Avertissement : Le texte ci-après mérite d’être saisi dans sa subtilité, bien qu’il ne s’adonne pas à discourir de détails pratiques, avant d’être pris par le lecteur comme une vexation.
Aux premières heures du XXIème siècle, il y avait longtemps que l’« anarchie dans le monde », la « débandade du monde blanc », la « désertion à travers l’univers », « la décomposition des mœurs, la chute de la patrie, la chute de la famille, la chute de l’ordre social » étaient consommées, et Degrelle l’avait déjà déploré dans un discours poignant.
Nées dans les temps de décadence, les nouvelles générations furent nourries abondamment avec à peu près tout ce que l’on peut imaginer de nourriture, à l’exception de la seule véritablement essentielle, à savoir la sève spirituelle de notre nation, dont ils furent sevrés sans y avoir jamais goûté.
La parole qu’eut Léon Degrelle au sujet du matérialisme et de la société de consommation est heureuse :
« La petite Europe misérable d’aujourd’hui, de ce Marché commun étriqué, ça peut pas donner le bonheur aux hommes ! ».
Cette parole est heureuse car elle est vraie et s’est vue confirmée. En effet, parmi ceux qui ont grandi dans la privation de toute idée d’héroïsme, de transcendance et de grandeur, certains furent pris d’un malaise difficile à articuler, et firent l’épreuve d’une crise intérieure face au monde moderne.
Sans pouvoir distinguer la cause de leur agitation, ils sentirent un foyer de rébellion embraser leur cœur ; mais l’effroi que provoque le sentiment d’isolement gagne rapidement l’agneau qui prétend s’insurger contre le troupeau dont il est issu. Il ne peut rester seul, mais il sait en tout cas qu’il ne veut plus suivre la direction prise par ses pairs. Il lui faut donc créer de lui-même, à la force de sa volonté, quelque chose puisqu’il ne connaît rien d’autre.
Il finira bien par trouver d’autres camarades au sein de sa génération. Il sentira leurs cœurs battre à l’unisson avec le sien, il sentira cette émotion commune, cet instinct d’opposition au mouvement de la masse. Ils formeront peut-être une bande, dans une ville, et construiront, à force de volontarisme, leur propre identité.
Ils se choisiront par exemple un nom particulier, sans doute fort sympathique ; ils auront leurs références, leurs marques de vêtements et de baskets, leurs coupes de cheveux, leurs groupes de chanteurs préférés, un bar pour se réunir, et ils auront leur propre langage, leur propre vocabulaire pour discuter de leurs activités.
L’idée en elle-même est loin d’être blâmable, car on n’ignore pas les enseignements d’Aristote et de la nature impunément. Si l’homme est sociable il lui faut une communauté humaine, si l’homme est politique il lui faut partager ses valeurs avec d’autres semblables.
Cette tentative, non conscientisée, non planifiée, non théorisée, de reconstruire une petite société distincte de l’a-société moderne, n’est au fond que l’opération de survie d’individus qui sentent que la mort les tient s’ils ne se regroupent pas. La chose est salvatrice, sans doute à un niveau individuel et de prime abord, mais la petite communauté se trouve, bien souvent hélas, très rapidement limitée. Le progrès amorcé dans la reconstruction de quelque chose où il semblait n’y avoir plus rien s’essouffle souvent pour se mourir d’une fâcheuse ankylose.
L’effort est louable, mais sans renouer avec l’élévation de l’esprit cher à Alexis Carrel, ces petits groupes – en réalité réactionnaires dans leur démarche – sont destinés à stagner dans une certaine médiocrité, campés à mi-chemin entre le suicide de la masse et la Révolution-Nationale.
Nous voulons apporter une critique constructive et bienveillante à l’égard des groupes qui font la promotion de leur propre sous-culture tout en négligeant de s’éduquer et de s’abreuver aux sources de la culture qui est la leur, c’est-à-dire la culture française, laquelle dépasse le cadre de ces petits groupes et de leurs activités.
Nous constatons que bien souvent les marques de vêtement choisies pour faire office de code vestimentaire n’ont rien de produits d’entreprises nationalistes et ne sont choisies que pour des raisons d’esthétique ou de pur goût personnel pour être portées comme des symboles politiques, ce qu’elles ne sont pas en soi : dès lors il ne convient pas d’en faire un élément définitionnel du militant type.
