[Le zugzwang est une situation dans le jeu d’échecs dans laquelle le joueur n’a aucun mouvement favorable possible – toute action qu’ils fera entraînera une détérioration imminente de sa position sur le plateau de jeu.]
Constatant la déroute que l’armée ukrainienne subit sur les champs de bataille face aux forces russes, les décideurs du camp politico-militaire de l’Occident collectif plongent en état de panique opérationnelle, les poussant à faire monter les enchères et à prendre une voie sans issue.
Les mythes et la réalité
De même que durant la Seconde Guerre mondiale, quand la quasi-intégralité des pays qui composeront plus tard l’Union Européenne a participé à l’effort de guerre du IIIe Reich envahissant l’URSS, ces mêmes pays aujourd’hui, le monde anglo-saxon en plus, sont en train de produire un effort de guerre face à Moscou, un effort d’envergure jamais vu dans le monde depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Néanmoins, constatant l’insuffisance des aides accordées à l’Ukraine pour contrer efficacement l’initiative militaire russe, dès février 2022, les responsables politiques ukrainiens et ceux des pays de l’OTAN essaient de la combler en faisant un effort remarquable dans le domaine de la communication et de la propagande, destiné non seulement à l’opinion de leur propre électorat, mais également en direction de la Russie et de ses alliés, afin d’essayer de les décourager dans la poursuite des démarches qu’ils entreprennent.
Les campagnes de communication ont été fort nombreuses et se sont enchaînées, l’une après l’autre. L’une des dernières est celle du mois de mars, quand le président tchèque Petr Pavel a annoncé la disponibilité de près de 800 000 obus qui pourraient être livrés à l’Ukraine « dans les semaines à venir ». Le monde a retenu son souffle en attendant l’apparition de cette manne venue de nulle part et en supposant l’existence d’un redoutable potentiel militaro-industriel dissimulé jusqu’à présent. Forte a été la déception des bénéficiaires de la fameuse livraison, heurtés à la réalité au terme des semaines écoulées : la campagne de communication tchèque, comme tant d’autres avant elle, s’est avérée tout à fait mensongère.
Toutefois, il faut faire preuve d’indulgence envers le président de la République Tchèque qui a, peut-être tout simplement confondu la réalité actuelle avec le glorieux passé de l’état qu’il dirige. Notamment, selon les statistiques allemandes, par exemple pour l’année 1944, la Tchécoslovaquie avait belle et bien été l’un des éléments-clés dans l’approvisionnement militaire de la première puissance militaire de l’Europe de l’époque. Chaque mois (i) de l’année 1944 les 857 usines d’armements tchèques ont livré au IIIe Reich plus de 600 000 obus d’artillerie et 900 000 obus antiaériens, et également près de 800 wagons ferroviaires de bombes aériennes, 1 000 tonnes de poudre et 15 millions de cartouches. Sans compter une énorme quantité de chars, d’avions, de canons, d’armes légères (30 000 fusils, 11 000 pistolets, 3 000 mitrailleuses) et tant d’autres matériels et équipements militaires indispensables dans la grande lutte contre les ennemis du « Reich ».
Le président Petr Pavel devrait se réconcilier avec la réalité : au moment de l’invasion de l’URSS en 1941, son pays était capable d’assurer 1/3 du total d’armes et de munitions dont disposait l’armée allemande. Ce moment semble bien révolu.
De son côté, contrairement à ses homologues occidentaux, la Fédération de Russie a toujours eu tendance à ne pas abuser des outils propres aux professionnels du marketing et à rester dans le réel, laissant même sous-estimer ses propres capacités et ne les dévoilant que sur la base des faits accomplis.
Aujourd’hui, la Russie produit dans les 250 000 obus par mois, soit près de 3 millions par an, ce qui est, pratiquement le triple des capacités de production d’obus de l’ensemble des pays du bloc « atlantiste », selon les renseignements de l’OTAN et non pas les déclarations russes. Et sans prendre en compte ni les livraisons de munitions des pays-partenaires de la Russie, dont les volumes sont inconnus, mais estimés comme très considérables, ni le fait que l’industrie militaire russe n’est qu’au stade de son déploiement, avec le pic de production prévu pour l’année 2025.
