Un peu de gauloiserie ne nuit pas à la santé mentale. Analyse et récapitulatif humoristique et irrévérencieux des infos de la semaine en 11 minutes 😁 : Dieudonné vire sa cuti, gare du nord, eurovision, baston à la crèche, retraites et autres joyeusetés…
Bonjour !
Il paraît que 90% des enrichisseurs culturels sous OQTFesses se torchent avec. C’est déjà un progrès si l’on considère que, d’ordinaire, ils utilisent plutôt leur main gauche, au point que quand, comme plus de 120 personnes par jour en France, on se prend un coup de couteau, on est un peu soulagé, comme en Gare du Nord, quand c’est un droitier qui le porte. 6 personnes poinçonnées de petits trous, de petits trous encore de petits trous, façon Gainsbourg avec (saluons l’effort d’inventivité) cette fois un crochet, mais sans Peter pan, ni les enfants sauvages lesquels étaient visiblement occupés, dans une crèche du 9.3, à donner, pendant la sieste, une leçon de MMA à une petite tête blonde de deux ans, qui ne ressemblait plus « à rien » après (peut-être pour y avoir trop ressemblé avant). Comme quoi « aux ânes bien nés le violeur n’atteint point le nombre des camés » ou quelque chose du genre.
À force de ne pas vouloir discriminer à « l’endroit » de certains, on discrimine à « l’envers », envers les autres, les droits de l’homme qui poignarde devenant supérieurs aux droits de l’homme qui est poignardé, sans quoi les expulsions à la catapulte depuis le port de Marseille (avec séance de ball-trap en prime) seraient licites depuis longtemps. L’homme est un être grégaire conçu pour se regrouper avec ce qui lui ressemble suffisamment pour pouvoir en anticiper le comportement chose qui lui procure le sentiment de sécurité nécessaire à son élévation. La discrimination est la condition même de notre survie collective, aussi indispensable que manger ou boire, et lorsqu’on souffre d’anorexie discriminatoire, au prétexte que ce serait raciste (la nature s’en fout) voire, par extension, antisémite (l’impact de la Shoah sur le cycle des saisons est, hélas, là encore, limité), on crève, c’est aussi simple que ça.
La nature est peut-être nauséabondement discriminante, mais plus Dieudonné lequel, tout en haut, par-delà le soleil, a enfin aperçu la lumière. Il a demandé pardon, au grand désarroi de certains, désarroi que, franchement, je ne comprends pas : « Hier encore il était Mbala Mbala, aujourd’hui il est Mpas là, Mpas là ! Dieuprêté, nous a été repris !». Celui qui aurait pu choisir de devenir le mythique « Celte noir » cher à Boris Le Lay, a préféré ne voir que sa moitié camerounaise (pas au point toutefois d’épouser une compatriote) et n’a jamais été dans le camp nationaliste. Droit-de-l’hommiste acharné, son seul grief vis-à-vis du peuple pour lequel, selon ses propres termes, il n’a pas voté, vient du refus de financement du film de concurrence victimaire qu’il voulait faire sur la traite négrière en pointant (j’espère du doigt) que certains (et seulement certains) des armateurs des navires concernés auraient distraitement égaré leur prépuce dont, pour compenser, ils auraient porté un ersatz sur la tête. Allez savoir pourquoi, ça n’a pas plu.
Il a donc commencé par un caca nerveux chez Fogiel, pensant qu’en face on allait céder, mais, comme il ne sait pas s’arrêter à temps, d’où probablement ses 7 enfants, ça c’est terminé en escalade qui l’a vite dépassé façon genderfluide naïf en minijupe qui s’assied sur une bite d’amarrage après intromission d’un suppositoire à la glycérine, et il s’est retrouvé privé de manne financière subventionnée. Comme il faut bien bouffer (et visiblement il ne s’en prive pas), il a alors réalisé qu’il y avait un créneau à prendre et il l’a pris. L’altruisme n’étant pas sa qualité première (ou seconde ou troisième), tel un Kä(r)cher inversé, il s’est efforcé de pomper tout ce qu’il pouvait pomper à son audience (ce que font certes tous les autres), mais en poussant le bouchon jusqu’à l’ananassurance ou sa crypto bidon, entre autres, sans toutefois atteindre les sommes qu’il aurait pu espérer s’il était resté dans le système, telle une Marina Foïs (et tant d’autres) qui, depuis des années, touche des millions par navet sans public financé sur nos impôts.
