Omnia Veritas, 21 €
Le chef de Rex est très connu pour ses nombreux récits de guerre et ses ouvrages plus politiques. Nous vous proposons de le découvrir à travers ce chef d’œuvre de philosophie et de poésie.
Les Âmes qui brûlent ont été écrites peu après la guerre. Ecrites sous la forme d’un journal de bord, Léon Degrelle y explore les profondeurs de son âme, celle d’un héros exilé, d’un chef au mains liées, condamné à l’inaction et à la retraite forcée à même pas 40 ans, par l’issue de la guerre. Il en vient même, au début de l’ouvrage, à se demander si les grandes heures politiques et militaires qu’il a connues au devant de ses troupes ont vraiment eu lieu, s’il n’a pas rêvé.
Degrelle y traite de l’héroïsme, de la guerre, du courage et de l’amitié avec ses camarades de combat. Mais aussi des conséquences de la défaite de l’Europe et de la victoire des forces œuvrant à sa destruction, de l’avenir de l’Europe et du monde blanc, de la chute de la famille et de la perte de la foi en quelque chose de grand. Il analyse justement l’affaiblissement que connaît notre culture depuis 1945 comme une maladie de l’âme.
Cet ouvrage est d’une grande qualité épique et Degrelle y livre des réflexions d’une remarquable acuité.
Extrait :
« Il n’est resté au cœur des vainqueurs passagers de ces enchères stériles que la passion de prendre, de prendre vite, des bouffées de colère qui les dressent contre tous les obstacles et de fades odeurs de déchéance collées à leurs vies saccagées et pourries.
Vains, vidés, les mains ballantes, ils ne voient même pas arriver l’instant où l’œuvre factice de leur temps s’effondrera.
Elle s’effondrera parce qu’elle était contraire aux lois mêmes du cœur, et – disons le grand mot – aux lois de Dieu. Lui seul, si fort qu’on en ait ri, donnait au monde son équilibre, orientait les passions, leur ouvrait les vannes du don complet et de l’amour authentique, indiquait un sens à nos jours, quels que fussent nos bonheurs et nos malheurs.
On pourrait réunir toutes les conférences du monde, rassembler par troupeaux les Chefs d’Etat, les experts économiques et les champions de toutes les techniques. Ils soupèseront. Ils décrèteront.
Mais au fond, ils échoueront car ils passeront à côté de l’essentiel.
La maladie du siècle n’est pas dans le corps.
Le corps est malade parce que l’âme est malade.
C’est elle qu’il fallait, qu’il faudra coûte que coûte guérir et revivifier.
La vraie, la grande révolution à faire est là.
Révolution spirituelle.
Ou faillite du siècle.
Le monde est dans la volonté des âmes qui croient. »
Léon Degrelle.
Disponible sur Arts Enracinés