C’est une erreur d’attribuer à la Révolution l’origine du drapeau tricolore actuel. Son adoption, avant la disposition en trois bandes verticales d’une égale largeur, successivement bleue, blanche, et rouge, comme modèle type pour les drapeaux militaires, se situe sous Napoléon Ier, en 1812. De sorte que ce drapeau, généralisé à la vie civile, est devenu au cours du XIXème siècle l’emblème national, unanimement accepté par les Français.
Il n’y avait rien de tel qu’un drapeau national sous l’Ancien Régime. Le souverain déployait parfois des étendards hérités de ses prédécesseurs et ses successeurs, à leur tour, pouvaient en arborer d’autres à leurs propres couleurs. Toutefois on remarque, tout au long des siècles de la monarchie, que les couleurs dominantes flottantes aux armées furent toujours le bleu, le blanc et le rouge ; depuis la célèbre chape bleue de Saint Martin de Tours, en passant par la bannière de Charlemagne et par l’oriflamme de Saint-Denis, toutes deux rouges, jusqu’à l’étendard blanc de Sainte Jeanne d’Arc. A la veille de 1789 non seulement l’usage des drapeaux et pavillons bleus, rouges et blancs était très répandu en France, mais la combinaison de ces trois couleurs constituait l’uniforme des Gardes-Françaises et avait été utilisée comme livrée royale à plusieurs reprises dans le passé.
Depuis Louis XIV, l’enseigne blanche, insigne du commandement militaire, était devenu propre à la personne du roi, la couleur des Armes royales de France étant toujours le bleu. A la chute de la royauté, l’Emigration adopta la cocarde blanche comme signe de ralliement et l’imposa à la France sous la forme du drapeau blanc au moment de la Restauration en 1814-1815. Jusqu’en 1830. Pendant cette période était considéré comme un crime le fait d’arborer le drapeau tricolore.
Lorsqu’éclata la révolution de 1841, qui renversa Louis-Philippe « roi des Français », les insurgés exigèrent le remplacement du drapeau tricolore par le drapeau rouge. Ils ne l’obtinrent pas, tandis qu’un drapeau bleu, rouge, blanc, était reconnu officiellement pendant peu de temps. En 1871, la Commune de Paris déploya le drapeau rouge jusqu’à son écrasement. La même année, un prétendant royaliste avait toutes les chances d’être proclamé roi de France mais, par sa volonté obstinée bien qu’injustifiée de rétablir le drapeau blanc à la place du tricolore, il causa la venue de la IIIe République. Les ultimes tentatives de substitution des trois couleurs nationales échouèrent ainsi.
En 1955 est apparu, en compétition avec le drapeau tricolore français, un drapeau monocolore supranational. Ce drapeau de couleur bleu pâle, qui porte en son centre douze étoiles jaunes formant un cercle, était une initiative du Conseil de l’Europe, d’une Europe idéologique ne tenant pas compte de la diversité des caractères nationaux et religieux, se voulant la réalisation partielle du mythe insensé de la Tour de Babel à l’échelle de la terre entière. Et maintenant, en France, ce pavillon inopportun flotte désormais en partie avec le tricolore et figure en priorité sur les écrans de télévision lors des allocutions présidentielles.
Halte-là ! Il est dans la nature des nationalistes français, français avant tout, ni républicanistes ni royalistes d’assurer ensemble la sauvegarde et la transmission du drapeau. Par eux, la patrie restera une et tricolore, redeviendra blanche et chrétienne.
Effectivement, ces trois couleurs ont été utilisées par la monarchie (Le bleu sous Henri IV, le blanc sous Sainte Jeanne d’Arc et le rouge pour…), pour ceux qui aiment la symbolique, on y retrouve un vestige de la Très-Sainte-Trinité : le bleu pour le Père, le rouge pour le Fils et le blanc au milieu pour le Saint Esprit (Amour réciproque et consubstantiel qui existe entre le Père et le Fils, pour les Orthodoxes, il procède uniquement du Père). Le Cœur qui a été ajouté par les « Tradis » post Vatican II est du à l’insistance du futur maréchal Foch en 1918, Généralisme en chef des armées alliés, drapeau qui fut consacré. A ce sujet, il y eut un Gesta Dei per Francos, la dernière offensive allemande de Ludendorff en 1918 fut stoppée…
Merci pour cet excellent commentaire extrêmement pertinent
Petite inadvertance ou simple erreur, Louis-Philippe fut déposé en 1848 et non en 1814. C’est Napoléon Ier qui fut renversé à cette date.
