De nouveau, l’Europe est déchirée par un conflit armé. Elle n’en a nul besoin alors qu’elle ne s’est jamais rétablie de la « Guerre de trente ans » 1914-1945. En réalité, après 1945, les tensions bellicistes n’ont jamais cessé, mais la menace nucléaire avait conduit à penser la guerre par d’autres moyens. En fait, le recours aux armes marque l’échec des autres moyens permettant de détruire un ennemi, telles son infection mentale, la stimulation de ses divisons internes, la ruine de son économie. Dès 1991, ont bourgeonné des conflits armés dans le monde et en Europe vite instrumentalisés par les Etats-Unis et leurs caniches occidentaux, comme dans les Balkans et au Kosovo en 1999, la Russie étant le récalcitrant à faire rentrer dans le rang.
Mettre en parallèle cet épisode dramatique avec l’actuelle opération militaire russe en Petite Russie est d’ailleurs fort intéressant : en 1999, l’Otan bombardait durant 78 jours la Serbie, en violation de la Charte de l’ONU, du droit international, des résolutions du Conseil de Sécurité, provoquant des milliers de victimes sans que cela émeuve les dirigeants des Etats occidentaux, (pas plus que pour les victimes du Donbass depuis 2014) alors qu’aujourd’hui l’émotion et l’apitoiement dégoulinent de partout en faveur des populations ukrainiennes massacrées par les troupes du « dictateur » Pouline. Non qu’il ne faille pas avoir de la compassion pour tous ceux qui sont victimes des horreurs de la guerre ; mais elle ne doit pas être sélective. Et le précédent du Kosovo autorise moins que quiconque les Etats-Unis à donner des leçons.
Si Vladimir Pouline a finalement décidé une intervention armée, décision grave dont il savait les énormes conséquences internationales, ce n’est pas sans raison dirimante. Il a toujours fait preuve d’une infinie patience à l’égard des provocations occidentales conduites dans la mise en œuvre d’un processus d’encerclement méthodique de la Russie visant à la faire disparaître en tant que puissance mondiale. Et cela, tant dans l’avancée de l’Otan vers ses frontières que dans la crise du Donbass, provoquée par le fait que le régime mafieux de Kiev n’a jamais voulu mettre en œuvre, Zelensky moins que quiconque, les « Accords de Minsk» de 2015 qui prévoyaient une large autonomie du Donbass dans le cadre de l’actuel Etat ukrainien.
Les raisons de cette intervention demeurent présentement floues mais il est clair qu’elle a été décidée dans l’urgence. Il semble qu’une attaque massive de Kiev contre le Donbass et le risque d’une attaque biologique menée par Kiev contre les populations russes aient été déterminantes. En fait, Vladimir Poutine a agi de manière préventive, s’efforçant de prévenir une guerre mondiale d’ici quelques temps. Sera-ce suffisant ?
Comme si les Occidentaux n’attendaient que cela, ils ont aussitôt décrété une avalanche de sanctions économiques visant, de leur aveu même, à provoquer «l’effondrement de l’économie russe» (dixit Bruno Lemaire), et par suite, implicitement à faire capituler cette Russie qui résiste à leur volonté de domination mondiale, domination de plus en plus précaire, d’ailleurs.
Le 21 mars 2022, Joe Biden a déclaré «Beaucoup de gens sont morts, mais loin du chaos, et c’est maintenant que les choses changent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial là-bas. Nous devons le diriger et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire ». Ce propos sonne comme un aveu : pour Biden, la Russie va s’effondrer et les Etats-Unis, éventuellement avec le sang des peuples d’Europe, voire avec celui du dernier «Ukrainien », vont en retirer une nouvelle force. Plutôt que de rechercher une solution diplomatique, les Occidentaux multiplient en effet les envois d’armes de l’autre côté des Carpates, jettent de l’huile sur un feu qu’ils ont sciemment allumé.
Pourtant, comment ne pas voir que ces « sanctions » peuvent avoir un effet boomerang sur leurs initiateurs, surtout lorsque la Russie approvisionne l’U.E. en hydrocarbures ? Comment ne pas voir qu’elles risquent au contraire de mettre à bas les économies des Etats de l’U.E., paupériser leurs populations à travers une dégradation de leur pouvoir d’achat et, par suite, provoquer des révoltes qui peuvent devenir incontrôlables ? Ce n’est pas parce que la jacquerie des Gilets jaunes a été matée que d’autres mouvements, radicaux, structurés ne vont pas surgit Et faire passer l’inflation renaissante sur le compte de la Russie ne peut tromper que les imbéciles.
