Les gauchistes ne comprennent pas ce qui se passe : ils avaient mis la police en prison ou au chômage pourtant …
L’an dernier Libby Schaaf, la maire d’Oakland (Californie) avait ployé le genou, le budget et les effectifs de la police, seulement voilà, déjà 127 homicides sur 2021 contre 102 en 2020 tandis que les records de meurtres tombent dans 12 grandes villes des USA.
SAN FRANCISCO (AP) — Spectaculaire volte-face de la maire d’Oakland, Libby Schaaf, qui l’an passé se disait déterminée à réaffecter une partie du budget de la police vers les services sociaux, mais qui déclare à présent qu’elle fera tout son possible pour annuler les coupes prévues au budget de la police municipale et relancer dans les plus brefs délais l’embauche d’agents, certains habitants n’osant même plus sortir de chez eux tant les violences homicides ont flambé. L’annonce intervient après un week-end qui a vu trois personnes, dont un policier à la retraite qui assurait la sécurité d’une équipe de télévision, tués par balles, portant le nombre d’homicides à 127.
Se disant toujours en faveur de la prévention, Schaaf explique que «si les messages et actions des services sociaux tardent à être suivi d’effets … il faut avoir recours à des mesures concrètes et directes: il n’y a rien de progressiste au développement anarchique de la violence».
Dans la grande vogue de ponction des budgets de la police qui a suivi la mort de George Floyd, le conseil municipal de gauche d’Oakland avait passé en juin une allocation de 18 millions de dollars en faveur de la prévention de la criminalité de rue et de la lutte contre l’exclusion, mais comme d’autres villes rouges, elle a été contrainte de revoir sa copie.
En juin 2020, la police de Portland avait vu ses ressources amputées de plusieurs millions de dollars, mais au début du mois, le conseil votait à l’unanimité une révision du budget en hausse de 5 millions sur les 230 initialement prévus. Même chose dans des villes comme New York ou Los Angeles — qui ont pourtant connu les plus fortes émeutes BLM et qui traînent un solide passif de violence policière — les forces de l’ordre y voient leur financement partiellement restauré à la hâte devant la hausse des homicides, la désaffection pour les professions de sécurité et les pressions politiques qui s’exercent.
Schaaf explique que les efforts pour ouvrir des possibilités de mutations dans d’autres services n’ont pas suffi à enrayer la baisse des effectifs, lesquels sont maintenant passés sous le seuil minimum de 678 agents défini lors d’un vote du conseil en 2014. Sous ce seuil, la ville n’a plus droit à la taxe foncière. Le syndicat de police dénonce cette baisse irresponsable des effectifs, parlant d’engagement non tenu envers les habitants de la part d’une majorité anti-police au conseil municipal.
En attendant, un bébé d’un an a encore perdu la vie sur une autoroute, touché dans son siège par une balle perdue tandis que sa mère était au volant, la voiture étant prise au beau milieu d’échange de tirs entre deux véhicules.
Juliet WILLIAMS, 29 novembre 2021
[L’article ci-dessus peut facilement être relié à un autre article dont nous donnons également ci-dessous la traduction]
De la folie ! 12 grandes villes battent leur record d’homicides
«On se croirait en temps de guerre» déclare un responsable de la police.
Au moins 12 grandes villes américaines ont battu des records annuels d’homicides en 2021 – et il reste encore trois semaines pour terminer l’année. Qui plus est, pour cinq d’entre elles, il s’agit de records qui ne dataient que de l’année précédente.
Chicago, la troisième plus grande ville du pays, mène le bal avec 739 homicides à la fin novembre, en hausse de 3% par rapport à 2020, selon les données criminelles du département de police de Chicago. L’année la plus meurtrière de Chicago reste 1970, avec 974 homicides. Philadelphie, Columbus, Indianapolis et Louisville ont éclipsé en rafale la même semaine leurs records respectifs.
Les experts avancent un certain nombre d’hypothèses pour expliquer ce saut, le sous-effectif des policiers, une baisse significative des arrestations, une paralysie liée à la pandémie, mais ne parviennent pas à établir la raison générale du phénomène.
5 villes dépassent les records établis en 2020
Indianapolis, Columbus, Louisville, Toledo et Bâton-Rouge ont battu des records à peine vieux de 2020, tandis que St. Paul dépassait un record qui tenait depuis 1992.
Parmi les autres grandes villes à avoir dépassé leurs records on trouve Portland dans l’Oregon, Tucson en Arizona, Austin dans le Texas, Rochester dans l’état de New York et Albuquerque au Nouveau-Mexique, qui battait son record dès le mois d’août.