« Les nationalistes français (…) ni républicanistes, ni royalistes »…
Cette phrase me laisse pour le moins perplexe.
Que la république n’ait rien à voir avec la France, c’est évident, puisque cette institution, d’inspiration maçonnique et supra-nationale, en a été le reniement.
Par contre, historiquement, c’est bien sur la royauté chrétienne qu’a débuté la France avec Clovis.
Alors moi, oui, je suis royaliste. Et je considére que c’est à cela qu’on reconnaît un nationaliste éclairé et sincère. Pour la bonne compréhension de mon propos, je préciserai ici que je parle de la monarchie de droit divin telle qu’elle a existé en France justement. Je ne parle pas de ces trucs de merde que sont les monarchies de tapisserie dans lesquelles les rois ne gouvernent pas.
Absolument !
C’est LOUIS XVI qui adopta comme drapeau du « Roi des Français », ce drapeau BBR avec le blanc au centre entre les deux couleurs de Paris (St-Denis et St-Martin. Ceci est formalise noir sur blanc dans la Constitution de 1791 (Monarchie Constitutionnelle). Anecdote non sans gravité : l’arrestation du Roi à Varennes sur le territoire du Royaume est une violation outrancière caractérisée de la Constitution !!!
Le tricolore a été reconnu et accepté par Louis XVI. Si nous devons revenir dessus ce sera pour l’adopter avec le Sacré Cœur au milieu du blanc, ou alors le drapeau blanc avec le Sacré cœur.
Baudouin
Entièrement d’accord.
Cette opposition entre République et Royauté est un vrai problème !
La République ? Allons donc… Le vérité est qu’il n’y a jamais eu une « République Française », mais une OCCUPATION de la France par une forme de mondialisme antinational qui s’appelle République !
En douteriez-vous que la définition qu’en donne Edmond de Rothschild devrait vous éclairer :
« Le verrou qu’il faut faire sauter, à présent, c’est la Nation. ET PAR LA NOTRE CONCEPTION DE LA REPUBLIQUE » (Revue « Entreprendre » du 18/07/1970).
République intimement liée à l’universalisme maçonnique, comme le confirme le Grand Maître du Grand Orient Alain Bauer : « La maçonnerie est la RELIGION DE LA REPUBLIQUE » (CNews, 27/09/2020).
Répétons-le en toute certitude, puisque ce sont eux-mêmes qui le révèlent imprudemment :
Prétendre qu’il existe une République Française relève de ce « Viol des Foules par la propagande politique » dénoncé par le Politologue Serge Tchakhotine. CE QU’ON NOUS IMPOSE EN FRANCE EST UN VECTEUR DE DESTRUCTION DE LA NATION QUI S’APPELLE REPUBLIQUE !
Mais que penser du Royalisme ? Au plan du principe, le monarchisme est enthousiasmant pour plusieurs raisons, et notamment parce qu’il évoque les pages les plus glorieuses de notre Histoire. Au point que l’on puisse clamer haut et fort que nos Monarques ont « fait » la France.
Mais c’est au plan des enseignements de l’Histoire récente que les doutes nous assaillent…
– En quoi la famille régnante de Grande-Bretagne est-elle utile à son peuple, génocidé par un remplacement migratoire tel que les maires des plus grandes villes et hommes politique de premier plan sont d’origine étrangère ? A-t-on jamais entendu la moindre protestation de la Reine puis de son successeur ? N’est-il pas évident qu’au contraire, tout ce décorum royal est l’alibi des financiers apatrides de la CITY pour conserver aux Anglais l’illusion d’une identité nationale condamnée à disparaître ?