Contrairement aux propos désinformateurs des media occidentaux, qui relèvent de la «théologie politique », la Russie n’est pas isolée, loin de là. Le vote de l’ONU condamnant l’intervention russe cache le fait que, à l’exception des féaux de Washington, très peu appliquent quelque mesure de rétorsion à l’encontre de Moscou. A l’échelle planétaire, c’est plutôt l’Occident qui est isolé alors que se développe à son encontre une défiance chaque jour plus grande. Les Etats-Unis ne font plus peur et constituent de moins en moins un modèle de société à suivre.
De leur côté, les Russes, en s’adossant notamment aux Chinois, ont les moyens de résister victorieusement et de précipiter l’instauration d’un monde multipolaire inscrit pourtant inéluctablement pour le siècle en cours mais que Washington refuse, avec notamment la disparition du dollar comme principale monnaie d’échange international, élément majeur de la domination états-unienne mondiale.
La médiacratie française a tenté de vanter les mérites de Macron en campagne électorale qui a joué les entremetteurs pour calmer le jeu. En fait, il a jeté de l’huile sur le feu, discutant d’une part avec Pouline et d’autre part excitant à sanctionner la Russie du côté de l’U.E.. Il s’est comporté en petit télégraphiste de la superclasse mondiale dont il est un agent
A tout le moins, les Etats-Unis veulent empêcher l’union des peuples d’Europe, de Dublin à Vladivostok car, si celle-ci se réalisait, l’Europe retrouverait vite sa place de centre du monde, celle qu’elle avait avant 1914.
Mais nous devons nous demander quelle politique servirait l’intérêt de la France ? Un chef d’Etat conséquent, aurait proposé d’organiser une conférence européenne visant à résoudre la crise. La France le peut mieux que quiconque puisqu’elle est, entre Washington et Moscou, la seule puissance nucléaire en Europe.
Plus largement, il faut organiser une sorte de Congrès de Vienne. Car les litiges territoriaux ne manquent pas en Europe. Les frontières à l’Est sont en partie artificielles, surtout celles, administratives, issues de l’ex URSS, et appellent d’honnêtes aménagements, avec d’inévitables compromis. Car, tôt ou tard, il y a de quoi mettre le feu en maints endroits. Signalons seulement le « Couloir de Suwalki », sorte de couloir de Dantzig qui relie la Prusse orientale, actuellement russe à la Russie elle-même, à travers la Lituanie.
Gageure, dira-t-on Pour cela, la France doit quitter l’Otan, même si cela provoque d’inévitables tensions. Actuellement il est évident que celles-ci seraient énormes, lorsque l’on voit notre partenaire allemand préférer acheter des F 35 au Rafale et distendre un couple franco-allemand, certes pourtant nécessaire mais de moins en moins vivant Pourtant, elle en ales moyens s’il y aune volonté. Il faut soustraire l’Europe carolingienne à son inféodation à Washington 11 faut la délivrer, plus exactement, des coteries apatrides, financières à visées mondialistes et des gros groupes transnationaux plus puissants que les Etats eux-mêmes. Pour sa part, la Russie est de ce point de vue libre et le Kremlin sert globalement les intérêts russes.
Il en va de notre avenir. L’Occident est en état de putréfaction morale, spirituelle et, par conséquent ne peut que s’effondrer sur lui-même et sous les effets des conséquences de son mal, comme l’invasion migratoire qui est le pendant du génocide ethnique perpétré par l’oligarchie ennemie qui les dirige. Mais plus largement, c’est toute l’Europe, y compris la Russie, qui est en état d’anémie démographique et menacée d’invasions extra-européennes.
