La date du 23 février 2025 deviendra une date à retenir dans l’histoire du Liban. En tant que nationalistes, le martyr du combattant Hassan Nasrallah est un exemple de courage et de foi envers le bien commun.

De courage, car il a dû affronter tant et tant d’épreuves, de guerres, intérieures ou extérieures, de pertes et de coups bas que beaucoup d’hommes n’auraient même pas envisagé d’affronter. De foi envers le bien commun, car le Liban est une nation qui demande un pragmatisme inébranlable tant le moindre moment d’orgueil ou d’égarement peut s’avérer cataclysmique.
Cette situation vient en partie du fait que la société libanaise est fracturée par la diversité des populations vivant sur cette terre dont le symbole est le cèdre.
Il existe déjà une division entre les deux communautés musulmanes, sunnites et chiites, à laquelle il faut rajouter les chrétiens maronites et la communauté palestinienne chassée de ses terres par la mafia de Sion et il est aisé de comprendre que des guerres internes aient touché ce pays.
C’est dans des moments-là que certains hommes arrivent, malgré la tâche qui semble insurmontable, à trouver les moyens d’unir les âmes pour dépasser les rancœurs et les orgueils, au service du bien de leur nation.
Cela s’est illustré avec la politique du Hezbollah envers les chrétiens maronites du Liban. En effet, durant la guerre civile libanaise (1975-1990), les chiites et chrétiens furent opposés. Les chiites ralliés à la Syrie contre Israël durent faire face aux phalangistes chrétiens qui coopéraient avec Israël contre la Syrie. Malgré cela, les militants et combattants du Hezbollah n’ont pas commis des représailles à l’égard de la communauté chrétienne maronite. Ceci illustre bien le pragmatisme et l’esprit d’apaisement du Hezbollah.
Détaché des rancœurs et de l’orgueil, le Hezbollah a su réconcilier les libanais de tous horizons. Ainsi, au Liban, musulmans, sunnites et chiites, chrétiens et laïques en passant par les communistes, tous purent trouver un point de ralliement : le soutien au Hezbollah, mouvement de résistance à l’entité sioniste et à l’atlantisme.
Les combattants du Hezbollah, à 1 contre 10 surent faire reculer les troupes de Tsahal durant le conflit entre le Liban et Israël de 2006.
Le Hezbollah et ses alliés furent, avec l’Iran, un des fers de lance des alliés de la Syrie dans sa lutte contre l’Etat Islamique du takfiriste Al-Bagdadi .
Nous avons en commun avec Hassan Nasrallah, cet idéal de justice, d’amour pour notre peuple et patrie qui passe par la lutte y compris armé. Ce n’est pas sans rappeler le parcours de vie de Pierre Sidos, fondateur de Jeune Nation et de L’Œuvre française, mouvement qui dut affronter avec bravoure le Parti communiste français, le système gaulliste, le FLN et milices juives.
Une autre guerre fut imposée à Hassan Nasrallah, celle de l’information, notamment pour contrer les actions de propagandes mensongères à son encontre. Les accusations furent multiples : Hezbollah qualifié d’agent de l’Iran et de sa République Islamique, de mouvement terroriste, de structure armée voulant s’imposer ou de fondamentalistes religieux voulant imposer une société islamique chiite.
Tout ceci nous est également familier à nous, nationalistes, qui subissons nombre de campagnes médiatiques mensongères, de procès politiques, de violences physiques et morales à notre égard, organisées et/ou tolérées par la République, le régime de l’apatride contre l’indigène.
Le 7 octobre fut un moment clé, les sionistes enragés montrèrent leurs vrais visages, celui d’êtres assoiffés de sang et de souffrances, animés d’une pulsion sadique et haineuse.
Le Liban s’engagea prudemment dans le conflit, par la volonté du Hezbollah et de son secrétaire général Hassan Nasrallah d’épargner au maximum le peuple libanais du déchaînement de destructions voulue par les sicaires de Tel-Aviv.
Néanmoins, ils furent bien obligés de répliquer aux provocations de l’entité sioniste qui, aveuglée par sa folie, étendit le conflit.
Une fois encore, les démocraties, qui sont – comme l’avait expliqué le docteur Destouches – le paravent de la dictature Shylock, servirent les sicaires de Tel-Aviv et se rendirent complices des crimes atroces d’Israël en Palestine et au Liban avec l’acte terroriste des bipeurs.
Par la suite, des assassinats de résistants comme Ismaël Haniyeh furent exécutés et malheureusement Hassan Nasrallah trouva le martyr lors des attaques de l’entité sioniste. Comme un effet domino, la Syrie de Bachar Al-Assad tomba sous les coups des takfiristes du HTS, menés par Jolani.
Ces événements nous rappellent que le combat pour le bien est truffé d’embûches et de drames à surmonter. Beaucoup d’hommes et de femmes tombent en martyr et il est du devoir des vivants de continuer le combat jusqu’à la mort, s’il le faut. Le martyr n’est pas une fin en soi, mais c’est la sanctification d’un combat et un exemple pour les autres.
Pour ces funérailles, le mouvement Les Nationalistes présidé par Yvan Benedetti souhaite à Hassan Nasrallah, ainsi qu’à tous les martyrs du Hezbollah et de ses alliés nationaux et internationaux, un repos éternel auprès de la Providence et il appelle à rendre le plus bel hommage pour leurs funérailles. Continuer le combat coûte que coûte est la meilleure façon possible pour nous d’honorer les martyrs.
Comme le C9M (Comité du 9 mai) le rappelle pour Sébastien Deyzieu : quand l’esprit se souvient, la flamme se maintient. Préservons le souvenir de l’esprit de justice et maintenons la flamme de l’espérance.
Camarade Hassan Nasrallah ? Présent !
Son honneur s’appelait fidélité .
Gloire et courage au Liban.
Qui Vive ? France !
Jacques Pierrot
Très bel article. Lucide et courageux. Qui montre une largesse d’esprit à propos de ceux qui sont nos amis dans le combat contre notre ennemi.
Notons quand même qu’il s’agit des funérailles de Nasrallah, pas celles de Netanyahou.
Nasrallah avait fait miroiter l’existence d’une force de frappe balistique du Hezbollah qui finalement a été complètement détruite sans avoir eu même l’occasion d’être utilisée.
Très bel hommage à Sayyed Hassan Nasrallah, merci et en particulier à Yvan Benedetti.
« …ce sont nos camarades, même enemi, même barricade »
Ce bel article devrait inspirer certains qui ne cessent de fragmenter le camp de la dissidence. Tous unis formant un poing contre la pieuvre mondialiste en une chaîne d’union des nationalistes à travers le monde.