« Il est absurde et ingénu de penser qu’on va nous permettre un beau jour de pénétrer dans l’État et de le modifier de fond en comble » – Ramiro Ledesma Ramos
Ramiro Ledesma Ramos naît à Alfarz de Sayago le 23 mai 1905.
À 16 ans, il déménage à Madrid où il travaille comme fonctionnaire des Postes, recevant diverses affectations durant quelques années, jusqu’à ce qui soit définitivement nommé dans la capitale.
Autodidacte, il s’intéresse aux philosophes allemands dont il apprend la langue dans leurs propres livres. Son habileté dans la langue de Goethe atteint un tel degré qu’il traduit en espagnol divers travaux de philosophie qui sont publiés à Madrid.
Encore adolescent, il avait manifesté des préoccupations littéraires. Il écrit entre 1923 et 1925 divers textes : Le Vide, Le Jeune suicidaire et L’Échec d’Ève mais qui ne sont pas édités.
Son premier livre voit le jour en 1924, il est publié aux Éditions Reus de Madrid, grâce à une contribution financière de son oncle, c’est son roman autobiographique Le Sceau de la mort.
En 1926, il s’inscrit à l’Université de Madrid, à la Faculté de Philosophie et de Lettres, cursus qu’il finit en 1930. Ce sont des années studieuses et il lit, traduit et introduit en Espagne, nombre d’auteurs comme Einstein, Heidegger, Scheler.
L’année 1931 est décisive dans sa vie. Il a 25 ans et se convertit en activiste et en militant politiques ; il se proclame « fasciste ».
Il fonde La Conquête de l’État (en 1931), un hebdomadaire d’offensive nationale-syndicaliste (JONS) avec Onésimo Redondo.
En 1934, celles-ci fusionnent avec la Falange de José Antonio Primo de Rivera, dont il conçoit l’emblème et les devises : « Arriba España » et « España Una, Grande y Libre »
Durant l’été de 1936, Ramiro Lesdesma Ramos est arrêté dans le Madrid républicain et le 29 octobre, exécuté par des miliciens du Front populaire et jeté dans une fosse commune à Aravaca, dans la banlieue de la capitale.
Sous le franquisme, il est censuré de manière voilée, l’Église catholique romaine allant jusqu’à demander qu’il soit inscrit « à l’index des auteurs prohibés », tout en étant officiellement dans le Panthéon des héros phalangistes.
Pour aller plus loin :
Ramiro Ledesma Ramos : une avant-garde politique
Ramiro Ledesma Ramos : le créateur du national-syndicalisme