Une autre réalité soigneusement minimisée par les pouvoirs occidentaux auprès de leur public – une réalité sans équivoque : durant la Seconde Guerre mondiale, la Russie a engagé 60% de son PIB dans ses importations. Aujourd’hui, sans rappeler que l’économie russe se porte incomparablement mieux par rapport à ce qui était prévu même chez les plus pessimistes des « otaniens », que ses finances publiques continuent à être seines et que la dette publique est négligeable ; sans rappeler que la Russie est tout sauf isolée sur la scène internationale ; que l’industrie de l’armement russe a démultiplié sa production par 3 en un an, à ce jour, la Fédération de Russie n’a engagé que 6% de son PIB dans l’effort de guerre face à l’Otan sur le territoire de l’Ukraine, soit 10 fois moins que par le passé face à l’Allemagne.
La raison est très simple : les algorithmes démontrent qu’il est nul besoin de le faire pour arriver à des objectifs préétablis. Néanmoins, en cas de nécessité absolue, ce n’est pas la fabrication de centaines, mais de milliers de chars et d’avions de combat de la dernière génération par an qui peut, industriellement, être mise en place dans des délais relativement restreints. De même, cela sera non pas des centaines de milliers, mais des millions de soldats supplémentaires au front – ce qui n’est pas une mission impossible avec une population supérieure à 146 millions d’habitants.
Le 24 avril, le président américain Joe Biden a approuvé le projet de loi sur l’allocation de l’aide militaire à l’Ukraine à hauteur de 56 milliards d’euros. De son côté, le Kremlin a adapté son économie aux besoins militaires, en augmentant ses dépenses de défense de 3,9% en 2023 à 6% du PIB pour l’année 2024.
L’agence Bloomberg, en faisant référence à des copies de projets de plans budgétaires russes, indique que les dépenses de défense de Moscou ont augmenté de 6,4 billions à 10,8 billions de roubles – soit près de 106 milliards d’euros. Dans l’année 2021 d’avant-guerre, les dépenses de défense de Moscou étaient 2,5 fois inférieures à celles d’aujourd’hui. A titre de comparaison, en France, la loi de programmation militaire 2024-2030, promulguée en août 2023, prévoit 413 milliards d’euros de dépenses de défense sur les sept prochaines années.
Afin de ne pas commettre d’erreur lors de l’évaluation de la parité et de la proportionnalité des investissements dans le secteur de défense en général et, dans le conflit en Ukraine, en particulier, il est important de prendre en compte un élément-clé : si l’industrie militaire occidentale est régie principalement par la recherche des profits – de la même manière que l’industrie civile – la situation dans ce secteur est radicalement différente en Russie : l’intégralité des entreprises de défense se situent directement sous le contrôle de l’État, ce qui permet, entre autre, d’avoir des coûts finaux de fabrication divisés par 5, voir par 10 par rapport à ceux des entreprises occidentales, pour la même gamme d’armes et de munitions fabriquées. 10 milliards d’euros investis dans la confrontation par Moscou valent incomparablement plus que les mêmes 10 milliards investis par l’adversaire.
Il est tout à fait certain que si les fondements militaro-industriels de l’actuelle coalition antirusse étaient basés sur autre chose que sur le dégagement de marges bénéficiaires considérables attachées à la production et vente d’armes et de munitions, Kiev pourrait bénéficier des livraisons de ces derniers d’une manière bien plus conséquente que celle qu’on a connu depuis 2014 en vue de la préparation de la guerre contre la Russie sur le territoire de l’Ukraine, et même plus conséquentes que celles qu’on connaît depuis février 2022, le moment du déclenchement des hostilités par la Russie en anticipation des initiatives militaires ukraino-occidentales à venir.
« Le tonneau des Danaïdes » ukrainien
En parlant des chiffres, quelles sont les aides déjà consommées par l’Ukraine ?
Selon l’estimation de Kiel Institute for World Economy, en deux ans de guerre, l’Occident collectif a promis à l’Ukraine environ 250 milliards d’euros et a déjà alloué près des ¾ de cette somme.
En ce qui concerne l’aide militaire en particulier, l’Ukraine a reçu environ 102 milliards d’euros jusqu’au début d’avril 2024, dont 35 milliards de l’UE, 43 milliards des États-Unis et 24 milliards d’euros de l’ensemble d’autres pays du bloc Occidental.
L’institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a publié un rapport sur les budgets militaires des différents pays pour l’année 2023. Il s’avère que l’aide militaire déjà transférée à l’Ukraine est comparable aux 2 années du budget militaire de la France et même supérieur aux 2 années du budget militaire de la Corée du Nord. L’aide militaire transférée à l’Ukraine peut être également comparée aux 4 années du budget militaire d’Israël ou à 7 années du budget militaire de la Turquie.