– Et que penser des Rois d’Espagne, mis sur le trône par Franco, mais qui se sont empressés de trahir à la fois leur bienfaiteur et leur peuple livré à la gay pride, au mariage gay, à la pornographie, à l’avortement, à l’accueil des migrants, ni plus ni moins qu’en France ?
– Et en va-t-il autrement des Rois de Belgique, de Hollande et autres figurants inutiles ?
Comme quoi on ne peut que constater amèrement le caractère illusoire du PRINCIPE monarchique, ne résistant pas à une confrontation avec le réel.
Confrontation avec la réalité qui nous démontre au contraire que ce n’est pas dans le luxe ostentatoire des Palais Royaux que se manifestent les conducteurs de peuples. C’est la confrontation violente qui permet aux personnalités exceptionnelles de s’imposer par leurs résultats et leurs mérites. Ainsi en fut-il d’un Franco ou d’un Pétain qui se manifestèrent dans des circonstances dramatiques.
L’historien Arnold Toynbee l’a amplement démontré : C’est face aux défis de l’Histoire que les hommes se révèlent. Défis de l’histoire qui semblent s’annoncer… et ce ne peut être qu’à notre avantage.
La République anti-Française !
La monarchie royale et catholique française n’a rien à voir avec les autres « royautés ». Seule la France est fille aînée de l’Eglise et son Roy est le lieutenant de Dieu sur Terre.
La France est catholique par naissance, essence et destinée; la vraie Religion catholique est son âme et celle de son peuple. Sans elle plus de France et de Français. La République est une œuvre de destruction de la France !
L’Eglide aura bientôt 2.000 ans, er la monarchie française royale et catholique, de Clovis à Louis XIX et Henri V dura plus de mille ans, trois dynastie du même sans et lignage, avec 33 rois reignants ! Chaque dynastie s’est achevé par le règne successif de 3 frères…
Votre commentaire, d’une qualité certaine et indéniable, vous honore Mr Le Perlier. Merci pour vos interventions très souvent justes, pertinentes et fort intéressantes.
Passez une excellente journée, même sous la grisaille républicaine…..
. Bleu, Blanc, Rouge , c’est devenu notre emblème, depuis… peu importe…
. L’origine de la France , c’est : Clovis, et
sa conversion au Christ, événement premier fondateur.
. La France doit rester elle-même, avant
tout.
. Et sa politique doit suivre,souveraineté
d’abord, aucune inféodation à quiconque…
. Ce n’est pas la laïcité,qui sauvegardera
sa totale et indispensable indépendance,vis-
à-vis des autres nations , mais son identité
chrétienne,principalement catholique, qui lui
vaut d’être la « fille aînée de l’Eglise catholi-
que»,dont nos rois ont toujours été les chefs.
. Nos rois ont été les seuls dignes de ce
titre et de cette fonction, et , aujourd’hui, le
plus digne et direct héritier de cette charge
est Louis de Bourbon, le plus direct héritier
de Louis XIV,sans aucune discussion,ni aucun
soupçon d’inique ni suspecte usurpation.
. Telle est mon actuelle et plus certaine conviction.
Si la révolution dite française n’avait pas eu lieu, le drapeau national aurait été celui des armes de la France, c’est à dire d’azur à trois fleurs de lys d’or. C’est pourquoi beaucoup de nationalistes l’arborent aujourd’hui…
FDV
La République est anti-Française !
La monarchie royale et catholique française n’a rien à voir avec les autres « royautés ». Seule la France est fille aînée de l’Eglise et son Roy est le lieutenant de Dieu sur Terre.
La France est catholique par naissance, essence et destinée; la vraie Religion catholique est son âme et celle de son peuple. Sans elle plus de France et de Français. La République est une œuvre de destruction de la France !
L’Eglise aura bientôt 2.000 ans, et la monarchie française royale et catholique, de Clovis à Louis XIX et Henri V dura plus de mille ans, trois dynasties du même sang et même parentèle, avec 33 rois reignants ! Chaque dynastie, s’est achevé par le règne successif de 3 frères…Et au milieu Louis XII.