Souvent aussi, certaines musiques prônées comme modèles sont d’un mauvais goût crasseux et abêtissant, loin de tout ce que l’Europe a pu produire au cours des siècles de civilisation (si l’on excepte les hurlements proférés par les Berserker, à condition encore de les admettre comme une forme d’art nordique – ce qui est largement contestable). Il en est ainsi des marques et des musiques, il en est ainsi d’un certain nombre d’autres choix de référence.
On nous accusera sans doute de ne pas saisir la modernité et de prôner un retour en arrière. Ce n’est pourtant pas notre propos : l’Europe est une force créatrice, et ses enfants ont toujours eu le talent et le goût de l’invention. La modernité offre des horizons nouveaux qu’il faut exploiter. Il n’est pas question de régression ; bien au contraire nous appelons de nos vœux une progression.
Encore faut-il distinguer dans l’innovation ce qui relève du progrès réel de ce qui relève du pur appauvrissement. Il n’est pas certain que les inventions de la sous-culture des groupes que nous évoquons soient systématiquement un enrichissement quelconque pour la France et pour les Français. L’inspiration est souvent puisée dans le monde moderne, lui même aseptisé, et ce ne sont que de petites injections d’un enracinement souvent mal défini et incomplet qu’on exerce pour lui donner quelque saveur.
Cette sous-culture en sa dimension en fait rétrograde doit être jugée néfaste en ce qu’elle participe à l’oubli de la culture française qui va de pair avec le refus de participer au lancement d’un véritable renouveau de la culture.
La sous-culture est la marque criante de la perte d’identité profonde de ceux qui s’en font les mannequins. Tel du prêt à porter, elle pêche par manque de caractère. Elle démontre l’échec de la démarche de réenracinement et de réorganisation du monde du fait de l’attachement à la modernité – entendue ici comme étant synonyme de médiocrité et non au sens des perspectives fabuleuses qu’elle a à offrir au niveau technique – puisque cette démarche n’aboutit pas et demeure stérile.
Le beau, le bien et le vrai ne sont pas mis en avant pour eux-mêmes dans ces groupes, l’utilité l’emportant sur la noblesse. Le phénomène de sous-culture s’apparente davantage à une quête irréfléchie, tendant à combler le vide que la marginalisation par rapport à l’a-société a laissé derrière elle. Le malheur tient dans le fait qu’à défaut d’édification spirituelle, on se retrouve acculé de facto à combler le vide avec du vide, à s’ériger en opposant sans rompre radicalement avec le système contre lequel on prétend faire une Révolution.
On saisit que cette atrophie au niveau culturel constitue un véritable handicap dans le combat résolument et intégralement révolutionnaire.
Plus encore, c’est un obstacle au tissage d’un lien d’amitié profond entre les camarades, qui dépasse et transcende, purifie et perfectionne les âmes en les faisant brûler de la même flamme spirituelle. Car l’amitié requiert un bien commun entre les amis, et la qualité d’une amitié se mesure par rapport à la qualité du bien commun des amis. Il va de soi que le partage d’une marque de polo ou de baskets ne peut être comparé en valeur au partage d’un hymne traditionnel, non seulement chanté en commun mais encore chanté autrefois par les aïeux communs.
Cependant, et au risque de se répéter pour nous défendre des accusations classiques de mentalité nostalgique, il ne s’agit pas de faire revivre le passé en se contentant de reprendre tout ce qui a été fait sans rien y ajouter : il s’agit de continuer l’œuvre des français et de s’inscrire réellement, et non pas seulement sur le papier, dans notre tradition, ce qui signifie boire aux racines pour monter vers les cieux. Aussi, les initiatives culturelles ou artistiques qui s’ordonnent à ces considérations doivent être encouragées, au préjudice et au détriment de la sous-culture qui n’a pas vocation à s’instituer modèle de culture nationaliste mais à disparaître.