Les principaux fournisseurs d’aide militaire à l’Ukraine sont les États-Unis, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’UE et la Norvège. Si au début du conflit les alliés ont fourni à l’Ukraine exclusivement du matériel soviétique encore disponible dans les pays d’Europe de l’Est, ces stocks étant quasi-épuisés, ils ont commencé à transférer des armes plus modernes.
À la mi-2023, les journalistes de Forbes Ukraine ont calculé le nombre d’unités d’équipement militaire que l’Ukraine avait déjà reçues des alliés. Selon leurs données, depuis février 2022, l’Ukraine a reçu de la part du bloc de l’Otan plus de 3 000 véhicules blindés, plus de 2 000 véhicules de combat d’infanterie et de transports de troupe blindés et près de 400 unités d’artillerie automotrice.
Selon The Wall Street Journal, durant la guerre contre la Russie, l’Ukraine a reçu plus de 600 obusiers, plus de 800 chars et près de 100 systèmes de lance-roquettes multiples (données de décembre 2023). À titre de comparaison, l’armée britannique, qui est le principal allié des États-Unis et le plus grand gaspilleur de fonds pour la défense, n’a plus que 150 chars et, probablement, une douzaine de pièces d’artillerie à longue portée en état de service.
Côté français, il ne reste pas plus de 90 unités d’artillerie lourde. En ce qui concerne l’Allemagne, elle a vidé ses arsenaux militaires au point qu’en cas de guerre, les munitions disponibles ne lui suffiront que pour 2 jours de combats en intensité comparable à celle qu’on connaît chaque jour sur le territoire de l’Ukraine depuis les 27 derniers mois.
En ce qui concerne les livraisons d’avions et d’hélicoptères, selon Forbes, l’Ukraine a également reçu pas moins de 50 hélicoptères et près de 80 avions de combat soviétiques SU et MIG. Le Danemark, les Pays-Bas, la Norvège et la Belgique ont promis de lui livrer entre 45 et 60 chasseurs F16. Une partie des livraisons d’armements et d’équipements se font d’une manière dissimulée, par conséquent, il est difficile d’estimer précisément la quantité exacte d’aéronefs qui protègent aujourd’hui le ciel au-dessus de l’Ukraine.
Malgré le volume très élevé de l’aide militaire, l’intensité des combats est telle que les équipements livrés sont détruits en continu et le manque du côté ukrainien est constant. Les difficultés bureaucratiques et logistiques s’ajoutent à l’état peu enviable de l’armée ukrainienne.
À la fin du mois d’avril, Forbes a publié un article avec un titre retentissant : « l’Ukraine a besoin de 1 000 transports de troupe blindés supplémentaires. Le Canada a besoin d’un an pour en livrer 50 ». Dans l’exemple du Canada, les journalistes ont démontré la défaillance flagrante de l’ensemble du système de soutien militaire occidental. Il faut un an pour faire livrer 50 transporteurs de troupe blindés et pendant ce temps l’armée russe détruit environ 500 de ces mêmes équipements.
La déroute
En parlant des aides accordées à l’Ukraine, il est à souligner qu’il ne s’agit guère de « cadeaux » accordés à Kiev, mais de dettes. Des dettes à rembourser.
Toutefois, ça s’annonce très mal pour les créanciers de l’Ukraine ou, plus exactement, pour l’Ukraine elle-même. Étant depuis un moment dans l’incapacité de faire face à ses échéances proches, l’Ukraine est en train de s’efforcer d’obtenir une restructuration de sa dette, avant la fin août 2024, concernant 20 milliards de dollars de ses obligations internationales émises et pour lesquels elle a déjà bénéficié de deux années de gel des paiements auprès des détenteurs.
Si elle ne parvenait pas à convenir d’une nouvelle restructuration ou à étendre le moratoire de paiement actuellement en vigueur avec les détenteurs d’obligations – un défaut de paiement souverain aura lieu, ce qui réduirait très considérablement sa capacité à emprunter auprès des bailleurs de fonds internationaux. La situation de l’Ukraine qui est déjà très grave aujourd’hui s’aggravera davantage. La faillite inévitable de l’état ukrainien est à l’horizon.
