En proie à un gouvernement capitulard face aux revendications azerbaïdjanaises hostiles et soudoyés par les forces mondialistes pour éloigner culturellement le pays de son enracinement géopolitique naturel, les petits Arméniens, comme dans nos pays européens, sont les cibles de la déculturation et de l’effacement du sentiment national et identitaire.
Le gouvernement arménien vient d’approuver une réforme des programmes scolaires dont la mesure phare symbolique est le changement du nom de l’enseignement de « l’Histoire du peuple arménien » en « Histoire de l’État d’Arménie » désormais. Un changement bien sûr également décliné dans les concepts et contenus de cet enseignement.
Ainsi, par exemple, l’enseignement de l’histoire de l’Église apostolique arménienne, principale confession en Arménie (plus de 10 millions de fidèles), devenue religion officielle du royaume d’Arménie avec la conversion du roi Tiridate IV par saint Grégoire l’Illuminateur au IVe siècle, a été exclue des programmes d’enseignement.
Le gouvernement tente donc de priver l’Église apostolique arménienne de son influence politique qui contrecarre sa politique d’arrimage à la sphère occidentale. C’est une véritable mesure de rétorsion contre cette église nationale dont l’archevêque Bagrat Galstanian a lancé un mouvement de protestation et de révolte, « le Tavush pour la patrie », contre les concessions-capitulations du Premier Ministre Pachinian face aux diktats de l’Azerbaïdjan soutenus par la Turquie mais aussi par Israël et les États-Unis.
Car, après l’abandon sans combattre de l’Artsakh, le gouvernement arménien continue à transférer à l’Azerbaïdjan des villages et territoires frontaliers, en vue d’une hypothétique « normalisation » des relations entre les deux pays rivaux, qui se sont opposés dans plusieurs guerres. Les villages rétrocédés revêtent pourtant une importance stratégique pour l’Arménie, pays enclavé, car ils contrôlent des tronçons d’une route vitale vers la Géorgie.
Ainsi encore, dans les nouveaux manuels scolaires d’histoire, les toponymes arméniens seront remplacés par des toponymes azerbaïdjanais.
Le gouvernement justifie cette réforme scolaire par les habituels mantras répétés systématiquement dans les pays sous influence « occidentaliste », tels que « modernité », « ouverture », « éveil »… considérant que « l’enseignement devrait viser à analyser et à présenter les événements historiques du point de vue de l’Arménie moderne – la République d’Arménie ».
Et le Premier Ministre Nikol Pachinian a justifié le changement de paradigme conduisant à centrer désormais l’enseignement sur l’État arménien pour mieux envoyer aux oubliettes les fondamentaux de l’identité nationale et spirituelle arménienne :
« L’État est une culture complètement différente, un point de vue complètement différent. Nous devons avoir la force d’admettre que cette façon de penser ne nous est pas toujours et pas toujours accessible. Nous sommes en train d’essayer de gravir la tour de la perception de l’État, d’où l’on peut voir le monde et la vie d’une manière complètement différente »
Désormais, les nouvelles générations d’Arméniens devront être imprégnées d’humilité face à l’humiliation et à la trahison et de tels changements sont bien sûr liés à la capitulation de l’Arménie devant l’Azerbaïdjan, à la cession de territoires et à l’évolution de l’équilibre des pouvoirs au Caucase.
Le gouvernement arménien fait ainsi entrer le pays dans ces processus d’éradication de l’identité d’un peuple entier – qu’ont déjà subis nos vieilles nations en Europe – pour les soumettre aux intérêts géopolitiques de certains acteurs mondiaux bien éloignés.
Qui s’étonnera que les initiateurs de ces changements dans l’enseignement de l’histoire en Arménie soient des étudiants et lauréats passés par les programmes de « Société ouverte » (« Open Society ») de la Fondation Soros et de toutes ses tentacules, comme l’actuelle ministre de l’Éducation et de la Culture d’Arménie, Zhanna Andreasyan, qui supervise ces changements. Dans tous les pays où ils se hissent au plus haut du pouvoir, les anciens bénéficiaires des programmes sorossiens détruisent l’identité nationale et spirituelle des peuples à travers l’éducation et la culture.
L’entité sioniste soutient l’Azerbaidjan contre l’Arménie depuis la guerre de septembre 2020! Les liens entre les sionistes et les Turcs azéris sont anciens. Ainsi l’Azerbaidjan livre son pétrole à l’entité sioniste via la Géorgie(la solidarité chrétienne face à la menace turque n’existe pas!) et la Turquie!
https://altresindrets.es/2014/03/27/oskvank-una-catedral-impresionante-situada-en-los-valles-georgianos-de-turquia/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ani
https://www.google.com/search?q=Ani+ruins&oq=Ani+ruins&aqs=chrome..69i57j0l7.2428j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Surnommée « capitale de l’an mille » et « ville aux mille et une églises », la cité fut alors la capitale de l’Arménie des Bagratides. Abandonnée depuis le xive siècle, Ani est aujourd’hui en ruines. Les dernières églises encore sporadiquement fréquentées au début du xxe siècle ont elles aussi été vandalisées lors du génocide de 1915 et sont également en ruines.
Les restes de centaines d’églises, dans la zone turque, de l’ancienne Arménie…
Voici le résultat du retour des loges maçonniques opérées en grande pompe il y a quelques années. Pachanian est une grosse merde doublé d’un traître apostat