Militant doit continuer en entière fidélité à l’œuvre patriotique entreprise par ses fondateurs en décembre 1967. C’est, en effet, grâce au seul soutien de ses abonnés que notre voix nationaliste peut se faire entendre dans notre pays malgré d’innombrables difficultés matérielles provoquées, le plus souvent, par nos adversaires. Ces adversaires, nous les trouvons dans l’ensemble de la classe politicienne, que ce soit à droite comme à gauche, du système en place. Pour les uns, le nationalisme que nous revendiquons signifie la remise en cause de leur conservatisme réactionnaire, le nationalisme étant un socialisme. Pour les autres, cette Identité Nationale et Raciale que nous défendons à tout prix, les empêche d’étendre leur entreprise de subversion internationaliste. Nous sommes intimement persuadés que la voie étroite, dure et périlleuse que nous avons choisie est la seule en mesure de sauver notre peuple et notre nation, en identité de vue et de perspectives politiques avec les autres peuples et les autres nations de notre continent européen. MILITANT est à ce jour l’unique revue française fondée sur la doctrine nationaliste. Sa disparition serait une victoire pour les ennemis de la France et de l’Europe blanche. Militant a besoin de vous, mais vous avez besoin de Militant. Abonnez-vous (modalités en pied de page).
Tenir le cap de la vérité dans un chaos grandissant !
Le chaos qui touche les Etats de PU.E. est lié à l’agonie d’une hégémonie occidentale sous domination américaine : elle cherche désespérément à survivre dans une fuite en avant criminelle et s’inscrivant dans la continuité de trente années de guerres fondées sur des motifs mensongers (couveuses du Koweït, amies de destruction massives de Saddam Hussein, massacres des Albanais au Kosovo par les Serbes, révolution colorée en Syrie, entre autres). Au cotas des trois dernières décennies, les innombrables ingérences américaines dans les affaires intérieures de dizaines de pays n’ont visé qu’a les contraindre à se soumettre aux volontés d’un Etat devenu voyou, car dirigé par un État profond de type mafieux qui manipule les élections états-uniennes, mais aussi européennes pour y installer son personnel. Tout cela alors que se profile l’établissement inéluctable d’un monde multipolaire dont il faut prendre acte et s’insérer pour mieux préserver ses intérêts.
Comme toujours, les hégémonies en déclin sont fort belliqueuses car elles cherchent à compenser par la guerre leur effondrement progressif. Alors que Washington voit ses alliés fidèles comme l’Arabie Séoudite prendre leurs distances, que naissent dans le monde des organisations qui lui échappent, tels les BRICS, l’Organisation de Shanghai (OCS), la Communauté économique eurasienne (CEEA), Biden et sa bande donnent plus que jamais leurs ordres au monde dans une hubris hallucinante, entre autres à la Chine, lui faisant savoir qu’il lui en cuira si elle aide militairement la Russie. Mais de quel droit ? Celui de la démence ?
Actuellement, le conflit en Ukraine laisse apparaître que le but des Occidentaux est de fomenter un « Maidan démocratique » à Moscou. Autrement dit l’installation d’un Eltsine 2 et la dislocation de cette Russie qui a « l’outrecuidance » de leur résister et mieux encore de los combattre avec succès.
Or Washington a averti Kiev qu’il ne dispose pas de « ressources inépuisables » (Reuters). En effet, cet Occident n’a plus les moyens de ses ambitions, l’U.E étant en passe de devenir un « trou noir » de la civilisation. Ethniquement envahi, spirituellement dépravé, l’Occident est en état de déliquescence avancée. Mais outre-Atlantique, ce n’est guère brillant : ainsi, la capacité de production des Abrams est de 12 unités par mois. Une usine sur quatre fonctionne : les travailleurs qualifiés manquent, les compétences, le savoir-faire ont été perdus (en France, ce sont les soudeurs pour le nucléaire qui font défaut). Observons les productions d’obus : 14000 obus par mois aux Etats-Unis et 90000 en 2024. La Russie, en 2022, a quasiment doublé sa production et en produit 275000 par mois. Cela signifie qu’en Europe occidentale, l’Etat n’est plus capable de « faire la guerre », fonction qui, avec la justice, justifie son existence.
Ce chaos est la phase terminale d’une dictature imposant par le matraquage médiatique une pensée unique d’essence satanique aux peuples d’Europe pour les domestiquer et les asservir aux intérêts économiques inchangés d’élites aux affaires depuis des décennies.
Leur pouvoir repose sur un système qui, par métamorphoses successives, s’adapte aux périodes historiques pour étendre en rayonnement et en intensité l’aliénation à la marchandise, mais qui se trouve en phase d’asphyxie car les limites du système prix salaires profits, en son état actuel de développement technique et financier est en passe de s’asphyxier.
La baisse du taux de profit tend à bloquer le système et met en péril ceux dont le pouvoir est lié à ce profit tentent par tous les moyens de le sauvegarder, avec la guerre, vieille recette, et sa suite destruction-reconstruction; avec le Great reset qui vise à créer des activités qu’ils espèrent aptes à relancer les profits en utilisant le flux récit d’un réchauffement climatique d’origine humaine avec tout ce qui en découle : nouveaux secteurs d’activité du type éolien, de filières d’économie « décarbonnée », dans l’espoir de relancer les profits tout en contrôlant les populations par la peur (peur d’une Terre devenue invivable pour l’homme si on ne lutte pas contre le CO2) et par des mesures coercitives « pour leur bien », tels les pass numériques, au premier rang desquels figure le « pass carbone ». Car les ploutocraties qui phagocytent les Etats européens ne se préoccupent plus du bien-être des populations, qu’elles méprisent mais dont elles redoutent le réveil. Et nous nous retrouvons dans une situation où l’Etat, dépossédé de sa souveraineté financière et monétaire, notamment en Europe depuis les années 1970 et surtout depuis Maastricht en 1992, est incapable d’assurer ses fonctions régaliennes et se réduit à une seule fonction : celle du « pénal-carcéral » basé sur son monopole de la violence.