Sa résilience, qui, par certains côtés, force l’admiration, n’a jamais eu pour combustible la défense d’une cause, mais sa propre survie et un ego, croissant proportionnellement à son embonpoint Godwin. Outre la nécessité d’un grand écart permanent, pour plaire à un public pas vraiment homogène, la niche choisie nécessite également d’être dans la surenchère constante, une surenchère qui, contrairement à la liaison transmaritale de Manuel Valls, n’est pas tenable éternellement (les vrais subversifs, et ça a failli lui arriver, finissant généralement exécutés avant d’avoir pu lasser leur audience, ce qui les sauve de cet écueil) d’autant que, si sa présence comique sur scène est inégalée, il est plutôt fainéant et limité en ce qui concerne les textes lesquels, hormis quelques traits de génie de plus en plus rares, tournent de plus en plus en rond et qui, dits par quelqu’un qui n’a pas son immense talent, ne seraient pas vraiment drôles en eux-mêmes.
Il est visiblement fatigué, évoque des problèmes de santé et ne pourra plus tenir ce rythme très longtemps. Même s’il justifie son retournement par ce qu’il y a de plus suicidaire dans une religion catholique mal comprise, il tend la main depuis déjà longtemps, sans qu’on sache s’il veut qu’on la serre ou qu’on y laisse choir quelque obole et, espérant les deux, il vise simplement une retraite tranquille sachant que si ça ne marche pas (et qu’il en a encore la force), il fera sa pirouette habituelle, prétextant une quenelle ultra sidérale. Fenêtre de tir qui se fermera rapidement dès qu’il aura commencé à mordre Soral, seul gage qu’il pourra donner de sa sincérité, dans 5,4,3,2,1… même si certains y verront, jusqu’au point de non-retour, un jeu de rôle complice entre les deux pour lui donner de la visibilité en vue d’un coup d’éclat.
Au moins, désormais, j’espère que, pour les naïfs, contrairement à lui, les choses sont claires. Même s’il a contribué à un questionnement salutaire, notamment au sein de la communauté juive, laquelle a pris conscience qu’une minorité, non représentative, mais très bruyante, abuse de sa judéité comme paravent pour éluder tout questionnement sur ses prédations et son népotisme, au point de finir par faire interdire des pronoms interrogatifs, ça n’est et n’a jamais été qu’un comique (sur ce point, au moins, si on l’écoute bien, il a toujours été honnête) et, ne mélangeant pas tout, s’il continue à être drôle, ce qui est, au fond, tout ce qu’on lui demande, pour ma part, je continuerai à aller voir ses spectacles, s’il en fait encore.
J’espère toutefois qu’il ne devra pas les faire à la bougie, car, bien que, grâce à Greta Thunberg, on ait eu un début d’hiver doux et qu’emmitouflés dans deux cols roulés on ait moins consommé, rendant la production française d’électricité de nouveau temporairement excédentaire, plutôt que d’en profiter pour baisser les prix, les génies qui nous gouvernent ont préféré réduire le rendement de nos centrales afin de pouvoir continuer à racheter à prix d’or la production des éoliennes. Il faut bien que les copains bâfrent.
Heureusement, pendant que Macron offre généreusement 360 millions d’euros pour reconstruire le Pakistan (parce que les droits de l’homme), le très laxatif Pruneau Le Maire est parvenu à convaincre les énergiciens (nouveau vocable désignant les parasites qui, après avoir pris leur marge, revendent l’électricité produite par EDF et transportée par RTE qui leur est cédée pour une bouchée de pain) de plafonner leurs tarifs à 180 euros le MWh ce qui ne représente plus qu’une augmentation d’à peine… 600% par rapport à l’an dernier. J’anticipe déjà les manifestations de liesse des boulangers et autres restaurateurs. Comme les dominos tombent les uns après les autres, il ne reste plus désormais qu’à s’occuper, avec la même efficacité, des producteurs de pommes qui faute de pouvoir gagner les 1 à 2 centimes par fruit nécessaires à leur équilibre financier, sont contraints d’arracher en masse, tout autour de chez moi, en tout cas.
« En même temps », comme dirait l’autre, une nouvelle loi, dénoncée à raison par le PDG de LIDL, fait que si les grandes surfaces et leurs fournisseurs ne parviennent pas à se mettre d’accord sur les prix d’ici le mois de mars c’est le prix proposé par le fournisseur (avec parfois des augmentations de plus de 100%) qui l’emporte. Heureusement que l’argent numérique arrive bientôt (ils y travaillent à Davos, juste en ce moment) car transporter des brouettes de billets pour faire ses courses n’a jamais été très commode, surtout s’il y a une pénurie de brouettes. Comme, malgré tout, l’état, lequel devrait (selon Roselyne Bachelot) raser les églises qu’il n’a plus les moyens d’entretenir, a besoin d’argent pour financer la guerre en Ukraine (parce que les droits de l’homme) et continuer à ouvrir la CAF au Monde entier (parce que les droits de l’homme) tout en remboursant notre dette abyssale (parce que les droits… des banquiers qui sont aussi des hommes) on va réformer les retraites. Non pas que le système ne soit pas viable, qu’il soit déficitaire (ce qui n’est pas le cas) ou véritablement en danger, mais juste pour faire des économies qui ne seront pas redistribuées aux retraités ou capitalisées pour les générations suivantes, mais jetées dans le tonneau des danaïdes précédemment cité, faisant que, dans pas longtemps, on demandera encore à ceux qui n’auront pas la décence de mourir au travail, de faire de nouveau un petit effort. En matière de finances publiques « pillons ou papillons », telle est la question, sachant que, dans les deux cas, ça vole.