Concernant les aides militaires, dans un interview accordé en avril dernier à Fox News, le dirigeant ukrainien a admis que sans un nouveau paquet d’aide américaine, l’Ukraine ne pouvait pas résister : « Que Dieu nous vient en aide, que nous l’obtiendrons le plus rapidement possible… Sinon, ils [les forces armées Russes] nous feront reculer… C’est la vérité. Nos gens le savent et les américains doivent le savoir », a-t-il déclaré.
Il n’est pas difficile de deviner ce qui est advenu avec les aides militaires précédentes : la plupart d’entre elles semblent avoir déjà été détruites.
Le portail Global Firepower a publié le classement des armées les plus puissantes au monde, dans lequel les chercheurs ont pris en compte 60 paramètres, allant du nombre d’unités militaires et de l’état de l’économie du pays à ses caractéristiques géographiques et à ses capacités logistiques. À ce jour, en termes de puissance militaire, la Fédération de Russie occupe d’une manière assurée la seconde place au monde. L’Ukraine est 18ème, en prenant en compte l’intégralité des aides militaires et financières dont elle bénéficie de la part du bloc occidental. L’armée ukrainienne de 2021, comme telle, avec ses armements et équipements de l’époque n’existe plus, ayant été quasi intégralement détruite.
Dans le même temps, globalement les livraisons d’aide militaire pour Kiev sont sur une courbe descendante qui ne fait que s’accentuer. Et cette tendance ne risque pas de changer radicalement jusqu’à la fin du conflit. C’est un signal d’alarme : l’Occident est fatigué de cette guerre.
De l’autre côté, la Fédération de Russie est plus que déterminée dans ses actions et est prête pour une longue confrontation, en faisant augmenter au quotidien son potentiel militaire déjà indiscutable. Le potentiel russe de mobilisation militaro-industriel et humain est plusieurs fois supérieur à celui de l’Ukraine, même en prenant en compte la part sous-traitée par l’étranger.
Tôt ou tard, le président ukrainien Vladimir Zelensky devra s’asseoir à la table des négociations avec Moscou. Plus exactement, il devra céder la place à un autre représentant de son pays, car Moscou a émis beaucoup de réserves sur la légitimité de Zelensky au poste de président de l’Ukraine, dont, selon la constitution en vigueur, un nouveau président aurait dû entrer en fonction, le 20 mai 2024 dernier, à la suite des élections présidentielles qui n’ont jamais eu lieu. Il est à souligner qu’il ne s’agit guère d’une position émotionnelle de revanchisme quelconque du côté du Kremlin, mais d’une approche tout à fait pragmatique du point de vue juridique : selon le droit international, la signature d’un accord international [de paix] par une personne dont la légalité et la légitimité sont contestables – peut, ensuite, rendre le document juridiquement invalide. Avec toutes les graves conséquences qui peuvent découler d’une telle invalidation.
La seule question est de savoir combien de dizaines ou de centaines de milliers de personnes périront encore et combien encore de territoires ukrainiens partiront vers la Russie avant la signature de l’accord de paix qui aura inévitablement lieu et ceci est, incontestablement, avec la Fédération de Russie en position de force.
Selon une analyse de Institute for the Study of War (ISW) publié en avril dernier, depuis le début de l’année 2024, les troupes russes ont occupé plus de 360 kilomètres carrés supplémentaires du territoire ukrainien, ce qui est comparable en taille à Detroit – la plus grande ville de l’État américain du Michigan.
Les déclarations répétées et de plus en plus alarmistes de nombreux hauts responsables occidentaux et ukrainiens stipulant que si les aides économico-militaires à Kiev s’arrêtent ou même diminuent – l’Ukraine perdra la guerre dans un temps très réduit – ces déclarations ne signifient qu’une seule chose : la majeure partie des aides Occidentales est anéantie par l’armée russe en flux tendu et si le processus de perfusion des forces armées ukrainiennes s’interrompt – son existence prendra fin, de même que celui des forces politiques actuellement au pouvoir en Ukraine.
Il n’y a aucune déroute ukrainienne pour le moment, je suis désolé de le dire.
Les localités libérées à l’heure actuelle sont minuscules et situées à une dizaine de kilomètres d’Advieevka.
Artemosk est tombée le 19 mai 2023, or, Chassiv Yar, à 10 km à l’ouest, n’est même pas entamée.
Hier encore, une petite localité à 10 km à l’ouest d’Ugledar est tombée, les Russes espèrent prendre la localité immédiatement voisine, au nord, dans le but de couper une route d’approvisionnement vers Ugledar, sous-entendu, les Russes ne sont toujours pas en mesure de prendre Ugledar directement, alors qu’à 10 km au nord, Marinka est tombée le 25 décembre 2023.