Ce bannissement du phénomène de sous-culture est exigé par la radicalisation politique des individus. Ce n’est pas un hasard si le terme de radicalisation renvoie à celui de racine (radix en latin) : après avoir admis son malaise face à la décadence, l’individu doit le formuler en termes rationnels, remonter à ses causes et accepter pleinement la succession en tant qu’héritier de France. Il se refonde et se recrée alors en prenant appui sur ses racines. Il fait la révolution en lui-même. Il fait sienne son identité, il fait sien son merveilleux héritage. Le voilà conscient de ce qu’il est, animé d’une ardeur nouvelle, irrésistible, implacable. Il ne pourrait alors se contenter de l’indigence de la culture de camaraderie urbaine. Il faut voir plus grand et plus loin, et faire la Révolution nationale, c’est-à-dire une Révolution à tous les niveaux, politiques, mais aussi spirituels et culturels afin d’enflammer les âmes des hommes pour un idéal d’ordre nouveau.
Si nous n’exigeons pas absolument l’abandon de toutes les formes de sous-cultures – conséquences inéluctables de l’union d’éléments disparates – nous souhaitons ardemment que nos braves camarades saisissent la nécessité d’un renouveau culturel apte à transcender les hommes et à les grandir. Nous les convions à s’en faire les champions en incarnant le type d’homme nouveau que le nationalisme impose comme modèle. Nous souhaitons éprouver autre chose que de la colère et des sentiments confus.
Nous souhaitons construire la France de demain.
Ce qui manque principalement c’ est la TRANSCENDANCE ….La religiosité : ce qui relie… sinon nous sommes dans une humanité égocentrique et menacée par l’ hybris….condamnée à un suicide collectif ….Nous sommes tenus en haleine, à un tournant de notre Histoire : quel va être l’ élément décisif qui va nous faire basculer de l’ AUTRE CÔTÉ ?!…..
Tu as vu la gueule de l’Eglise…. traditionnaliste compris qui a envie d’y aller?
L’effondrement de tous est inévitable et meme souhaitable!
Facile à dire mais que faire alors ?
S’intéresser à la théorie du Quantum : Ecouter Bernardo Kastrup et Tom (du clan) Campbell ils ont des podcasts qui permettent d’éviter Google et ses 400 pub à la minute .
Les Faf fashion ont le temps d’évoluer, pour certains ,vers du plus sérieux ,il ne faut pas les décourager dans leurs recherches ,c’est pas si grave que ça s’ils sont parfois ridicules .
Apprendre les Runes ça entraine d’autres recherches et c’est comme ça qu’on devient moins superficiel , méme si ça fait mal aux puristes .Voici 75 ans que nous pataugons dans la fange , nous n’allons pas faire des manières parceque quelques gamins se découvrent des racines par des rituels artificiels et des exhibitions qui n’ont rien à voir avec la réalité .Ils vont grandir je l’espère .C’est juste mon opinion simpliste .
Et puis qui seraient les modèles du Futur « Homme NOuveau » en France d’aujourd’hui ? Mystère .
Rochedy a posté une vidéo /UT sur le NS et la création de la Vraie Ecologie , je le trouve intéressant .
Et quand nous voyons ce qu’il y a en face, ce que trente ans de victoire des autres ont donné… Cette anarchie dans le monde… Cette débandade du monde blanc… Cette désertion à travers l’univers… Quand nous voyons dans nos propres pays la décomposition des mœurs, la chute de la patrie, la chute de la famille, la chute de l’ordre social… Quand nous voyons cet appétit des biens matériels qui a succédé à la grande flamme de l’idéal qui nous animait… Eh bien, vraiment, entre les deux, nous avions choisi le bon côté !
Léon Degrelle… persiste et signe (octobre 1976)
Monsieur Degrelle avait choisi « le bon côté »?! Certainement pas! Le Nazisme était une idéologie strictement Pangermaniste et suprémaciste allemande, et au sein d’une Europe hitlérienne, les Français et tous les Blancs non-germains et non-nordiques, en particulier les Slaves, voués en grande partie à l’esclavage, puis à l’extermination…auraient été littéralement été traités comme des chiens! Les discours de guerre du très sinistre Reichführer-SS Heinrich Himmler, et de Hitler lui-même, ne laissent absolument aucun doute à ce sujet!
