Les langues se délient aujourd’hui et derrière l’icône d’Emmaüs apparaît finalement un homme assez faible envers ses propres pulsions, ou manquant de la charité nécessaire pour ne pas les assouvir au préjudice de ses rencontres.
Reconnaissons toutefois la pertinence de ses analyses, conformes à la doctrine catholique traditionnelle, sur le sionisme et l’État hébreu, ainsi que son indéniable courage, au moins initialement, lors de la triste affaire Garaudy.
Mais nous, nationalistes, savons aussi nous souvenir d’un passé moins glorieux, quand celui qui n’était alors que le député MRP Henri Grouès votait à l’assemblée nationale, s’opposant farouchement aux propositions d’amnistie des mineurs collaborateurs et fils de collaborateurs, que le gouvernement provisoire puis la Quatrième République laissaient croupir dans le camp de concentration du Struthof, converti en mouroir pour jeunes idéalistes…
Pierre Sidos, notamment, y fut détenu après l’assassinat judiciaire de son père, serviteur de l’État sous le gouvernement du Maréchal.
Nous n’oublions pas, non plus, les prises de positions défaitistes et systématiquement opposées à l’intérêt national du député Grouès, contre la guerre d’Indochine, ni son aveuglement face au communisme alors triomphant.
La mort de tous ces soldats français, torturés et massacrés dans les camps viets, sera toujours une tâche sanglante sur le passé de ceux qui n’ont pas su ou voulu défendre notre Empire et notre civilisation quand ils étaient attaqués.
Je ne connaissais que ses interventions et appels courageux en faveur des pauvres, puis son soutien au peuple palestinien, ainsi qu’à Garaudy. Je crois que l’on lui reproche surtout ces deux derniers soutiens. Ce sont les raisons des campagnes actuelles visant à son bannissement et à sa criminalisation post mortem.
On veut supprimer partout sa mémoire.
Pour ce qui aurait été de ses » agressions sexuelles », remontant aux années 50 et 15 ans après sa mort, ce sont des classiques des lynchages médiatiques et féministes. On a a pas encore inventé qu’il aimait les petits garçons et les petites filles, mais cela viendra peut-être.
Il rejoint les proscrits dont il n’a pas pris la défense quand il était député.
Merci pour ce rappel de qui était réellement ce salopard. Il me semble qu’il a été un des plus assoiffés de sang lors des réquisitions pendant l’épuration y compris des réquisitions de peine de mort. Il n’était pas aveugle face au communisme, il était complice.
Son soutien au peuple palestinien s’inscrivait uniquement dans ce qu’il s’imaginait contribuer à la révolution communiste mondiale, pas du tout dans une optique de conformité à la doctrine catholique traditionnelle.
Les conséquences des accusations post-mortem selon l’avocat Di Vizio
La fondation Emmaüs va indemniser les victimes ! Sauf qu’il n’y a pas de victimes ! Pas plus de plaignants ! Il y’a des accusatrices ! En faisant ça, la fondation suit la logique de l’Eglise, à la suite du rapport Sauvé ! Elle indemnise et bat sa coulpe ! Mais du coup, si je comprends bien, les accusatrices ou accusateurs d’abus sexuels commis par des hommes d’Eglise sont donc des citoyens qui sont dispensés de passer par la lourde et éprouvante machine judiciaire pour obtenir réparation ?
Si je comprends bien, il suffira de se plaindre d’un homme d’Eglise, même après sa mort , et de façon imprescriptible, pour que les institutions auxquelles il appartenait indemnisent rubis sur l’ongle ? Mais avec quel argent ? Celui des donateurs qui sont donc sommés de consentir à réparer un préjudice qui n’a été déterminé par personne d’autre que les accusateurs Se rend on compte du précédent qu’on crée ?
N’importe qui , jusqu’à 70 ans après l, c’est à dire un siècle presque, peut se plaindre qu’un parent même lointain ait été abusé sexuellement pour qu’immédiatement, une indemnité tombe ? Pourquoi ? Parce que le tribunal médiatique a condamné et donc l’institution doit se soumettre au jugement et l’exécuter sous peine de honte sur elle ! Mais du coup , en tant qu’avocat, le conseil a donner aux victimes est : attendre la mort de la personne que vous dénoncez En effet, malheureuse, si vous le dénoncez de son vivant, il va se défendre et il y aura un procès!
Si vous attendez sa mort : Vous aurez automatiquement le statut de victime, lui sera déshonoré grâce à votre dénonciation et vous serez indemnisé et tout ça sans procès long et pénible ! Incroyable non ?
F. Di Vizio
Très pertinente analyse de Di Vizio.
Je crains que par une entourloupe dont il est coutumier, l’Etat français, c’est-à-dire les contribuables, n’ indemnise lui-même les victimes.