Le candidat de la finance apatride, Emmanuel Macron, a dévoilé son programme « social ». Dans une « logique de droit et devoir, mais aussi dans une logique d’insertion », l’ancien employé de banque souhaite que le versement du RSA soit conditionné à la réalisation de 15 à 20 heures d’activités « qui mènent à l’insertion sociale et professionnelle ».
L’essayiste Mathieu Slama a très bien résumé cette nouvelle approche antisociale qui n’est ni plus ni moins que la mise en place du « mi-temps à 6 euros de l’heure ».
Cette mesure reprend la rhétorique très appréciée des libéraux qui fait porter la responsabilité du mauvais état des finances publiques aux « profiteurs » et aux « fainéants » que seraient les bénéficiaires des minima sociaux. Certes, il existe des parasites sociaux (qui sont d’ailleurs souvent aussi des parasites raciaux), mais il serait trop simple de faire une généralité. Un divorce, un licenciement, le décès d’un proche, un accident, sont autant de raisons qui peuvent pousser une personne voire une famille entière dans la précarité. De plus, on ne s’enrichit pas avec le RSA dont le montant pour une personne seule est de 565,34 euros. Déduisez le loyer et les courses pour manger et dites-moi si on peut se la couler douce avec le RSA … C’est pourquoi, il est d’autant plus indécent de voir des dirigeants et des parvenus de toutes sortes, aux poches bien remplies avec l’argent des contribuables, nous dire qu’il faut prendre aux pauvres. Une sorte de Robin des bois à l’envers en somme.
Cependant, bien que cette mesure soit totalement antisociale, le sujet de l’insertion professionnelle qu’elle met en lumière n’est pas une question anecdotique. Pour dépasser le cadre du seul RSA, il est vrai que le retour à l’emploi après une période d’inactivité peut être difficile. Il faut essayer de comprendre pourquoi. Lorsque vous gagnez moins, du fait des frais que mettez en jeu, en travaillant qu’en restant chez vous, pourquoi sortir de chez soi ? Ce n’est pas nécessairement de la mauvaise foi ou de la fainéantise. Les employeurs peu scrupuleux profitent de la précarité de certains Français pour tirer les salaires vers le bas, et certains ne se résignent pas à se prostituer pour ces pourris. Dans ces cas-là, la solution ne sera jamais l’appauvrissement des plus pauvres. Ce n’est pas en diminuant ou en restreignant encore plus les minima sociaux que l’on va inciter les gens à reprendre le travail. C’est l’inverse qu’il faut faire, la carotte fonctionne souvent mieux que le bâton. Il faut revaloriser de manière conséquente les salaires afin que chacun puisse vivre décemment de son travail, et ne soit pas obligé de sauter un repas pour nourrir ses enfants. Le juste salaire c’est celui qui permet à un homme, qui travaille, de subvenir aux besoins de sa famille.
De plus, même si l’idée d’une contrepartie n’est pas mauvaise en soi, comment un gouvernement qui n’arrive pas à régler le problème du chômage de masse parviendra-t-il à occuper à mi-temps les centaines de milliers de bénéficiaires du RSA en capacité de travailler ?
Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, faux courageux mais vrai tapin pour les Républicains, propose d’ailleurs quelque chose de beaucoup plus réaliste et raisonnable. Il propose de conditionner l’obtention du RSA pour « les personnes en état de travailler » à une journée de mission d’intérêt général hebdomadaire pour la collectivité. Cependant, il est à mon avis plus pertinent d’être dans l’incitation plutôt que dans la contrainte. Ainsi, on pourrait imaginer que cette mission d’intérêt général donne lieu à un complément de revenus plutôt qu’au droit de toucher des allocations.
Oscar Walter
Excellent article. Cet acharnement de la macronie, qui va de Macron à bien d’autres…, est à l’image de leur indécence et de leur inhumanité. Par contre, concernant les « parasites sociaux et aussi raciaux », je ne vois pas, car les parasites auxquels je pense, n’ont pas besoin d’aller gratter un RMI, par ci, par là.
En ce qui concerne le RSA , je ne suis pas contre l’obligation de travailler 15 à 20 heures par semaine à condition d’être rémunéré au Smic et que ces heures soient prises en compte pour la retraite .
Et si nous supprimions toutes les niches fiscales, la CSG-CRDS, le RSA, plus aucune aide sociale pour les étrangers, plus de droit du sol,…Si nous remettions en place un service national.
Si nous supprimions le Sénat, le Conseil général, le conseil régional, un député par département+ 100 députés à la proportionnelle intégrale ?
Si nous sortions de l’Europe, l’OTAN et autres organisations maçonniques (et donc mafieuse), si nous retrouvions notre monnaie, nos frontières, notre indépendance et notre souveraineté ?
Si nous revenions au mariage hétérosexuel, à la Religion catholique comme religion d’État…Plus de mosquées,…
Bref ! A la France éternelle, royale et catholique !
Mon gentil petit Nicolas, il ne faudrait pas oublier dans ta liste les synagogues sinon on pourrait supposer un penchant philosémitique judéo-Chrétien, comme vous aimez vous définir.
J’en connais une personnellement qui se bat pour toucher le rsa…. Alors qu’avant l’injection obligatoire de tonton Bourla elle avait un job : Infirmière…