Pap Ndiaye ministre de l’Education nationale, ou comment Emmanuel Macron livre la jeunesse de France à l’idéologie indigéniste et décoloniale…
Jules Ferry et Charles Péguy qui, à travers l’Ecole, louaient à des titres différents la valorisation des valeurs patriotiques et citoyennes, doivent se retourner dans leurs tombes. Après l’acceptation de la subversion islamo-gauchiste, voilà maintenant qu’à la tête de la malheureuse éducation dite « nationale », est nommé le représentant d’une idéologie révolutionnaire née sur les campus américains où lui-même a été formé avant d’y enseigner, et pour qui « Il existe bien un racisme structurel en France ».
Plus que de longs développements, je m’en tiendrai à deux grandes déclarations de notre nouveau « hussard de la République » qui vont constituer la toile de fond de sa politique éducationnelle :
1) La France
« c’est le plus grand pays d’immigration d’Europe (mais) il n’y a pas de statue de la Liberté en France pour accueillir les migrants. C’est d’ailleurs une ambiguïté de notre pays ; les questions d’immigrations n’ont pas leur place dans le récit national. Or c’est pourtant essentiel si l’on veut comprendre notre histoire ».
Traduction : les futurs programmes seront fondés sur la déconstruction de notre histoire nationale afin d’y intégrer les nuées venues des Etats-Unis car, comme l’a fort bien exprimé Houria Bouteldja :
« Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Eglise, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité (…) » (Houria Bouteldja).
2) Islamo-gauchisme
« Le terme islamo-gauchisme ne désigne aucune réalité à l’université (…) c’est une manière de stigmatiser des courants de recherche » ( France-Inter 20 mai 2021)
Traduction : les islamo-gauchistes vont encore davantage pouvoir prendre possession des universités françaises dont ils font peu-à-peu leurs places-fortes.
Avec la nouvelle victoire de cette idéologie dont le but avoué est la destruction de notre héritage historique, les dernières digues illusoires des « droits de l’homme », du « vivre ensemble », du « pas d’amalgame » et de la « laïcité », viennent d’être emportées.
Le temps de la résistance intellectuelle et morale est donc bien venu. Mais, pour combattre, encore faut-il des armes. Voilà pourquoi j’ai écrit « Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance ».
Bernard Lugan
Source : Le Blog de Bernard Lugan
Je n’adhère pas au contenu de cet article. Je ne vois pas où serait le mal dans le fait d’être » indigeniste ». Et pour ce qui est du qualificatif » islamo-gauchiste », il ne correspond en rien aux intellectuels désignés. Bref, le seul reproche que je puis faire à propos de M Ndiaye, c’est d’avoir rejoint la macronie et balayé par là-meme, ses idéaux.
Être indigeniste, est une façon d’être identitaire. Nous devrions tous être indigenistes, donc, être identitaires. L’identité est la propriété de chacun, c’est un droit humain au même titre que les autres.