Si, comme au Brésil, certains avaient, ce jeudi, l’idée antirépublicaine, d’envahir les lieux de pouvoir, retirez-en la leçon que les satrapes s’attrapent mieux quand ils sont là, de plus ça évite de devoir transporter plusieurs fois la guillotine. Cela dit, la violence c’est mal, et ce n’est pas parce qu’à Callac il a suffi de menacer de mort le maire et quelques élus pour faire annuler le projet d’implantation d’une centaine de migrants qu’il faudrait commencer à faire ça partout. On a même des migrants à l’eurovision, puisque, sans vote, du fait du prince, la France sera représentée par une Québéco-Marocaine, qui, selon ses dires « se sent un peu Française », ce qui visiblement suffit et dont le dernier clip la montre en train de tuer une flopée d’hommes avant de s’enfuir avec un travesti (si le scrabble permet encore l’usage de ce terme).
Sinon, côté troisième guerre mondiale, la victoire de Wagner à Soledar, brisant la ligne Maginot Ukrainienne pourrait bien provoquer une accélération du conflit, tandis que Biden risque de se voir empêtré dans le scandale des documents compromettants retrouvés à son domicile. Suite au prochain épisode. Si vous avez apprécié ce contenu, vous pouvez cliquer sur tous les trucs en bas et si vous ne l’avez pas apprécié, c’est sympa d’avoir écouté jusque-là. Merci à tous pour votre soutien, vos commentaires et vos partages et à bientôt… j’espère.
Pour ceux qui le souhaitent, la transcription complète de toutes les vidéos figure sur le blog de La mite dans la caverne.
En cas de censure sur Youtube, la vidéo est aussi disponible sur Odysee.
Belle et talentueuse analyse humoristique, dont je ne partage pas tous les points, mais beaucoup sont justes.
A l’annonce de cette demande de pardon de Dieudonné, ma première réaction intime, aura été une grossièreté, car je ne vois pas qu’il y ait matière dans ses sketchs à demander pardon et avec le recul de ces quelques jours, bien qu’il ne nous l’ait pas demandé, je pense que l’on peut lui pardonner son pardon, d’autant que pardonner, n’est pas oublier.
Sans ce différend à propos d’un film sur l’esclavage, refusé , Dieudo serait resté dans le rang. Durant 20 ans, il nous a fait rire. Transformer un différend, en talent et business, n’est pas donné à tout le monde, moi, je dis, chapeau l’artiste. Tant mieux si dans ses dénonciations des deux poids deux mesures, il a pu faire prendre conscience à certains, peut-être même, à son corps défendant, de ce deux poids, deux mesures, ignoré par beaucoup. Dieudonné n’a jamais été antisémite, ni raciste, il n’a, au contraire, jamais cessé à travers ses sketchs d’être antiraciste. C’est en celà que je l’ai apprécié. J’aurais certes, espéré un plus grand engagement de sa part ( un engagement politique) en nous dotant d’une structure pour l’égalité humaine et les vrais droits humains, qui nous fait tant défaut. Vu sa popularité, il aurait pu la créer, il ne l’a pas fait ou n’a pu le faire. Je n’apprécie pas, comme beaucoup, je pense, la mega quenelle de la nouvelle année que Dieudo vient de nous faire, mais tirons-en une leçon. Les réactions diverses, de ceux auxquels, il sollicite le pardon, sont intéressantes. Puisse-t-il, ce pardon demandé de Dieudonné, booster nos combats pour l’égalité humaine et les droits humains.
Daniel Milan
Je ne vous connaissais pas, mais j’avoue que votre article sur Dieudonné (ou « prêté » expression qui fait mouche, quand les naïfs voient une démarche « christique » chez ce bouffon) est jubilatoire à mes yeux.
Comment ceux qui l’ont soutenu et « nourri » pendant tant d’années n’ont jamais décelé à quel point il manquait de convictions, à part taper sur tous pour cacher son amertume de métis des débuts ?
Certains ont cru qu’il défendait les valeurs Nationales, alors qu’en fait il rejoignait la cohorte des pauvres « victimes » de la France…
Cette pitoyable pirouette n’est qu’une fuite de plus, et surtout elle montre à quel point l’argent est son moteur, fil conducteur de son comportement erratique.
Il ne lui reste plus qu’à amasser un autre pactole grâce aux gueux français pour aller « entretenir » sa tribu camerounaise en tant que « chef » paternaliste comme Yannick Noah qui nous a bien craché dessus !