Aucune des villes perdues lors des contre-offensives Ukro n’a été reprises, Kherson Ouest, Kupiansk, Izioum.
Je suis pour les Russes, mais je n’avalerai pas les articles triomphalistes du genre:
1 – L’armée russe est la plus puissante du monde et ne ferait qu’une bouchée de l’OTAN (risible)
2 – La technologie militaire russe surclasse celle de l’OTAN (je ne vais pas faire la liste de tous les compartiments, mais les sources russes elles-mêmes nous indiquent que c’est faux: elles annoncent les retards une fois qu’ils sont comblés, un seul exemple, les bombes planantes guidée que la France utilisait déjà contre Khadafi en 2011, la Russie n’en avait pas, maintenant, elle a bricolé ses FAB.
3 – On ne compte plus le nombre de verrous stratégiques que les Russes prétendent avoir fait sauté, sous-entendus qu’ensuite, on allait voir la grosse exploitation derrière, mais rien, si, encore des verrous.
4 – De même, à chaque bataille, on a droit au couplet: les Ukrainiens sont en train de sacrifier bêtement leurs troupes d’élite.
5 – l’Aide occidentale ne sert à rien, tu parles, cela fait deux ans et demi qu’ils nous répètent ça
6 – Les pertes matérielles Ukro annoncées par les russes sont ridiculement élevées et non crédibles, un seul exemple, dotation en avions au début de la guerre côté ukrainien 160, les Russes en annonce 610 détruits, soit 4 armée de l’air ukrainienne, or, celle-ci est toujours capable de lancer des Scalp qui font très mal, notamment à la flotte russe.
7 – Purge: on aimerait bien que l’auteur nous parle des 5 officiers au sommet qui se sont fait virer, en plus de Choïgou (qui était à l’abris de toute enquête), qu’est-ce qu’on va nous dire? Que tout allait bien, mais pour que cela aille encore mieux, on fait des changements?
8 – On va nous parler de la multipolarité, des BRICS et de la dédolarisation, sauf que deux pays au pur profil BRICS viennent de réafficher sans ambages leur attachement aux USA et au dollar: l’Argentine et le Mexique. Quant au Brésil et à l’Afrique-du-Sud, pas la peine de raconter de sornette, ils ne sont pas près de sortir de l’orbite américaine.
–> Voilà, je me suis trop moqué du PCF et de George Marchais dans le temps, avec « le bilan globalement positif de l’URSS » pour tomber dans ce genre de travers, on ne me fait pas avaler n’importe quoi.
Tenez, je conseille d’écouter la chanson de Jean Ferrat, « les couleuvres »
https://www.youtube.com/watch?v=vWwf2F8vgT8
Je ne peux que rejoindre l’opinion émise par Monsieur X.
L’offensive russe qui devait avoir lieu, qui allait avoir lieu l’été – maintenant – n’a pas démarré et ne démarrera pas. Clairement, les Russes n’en ont pas les moyens, ou alors n’ont pas la compétence pour la déployer, ce qui serait encore pire. Par contre, c’est l’aide occidentale qui reprend de plus belle.
Et l’on vient de voir Poutine lui-même se mettre à parler de négociations.
Les faits parlent d’eux-mêmes, hélas.
En photo, le Malva:
1 – il a été mis en service très récemment.
2 – déception, il s’agit en réalité d’un vieux canon le MSTA, déjà sorti en version tracté et en version automoteur (1976), et qui est maintenant mis sur un camion, sa portée reste donc inchangée à 26km, tandis que le Caesar ou n’importe quel canon de l’OTAN moderne tire à 40km.
Donc non seulement les Russes n’étaient pas en avance sur ce secteur, mais en plus, ils ne nous ont toujours pas rattrapés. Et cette façon de faire du neuf avec du vieux, dans l’urgence, rappelle ce qui a été fait avec les bombes FAB.
Cela dit, le MSTA est réputé pour sa précision.
MONSIEUR X
VOS PROPOS SONT TOTALEMENT RIDICULE.
ALLEZ DONC VOIR LES NOMBREUSES VIDEOS DU COLONEL MC GREGOR ET LES DERNIÈRES DÉCLARATIONS DU GÉNÉRAL MC MILLEY ANCIEN CHEF D’ÉTAT MAJOR AMÉRICAIN JUSQU’À FÉVRIER DERNIER.