Ah ,parceque nous ne serions pas des esclaves aujourd’hui ? Et en voie d’extermination non plus ? C’est vrai que nous n’avons pas eu à apprendre l’Allemand qui s’avère étre plutot difficile à assimiler ce qui fut un avantage pour certains
L »Arabe c’est plus simple il est vrai .Surtout l’écriture .
Merci à cette sympathique Hilda.
Mais il faut distinguer deux objectifs :
1 – Les valeurs de conservation de notre culture.
2 – Les objectifs immédiats de combat.
– Ces valeurs, encore faudrait-il que, dans un hypothétique avenir, existe encore un peuple de France pour les maintenir et les faire évoluer…
– Mais ces objectifs – EUX ! – sont immédiats… urgents à atteindre… car le bateau France fait eau de toutes parts, menacé à très court terme de génocide par submersion migratoire et métissage généralisé.
Loin de faire la fine bouche concernant le degré d’implication culturelle des uns ou des autres, il faut donc se regrouper pour colmater en urgence les voies d’eau.
Voies d’eau qui se résument – répétons-le inlassablement ! – en une seule formule : génocide par submersion migratoire.
Alors, peu importent les moyens ou les hommes : plutôt que de les clouer stupidement au pilori en, fonction de leurs ambitions, de leurs reniements stériles, de leurs origines douteuses, UTILISONS-LES !
OUI ! Utilisons-les pour tenter de reprendre le pouvoir que nous avons perdu depuis tellement longtemps. Nous ferons le ménage après !
Tous ceux qui ont pris le contrôle de leurs pays, en Allemagne Nationale Socialiste, en Union Soviétique, voire en Algérie, ont agi de cette manière, ne prenant le pouvoir qu’en un deuxième temps.
Après avoir utilisé à foison des idiots utiles pour faire trébucher leurs adversaires.
Zemmour ? Marine Le Pen ? Le Général Martinez ? Qui d’autre ?
Ne les discriminons pas… Utilisons ce qui peut être utilisé…
MAIS PREPARONS-NOUS POUR LA SUITE !
Hétérotélie : les plans supposés et largement surévalués de Colonisation allemande à l’Est n’auraient pas tenu devant la réalité des situations régionales. Une victoire des forces de l’Axe n’aurait pas apporté le bonheur aux peuples de l’Est mais ses conséquences n’auraient pas été pires que ce qu’ils ont connu depuis 1944. Cela dit, l’idée d’Europe n’avait pas encore fait son chemin dans les camps « nationalistes », toujours plus enclins à valoriser leurs Etats qu’à innover. Le drame de cette guerre 1939-1945 est qu’elle a commencé comme un conflit classique (jeu de l’Angleterre, persécution des minorités nationales, frontières mal tracées vingt ans plus tôt, propagandes nationalistes sommaires) et qu’elle a acquis des dimensions nouvelles, inédites. Une nouvelle génération aurait-elle pu adopter de nouvelles orientations ? Nous ne le saurons jamais.
L’enracinement ? C’est d’abord dans les petites communautés qu’il se constate. Les « romans nationaux » élaborés à l’échelle d’un grand Etat sont assez souvent fallacieux. Je constate que ceux qui, en France, parlent d' »enracinement » n’ont généralement qu’un idée sommaire de ce dont il s’agit. Depuis deux siècles au moins les écoles et les politiques (y compris à Droite) ont tout fait pour parisianiser les populations, ne laissant que des individus interchangeables et un pays sans traditions vraies.
Les modes vestimentaires et musicales sont des marqueurs identitaires. Parfois leur artificialité peut faire sourire (passons sur les détails), mais chaque génération doit inventer son mode d’accès à un soi collectif. Ce n’est peut-être pas toujours efficace. Le pire est certainement une certaine complaisance dans l’enfermement, le goût d’un entre-soi qui ne rayonne pas. C’est beaucoup moins une question de doctrine que de mentalité(s).
Le seul avenir praticable, le combat politique ne pouvant espérer de résultats que locaux (élections municipales, rassemblement type Callac) et le combat culturel ne sortant pas de cercles fermés, est de former des petites communautés à la base, des cellules organiquement articulées. Mais ça ne se décrète pas…
Le « militant faf » ou le « faf militant » est-il dans le peuple comme un poisson dans l’eau ?
Il faudrait ouvrir une rubrique « expériences », pour être juste.