Si la France redevient catholique est retrouvera un vrai Roy, au service du Christ-Roy; si les Français s’obstinnent dans les hérésies, ils continueront d’avoir de faux rois, de mauvais dirigeants à la botte de leurs bourreaux, et paieront les conséquences de leurs désordres jusqu’à ce qu’ils reviennent à la Vérité de gré ou de douleurs.
LA FRANCE FUT ACTEE PAR LE PACTE DE REIMS
La France fut actée par le Baptême de Clovis le 25 décembre 496, c’est-à-dire elle reçut sa matière et sa forme, son principe est le Pacte de Reims, qui stipule que tant qu’elle sera fidèle à œuvrer pour Dieu, la Gloire de Dieu et le salut des âmes, elle connaîtra gloire et prospérité et quand elle s’en écartera, elle en sera durement châtiée, depuis 1789 nous vivons sous le règne de l’anti-France, c’est-à-dire sous l’égide d’une « République » d’essence judéo-maçonnique, sa forme.
Mais, même après le régicide du peuple français de 1793, Dieu dans son Infinie Miséricorde accorde des « gesta » à notre peuple tant au niveau temporel que spirituel.
La transmission davidique à la monarchie française, un gesta Dei per francos (sa matière et sa forme).
La naissance de la royauté française commence bien le 25 décembre 496, et non pas en 987 avec l’élection d’Hugues Capet (939-996) comme le pensent les maurassiens ; ce baptême désiré par l’action incroyable des saint Rémi, Saint Vaast et de l’amour de sa femme, Sainte Clotilde, princesse Burgonde convertie au catholicisme. Rémi était pour Clovis ce que le prophète Samuel était au jeune roi David, cette royauté française est le relais de la royauté davidique, mais attention, avec un intermédiaire, vrai Dieu et vrai homme incarné, hypostase remise en doute par la plupart des hérésies. Le Christ, vrai Dieu incarné rétablit cette transmission davidique à cette nouvelle royauté, à cette nouvelle race provenant de la Gentilité. Cette retransmission se fait donc par le Christ, Jésus Incarné mort et ressuscité et qui parachève le mosaïsme, ce qui fait que celui-ci est mort et enterré avec le Christ et on ne peut plus dire judéo-chrétien. Ce judaïsme est mort, il a été utile avant le Christ, c’est le Christ qui parachève de par soi-même la transition entre l’Ancien Testament et le Nouveau et ouvre son enseignement à toute la Gentilité et non plus au seul Peuple Elu. Cette Royauté française, à partir de Clovis et sous l’action de l’action de l’Evêque Saint Rémi est une transmission, l’incarnation d’une nouvelle royauté qui passe à une étape supérieure dans le cadre de la Nouvelle Alliance et Sainte Jeanne d’Arc est là pour rappeler le fameux baptême de Clovis qui est l’élément clef qui instaure la Royauté du Christ sur la France, pour Pierre Hillard cette France est embryonnaire et sa marque matérielle serait la fameuse bataille de Bouvines du 27 juillet 1214, et sur ce point, je ne suis pas d’accord, car le « Le Pacte de Reims », c’est l’acte, la forme, il nous faut comprendre ici le concept clef d’hylémorphisme de la philosophie aristotélicienne de matière et de forme, la puissance et l’acte.
NB: Le lys est le symbole de la dynastie davidique qui a beaucoup de significations et l’abeille qui est le symbole napoléonien ressemble étrangement au lys retourné…
Un point de vue très intéressant de Mr l’abbé Rioult entre le « Gott mit uns » et le « Gesta Dei per francos »
Sacré-Cœur – Conclusion – Pour une vraie dévotion au Sacré-Cœur en tout temps – 9-9 – Abbé Rioult
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La Sapiniere
Le Sacré-Cœur, le « Grand Siècle » & le 5e âge de l’Église… — Plus de vidéos et d’articles sur le site : http://www.lasapiniere.info/