«Les gens ont bien raison d’en avoir marre» estime pour sa part Frank Umbrino le capitaine de la police de Rochester lors d’une conférence de presse tenue après que la ville – qui compte un peu plus de 200 000 habitants – ait battu le 11 novembre un record vieux de 30 ans. «L’exaspération est à son comble», «ce n’est plus possible, Il faut que ça s’arrête, c’est bientôt pire qu’une zone de guerre».
Deux autres grandes villes ne sont pas loin non plus d’établir de nouveaux records : Milwaukee, qui compte 178 homicides, soit 12 de moins qu’un record établi en 2020 et Minneapolis, qui compte 91 homicides, soit six de moins qu’un record établi en 1995.
Selon le rapport annuel global du FBI publié en septembre, le pays a enregistré une augmentation de 30 % des meurtres en 2020, le plus grand bond en une seule année depuis que le bureau a commencé à tenir des statistiques sur la criminalité il y a 60 ans.
«On n’arrête plus personne»
Robert Boyce, commandant retraité de la police de New York, désormais consultant pour ABC News, fait observer que s’il n’y avait pas de raison unique à l’augmentation des meurtres, un chiffre au niveau national se distingue : «on n’arrête plus personne», «des gens sont contrôlés avec des armes à feu et ils sont en permanence relâchés».
Les données du FBI montrent que le nombre d’arrestations à l’échelle nationale a chuté de 24% en 2020: de 10 millions d’arrestations effectuées en 2019 on tombe en 2020 à 7,63 millions – un plancher en 25 ans mais pour 2021 on craint le pire.
Christopher Herrmann, professeur au département de droit et de sciences policières du John Jay College of Criminal Justice à New York, pense que la diminution des arrestations pourrait être attribuée au grand nombre de policiers qui ont pris leur retraite ou ont démissionné en 2020 et 2021.
Une enquête sur les effectifs publiée en juin par le Police Executive Research Forum a révélé que le taux de départ à la retraite dans les services de police à l’échelle nationale avait bondi de 45% sur la période 2020-21 par rapport à 2019-20. En outre, selon la même enquête, 18% des agents ont démissionné, une évolution qui fait suite aux manifestations nationales appelant à couper les budgets des forces de l’ordre après la mort de George Floyd lors de son interpellation à Minneapolis.
L’enquête montre également qu’en moyenne les services de police ne pourvoient actuellement plus que 93% des postes offerts, selon Herrmann, dans de nombreux départements, l’embauche a été entravée par la situation sanitaire qui ne permettait pas aux écoles de police d’ouvrir des classes en effectif normal: «Je pense malheureusement, que les services de police assistent à une hémorragie de leurs agents les plus expérimentés, tandis qu’en raison de la crise économique et du COVID, elles éprouvent les pires difficultés à embaucher».
Conjonction de facteurs
Mais ce n’est pas tout, Hermmann songe en fait à une cascade de facteurs derrière cette flambée de violence, le Covid a non seulement entraîné la fermeture des tribunaux et la réduction de la population carcérale pour ralentir la propagation du virus, mais a également mis en sommeil les programmes pour enfants ou adultes de prévention de la violence : «j’aimerais pouvoir vous donner une bonne grosse raison pour expliquer cette hausse, mais le fait est que je n’en vois pas» conclut le professeur, lui-même un ancien expert en criminologie auprès de la ville de New York, au micro d’ABC News.
L’augmentation des homicides cette année par rapport à une année passée qui avait déjà affiché une hausse de 30% le laisse sans voix : «Je me doutais que 2020 allait être une mauvaise année à cause de la pandémie, mais je pensais vraiment que beaucoup de ces chiffres allaient revenir à la normale en 2021 puisqu’une grande partie de la société a rouvert et rouvert assez rapidement»
«Nous n’avons plus le problème du chômage, plus tellement de stress économiques, les incertitudes sur le logement et la nourriture ne sont plus si aigües, autant de facteurs qui pouvaient peser sur la santé mentale en 2020 mais qu’on ne peut plus invoquer en 2021»
Dans une récente série télévisée d’ABC News «Repenser la violence par balles», le Dr Daniel Webster, directeur du Johns Hopkins Center for Gun Policy and Research, déclarait que 2020 avait réuni toutes les conditions pour une «tempête parfaite» : «on a eu en même temps passé l’épidémie de COVID, d’énormes perturbations économiques, et une grande anxiété dans la population».
De Bill Hutchinson, 8 décembre 2021
Traduction : Jeune Nation
Sources :
Combien de George Floyd à la fois dans les 127 victimes et parmi les tireurs?
à mon avis, un certain paquet.
Les charmes de la décadence raciale (la fameuse « raison unique globale » sur laquelle les experts de plateaux TV n’arrivent pas à mettre le doigt).
il est grand temps que ce pays d’envahisseurs s’écroule sur lui meme !!