Ces Etats, faillis, délégitimés, nageant dans la dépravation (l’affaire Palmade en étant un symptôme),ayant donné aux GAFAM la clé de nos archives, devenus les instruments de la ploutocratie de la finance globale à travers des laquais du type Macron, se transforment en structures de répression et d’encadrement toujours plus carcéral des populations dont ils redoutent les révoltes alors que leurs territoires sont envahis. Cela fait penser à la fin de l’Empire romain dont la classe dirigeante, confrontée aux invasions barbares, était plus préoccupée d’asservir les paysans et populations actives que de les défendre. Un schéma identique s’est reproduit au IXe siècle, sous les derniers carolingiens, alors que Viking, Magyars et Sarrazins faisaient trembler leur autorité. Nous savons comment cela s’est terminé, sous les coups de ces prédateurs.
Signe de régression, pour faire la guerre, l’Occident a de plus en plus recoins au mercenariat, à la différence du groupe russe Wagner qui relève du corps franc. L’Ukraine le montre. Déliquescent bien avant 2022, le gouvernement mafieux de Zelensky s’appuie sur les groupes paramilitaires, en particulier les sinistres bataillons Azov dont les exactions sur les populations civiles et les prisonniers sont désormais connues. Ces unités ont leur propre mode de financement basé sur les trafics et le racket mafieux des populations locales qu’elles utilisent à l’occasion comme bouclier humain. Elles sont payées par le complexe militaro-médiatique occidental qui retire, lui, un bénéfice de la guerre, comme jadis les Grandes compagnies et dont l’intérêt est de voir les hostilités perdurer.
A ternie, ce schéma menace l’Europe occidentale, vidée de ses moyens économiques et industriels, ruinée, créant les conditions de l’organisation de milices d’autodéfense visant à terme à l’autonomie. D’ailleurs, la violence armée y est déjà présente avec l’économie mafieuse, les zones de non-droit et les trafics de tous ordres qu’elles abritent Or les pouvoirs publics ont de plus en plus de mal à y faire face, comme l’indique les narco-menaces touchant la Belgique et les Pays-Bas en passe eux-mêmes de devenir des narco-États avec la « Macro mafia» ancrée à Anvers et Rotterdam.
L’Europe a perdu ce qui lui lutait d’indépendance avec la guerre en Ukraine. L’attentat contre les gazoducs Nord Stream a, pour un temps au moins, coupé l’Europe carolingienne de la Russie et la soumet à l’autorité de Washington sous la forme d’une dépendance à un gaz de schiste, polluant à extraire et quatre fois plus cher que le gaz russe, menaçant de mettre son économie à bas, dans la mesure où celle-ci reposait sur une énergie à coût réduit Les petto dollar et les privilèges juridiques qui y sont attachés telle l’extraterritorialité du droit américain, le système Swift et le FMI en sont les instruments de domination économique, tandis que les politiques nationales sont harmonisées par les Mc Kinsey de service pour des intérêts transnationaux et que les acteurs économiques sont cornaqués par des « investisseurs » du type BlackRock et Vanguard dont les actifs dépassent les PIB de la France et de l’Allemagne réunis.
De son côté, la Russie a le temps. Contrairement à un Occident rongé par l’anti-civilisation et qui devient une coquille vide industrielle, voulant ignorer que les véritables sources de la richesse matérielle sont l’agriculture et l’industrie, son économie est de type industriel disposant de main d’œuvre formée et, contrairement à celle de la Chine, elle n’est pas financiarisée. Elle est donc relativement solide parce qu’elle est peu dépendante du dollar et s’est délivrée de l’abyssale dette américaine. Par ailleurs elle promeut ces trois piliers de la société européenne traditionnelle, la Famille, la Patrie et l’Eglise, qui ont permis à l’Europe de prospérer.
Dans le chaos qui grandit, nous devons être ce point d’ancrage permettant à la vérité de l’emporter sur le mensonge et l’erreur. Après le chaos, revient l’ordre. Et cet ordre doit être celui qui, éprouvé par l’expérience des siècles, ancré dans la transcendance, assure le développement de sociétés saines, fidèles à leur génie millénaire.
Éditorial de MILITANT, revue nationaliste pour la défense de l’identité française et européenne, fondée par Pierre Bousquet, Pierre Pauty et Jean Castrillo en 1967. Son rédacteur en chef est aujourd’hui André Gandillon, cadre nationaliste et écrivain.
Sommaire :
- Tenir le cap de la vérité dans un chaos grandissant(MILITANT)
- La baisse tendancielle du taux de profit (Maurice GUFFROY)
- Ukraine : paradoxes et non-dits (André GANDILLON)
- L’Ukraine et les juifs (Nicolas OUGAROV)
- Séismes naturels et séismes provoqués (Albert FOEHR)
- Des élites dévaluées (Paul LESURANT)
- Le Poil à gratter
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