La justice suisse, trop occupée comme en France à ne pas poursuivre les véritables criminels, a annoncé le lancement de procédures judiciaires contre des militants du groupe national-socialiste Heimattreu. Le tort de ces derniers est d’avoir réclamé la peine de mort pour les pédocriminels et les violeurs.
« Tant que la peine de mort n’a pas été instaurée pour ces gens, il faut s’en occuper soi-même. Les personnes ayant des pulsions aussi maladives doivent mourir. Faites preuve de courage civil – tuez tous les pédophiles et violeurs »
réclame le groupe sur sa page Facebook. Cette mesure de prévention a été vue comme une « incitation publique au crime ou à la violence » par un juge qui a annoncé les poursuites ; les militants risquent trois ans de prison.
L’affaire intervient après le meurtre d’un criminel en Suisse la semaine dernière. Pour venger sa sœur violée, un adolescent de 17 ans a poignardé de 23 coups de couteau le violeur, ce qui lui a valu, logiquement, les remerciements de sa sœur que la justice aurait été bien incapable de protéger comme de punir son agresseur. Les médiats ont eu quelques difficultés à présenter les faits comme commis par des « néonazis » : le vengeur, comme toute sa famille, est un Libanais.