Des mesures urgentes sont à prendre et le conflit actuel entre l’Occident et la Russie, avec l’artificiel Etat d’Ukraine pour champ de bataille, est gravissime. Surtout si, n’arrivant pas à ses fins, recherchant une échappatoire à la crise économique menaçante née du Covid, voulant à tout prix rester la première puissance du monde, suivant en cela la « Doctrine Wolfowitz » selon laquelle les Etats Unis ne doivent plus permettre à quelque pays de les défier et doivent rester le pays dominant, l’oligarchie mondialiste se décidait, avec la peau de ces peuples qu’elle méprise, à se lancer dans une guerre armée inévitablement mondiale.
Or cela se fera au détriment du Monde Blanc. Pendant qu’il se déchire, d’autres peuples montent en puissance. La Chine, mais aussi l’Inde, entre autres prendront la place que les Blancs, anéantis, leur laisseront
Les nationalistes doivent installer un pouvoir au service des nations, délivré de toute inféodation, service qui passe par l’union de tous les peuples d’Europe et le curage de la putréfaction qui les ronge.
Éditorial de MILITANT, revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne, fondée par Pierre Bousquet, Pierre Pauty et Jean Castrillo en 1967. Son rédacteur en chef est aujourd’hui André Gandillon, cadre nationaliste et écrivain.
SOMMAIRE :
- Délivrons l’Europe de l’occupation mondialiste (MILITANT)
- La France et ses défis (Emile MALLIEN)
- La Russie face aux sanctions occidentales (André GANDILLON)
- Quelques réalités sur la crise ukrainienne (Nicolas OUGAROV)
- Russie isolée ou Occident ostracisé (Maurice GUFFROY)
- L’Ukraine et ses néo-nazis (Pierre OLIVIER)
- Le Poil à gratter
160 avions ukrainiens détruits au compteur: plus aucun avion disponible.
Il leur reste 86 canons ou mortier sur les 1509 qu’ils avaient au départ
193 LRM sur les 535 au départ.
Si j’ai bien compris, l’armée Ukrainienne se bat désormais avec des javelots et des fléchettes
En outre, 118 hélicos et 783 drones par terre, 299 batteries antiaérienne fracassées, 2949 blindés de toutes sortes détruits ou capturés, 2769 véhicules militaires plus cotés à l’argus.
Sans compter les usines, les ateliers de réparation, les centres de commandement, les centres de contrôle, les dépôts de munition et d’essence, les aérodromes et les radars, les casernes, les transfos des trains, les ponts.
Je pense en outre que les Ukro comptent 450 morts par jour (en réalité, ils ne les comptent pas).
Donc 31 000 morts, sans doute le double de blessés, 2 500 faits prisonniers et des désertions (10% de l’effectif de départ):
c’est plié, mais comme par hasard, les médias vont parler d’autre chose maintenant, puisque l’Ukraine a gagné.
Plaisanterie berlinoise en 1945: si les Anglais veulent bombarder d’autres cibles, il va falloir qu’ils les emmènent avec eux –> même chose avec les Russes aujourd’hui
Cela dit, le problème n’était pas de battre l’Ukraine, mais l’Otan, et là, pour l’instant, il ne se passe pas grand-chose.
Zelenski,Le fils d’Abraham… nazi ! Faut le faire !
Il serait si simple de rappeler qu’il est l’instrument d’une politique Mondialiste qui se négocie à coup de millionsde dollars et de schekels, que ce sont des talmudistes dont font partie les Neo- Conservateurs américains ,donc l’OTAN,.qui appliquent le plan de submersion ,de dépeçage de l’ Europe,et que l’État voyou, Israël,il faudrait pas l’oublier, a quelque intérêt à voir rentrer l’Ukr dans le giron de L’U.E.
En cela POUTINE est un GROS , TRES GROS MENTEUR!
La campagne d’Ukr ne devrait avoir qu’un seul but….
non pas la dénazification…( Pour rappel tous partis confondus.les Ultra nationalistes,dont certains nostalgiques du 3eme Reich pour des raisons qui leur appartiennent, ne représentent que 4 % de l’électorat et que s’ils avaient une grande influence dans le pays, la communauté juive ukr aurait fait ses valises depuis un bon bout de temps)
mais la destruction du gouvernement Mondialiste d’occupation.( dans lequel sont présents de nombreux Juifs Ukr.)
Encore faut-il oser appeler un chat…un chat et non le désigner par son contraire.
C’est cela le seul et vrai combat contre le NOUVEL ORDRE MONDIAL !