on appelle un nom d’origine, plus exactement un nom de provenance (les autres noms d’origine sont les noms de voisinage : Dumont, Dutertre, Duval, Montagne, etc.). Les noms de provenance sont des noms ethniques comme Picard, Lenormand, Dauvergne, Langlois, Lorrain, Lallemand ou des noms de localité comme Paris, Sauvagnat, Toulouse, Derouen, Darras, Nancy, Delille, etc.. Selon Rosa et Volker Kohlheim dans le dictionnaire allemand des patronymes, Dreyfus désignerait un habitant de Trèves, latinisé Trevus (on dit en allemand Trier, le nom de la Ville sous l’Empire était cependant Augusta Treverorum, seconde Rome sous le Bas-Empire, la ville romaine la plus importante au nord des Alpes). Trevus aurait abouti par évolution phonétique en allemand et en yiddisch à Dreyfus. Il peut aussi désigner selon ces anthroponymistes allemands un habitant de la ville de Troyes en Champagne. Ils précisent cependant que l’hébreu TRVS désigne Trèves et Troyes. Dreyfus signifie donc vraisemblablement « originaire de Trèves ». Il devait y avoir une communauté juive très ancienne dans cette ville et depuis l’Antiquité, Trèves était la ville plus peuplée au nord des Alpes à la fin de cette période. Rappelons que Marx est originaire de cette ville aussi. Voir Rosa und Volker Kolhlheim, Duden Familiennamen, Herkunft und Bedeutung, Mannheim, Dudenverlag, 2000, p. 197.
Quant au patronyme du mythomane De Gaulle que Monsieur Goumain écrit « de Gaulle », le « de » n’est pas une particule nobiliaire, c’est une mauvaise francisation de l’article défini épicène flamand-néerlandais « De » signifiant le ou la: De Coster (Le Sacristain), De Witt (Leblanc), De Wever (Letisserand) etc. C’est pourquoi il doit s’écrire en français avec une majuscule afin de bien le distinguer de la particule nobiliaire proprement dite. Je vous renvoie à mon gros courrier des lecteurs de l’édition de Rivarol n°3452 de Noël où j’explique l’origine de ce patronyme. De Gaulle est partant une mauvaise francisation du patronyme flamand « De Wael » ou « De Waal ». Waal en nl., Welsch en all., Wales en angl. proviennent d’une racine germanique qui signifie « non germain », « roman », « celte romanisé ». Et comme souvent les voisins des Germains à l’Ouest étaient des peuples de langue romane qui sont devenus pus tard des Français, il a fini par désigner assez souvent « francophone ».
Négatif, l’étymologie est au contraire évidente et incontestable, elle se trouve sur ce site Juif, je pense qu’ils savent mieux que vous:
https://www.farband.org/index.php/histoire/287-toi-l-ashkenaze-sais-tu-vraiment-ce-que-ton-nom-signifie
Vous êtes bien arrogants! Pourquoi en sauraient-ils plus que moi d’abord? Ensuite ce patronyme Dreyfus qui signifierait le sobriquet « trois pieds » suggérant une claudication me semble être ce qu’on appelle une étymologie populaire.
Cette étymologie du nom de famille Dreyfus ne vient pas de moi en outre, je me suis autorisé du Dictionnaire des noms de famille allemands des deux auteurs cités dans mon commentaire. C’est le dictionnaire des patronymes allemands le plus consulté et le plus reconnu en Allemagne actuellement.
Le titre de cet article est, selon moi, moins bon que celui choisi par l’auteur : « élections françaises, tension entre Séfarades et Ashkénazes ». Ce titre écarté, est plus conforme à ce qui est développé dans l’article même si vous verrez a la fin de mon commentaire que je ne suis pas d’accord.
L’offensive contre le site de Riposte Laïque vient possiblement d’Ashkénazes et poursuivrait un double but selon l’auteur. Le premier serait de « priver Zemmour d’un site de soutien très actif » et le second serait de placer Zemmour « en porte à faux par rapport à ses soutiens, car, bien entendu, Zemmour ne se portera pas au secours de Riposte Laïque ni de Pierre Cassen, du coup, certains dans le camp des afficionados d’Éric vont commencer à nourrir des doutes et des rancœurs ».
En réalité Zemmour n’a rien demandé à Riposte Laïque. Il n’a pas à prendre leur défense en remerciement d’un quelconque soutien. Par ailleurs se soutien est insignifiant à la vue de la petite notoriété de ce site. J’ajoute que les éditorialistes du site ont une vision très macroniène et sont toujours dans le « et en même temps » ; tantôt ils encensent Marine Le Pen, tantôt ils la démolissent. Ils feront pareil avec Zemmour, il y a déjà des articles peu favorables à Zemmour sur ce site, mais si on ne veut pas les voir on ne les voit pas. Par ses déclarations journalières Zemmour gagne et perd des électeurs, mais la balance est largement déséquilibrée en sa faveur chaque jour un peu plus.
Le conseil donné aux Français par l’auteur : « ne pas écouter ce que disent les candidats, (…) mais écouter qui ils sont » est tendancieux. En effet, il laisse supposer qu’il faudrait choisir le candidat de sa communauté avant de regarder les idées qu’il porte. Ainsi moi le chrétien je serai dans l’absurdité de vouloir voter pour un juif comme Zemmour, je devrai voter pour monsieur Poisson. Il faut dépasser cela et ne prendre en compte que les idées du candidat et son patriotisme. Si mes idées sont incarnées par un le juif berbère Zemmour ou par le copte égyptien Messiha, je n’aurai aucun scrupule à voter pour eux du moment que la France reste la France. D’ailleurs monsieur Poisson est sur la même ligne puisqu’il se dit prêt à soutenir Zemmour.
Les tensions entre Séfarades et Ashkénazes ne sont visibles que par le prisme antisémite. Vue sous un prisme neutre et objectif les tensions ne sont qu’entre patriotes et traitres.
Comme disait déjà Lawrence d’Arabie, ne mettez pas un kopeck pour diviser les Arabes, ils s’en chargent eux-mêmes, pour les Juifs c’est presque pire comme l’avait fort bien remarqué l’auteur du Mein Kampf.
Intéressant, mais le problème n’est pas Zemmour ou un autre, on peut aussi poser autrement la question ou sa réponse : Et les Droits humains et l’égalité humaine dans tout ça ? A méditer !
C’est tout vu: et le droit d’avoir une race et un pays, de ressembler à son ascendance et à sa descendance, d’être un Français en France, ce n’est pas un droit humain? Qu’est-ce que c’est alors?
On n’a demandé à personne d’être libéré de la France ni d’être Français, ce genre d’émancipation destruction qui ne mène nulle part, vous pouvez vous les garder.