ELLES CONTREDISENT TOUTES VOS DÉCLARATIONS.
LE BUT DES RUSSES N’EST PAS POUR PRIORITÉ LA CONQUÊTE DU TERRITOIRE MAIS L’ATTRITION DES FORCES ARMÉES DE KIEV (53 000 MORTS RUSSES ET 560 000 CÔTÉ UKRAINIENS D’APRÈS ZALUJNY LUI-MÊME ANCIEN CHEF DE L’ARMÉE UKRAINIENNE JUSQU’À AVRIL DERNIER)
QUANT À LA MODERNISATUON DES ARMES RUSSES; CELLES-CI NE SONT QUE PEU EMPLOYÉ DANS LE CAS DE FIGURE D’UNE CONFRONTATION DIRECTE CONTRE L’OTAN (GÉNÉRAL US CAVALLI DEVANT LA COMMISSION SÉNATORIALE AMERICAINE LE 24 MARS 2024)
Hervé COUTAU-BÉGARIE:
« La stratégie d’usure est celle qui est choisie par le belligérant incapable d’obtenir des résultats décisifs. C’est donc, a priori, la stratégie du plus faible. Elle peut être aussi la continuité d’une stratégie d’anéantissement qui n’a pas réussi »
–> anéantissement = la manœuvre d’encerclement tentée par les Russes au début
–> Je ne pense pas que vos officiers de West Point l’ignorent, je pense plutôt qu’ils sont de mauvaise foi, en fait, ils sont chargés de faire passer le message de l’OTAN auprès du public marginal dit « contrariant » (ne serait-ce que par l’inanité outrancière de leurs arguments face à l’évidence du blocage sur le terrain)
–> Bientôt des éclaircissements et développements devraient suivre sur JN avec un article:
Art Opératif contre Guerre d’Attrition
LA STRATÉGIE D’USURE UNR STRATEGIE DU FAIBLE??? QUEL EST L’IGNARE QUI VOUS TIENT LIEU DE RÉFÉRENCE ???
LISEZ LES RAPPORTS DU GÉNÉRAL AMÉRICAIN CAVALLI CHEF D’ÉTAT MAJOR DE L’OTAN EN EUROPE SUR LE SITE DE LA RANC CORPORATION OU LE SITE DE L’OTAN.
CELUI DE L’ANCIEN CHEF D’ÉTAT MAJOR AMÉRICAIN MC MILLEY
DU CHEF DE LA SÉCURITÉ AMÉRICAINE SOUS TRUMP LE COLONEL MC GREGOR QUI A SA CHAÎNE YOUTUBE.
DE L’ANCIEN CHEF DE LA CIA LARRY JOHNSON QUI A AUSSI SA CHAÎNE YOUTUBE
DU COLONEL JACQUES BAUD ANCIEN RESPONSABLE DES SERVICES SECRETS SUISSES
DES TROIS PLUS GRANDS GEOPOLITICIENS AMÉRICAINS : MERSHEIMER, JEFFREY SACKS ET WOLF.
LA GUERRE DATTRITION EST UNE STRATEGIE VISANT À DISSOUDRE LE POTENTIEL MILITAIRE ENNEMI EN TERME HUMAINS ET MATERIELS.
L’UKRAINE A DÉJÀ PERDU 3 ARMEES APRÈS 8 MOBILISATION. LA RUSSIE N’A PAS LANCÉ DE MOBILISATION (UNIQUEMENT PARTIEL DURANT 6 MOIS LE TEMPS DE FORMER LES VOLONTAIRES QUI SE CHIFFRENT ENTRE 35 000 ET 45 000 PAR MOIS)
CETTE STRATEGIE A PERMIS AUX RUSSES D’AVOIR 10 FOIS MOINS DE PERTES QUE L’UKRAINE.
Monsieur Di Kalla, sans vouloir vous offenser, vous devriez plutôt vous demander quelles vraies raisons les Russes ont eues de choisir cette « stratégie d’attrition ».
C’est tout simplement parce qu’ils n’arrivaient pas à emporter la décision.
La « stratégie d’attrition » n’est qu’une excuse, un aveu implicite d’échec.
Et la preuve que la Russie est mise en échec, c’est que la Suède et la Finlande sont maintenant entrées dans l’otan, alors que le but de la Russie était d’empêcher l’Ukraine d’y entrer. Je ne cite que ce seul exemple, mais il est parlant ! Et j’en suis désolé, croyez-le bien, car je suis pro-russe moi aussi.