À la découverte de Godus, « Une jeunesse française »

Jeune Nation vous embarque à la découverte de l’œuvre de Godus, en bandes dessinées, consacrée aussi bien aux parcours des volontaires francophones ou étrangers de l’arme allemande pendant la Seconde Guerre mondiale qu’à la guerre de Sécession ou à l’épopée napoléonienne…

 

JN : Bonjour GODUS, pouvez-vous, pour les lecteurs de Jeune Nation, vous présenter ?

Godus : Bonjour à tous, Godus est mon nom d’auteur. Mes lecteurs me connaissent surtout à travers la série BD « Une jeunesse française » qui narre l’itinéraire atypique d’un jeune français qui s’engage dans la Waffen SS au mois de juillet 1943. Je suis un gars du sud-ouest, un Aveyronnais de Toulouse. Grand passionné d’histoire, polyglotte et accessoirement supporter de football.

JN : Depuis quand vous adonnez vous à la bande dessinée ?

G : J’ai toujours dessiné. Je tiens cela de mon père qui a été photographe-dessinateur à La Depêche du Midi dans les années 80. Un homme particulièrement doué et à qui une belle carrière tendait les bras. Une leucémie contractée suite à un terrible accident de voiture mit un terme à une ascension prometteuse. Mes premières BD, je les ai réalisées en compagnie d’un ami pendant l’adolescence. Elles étaient consacrées aux super-héros d’inspiration Marvel que nous créions alors. C’est en 2007 que j’ai réalisé « Le chant du Diable », premier tome de la série mentionnée dans la première question. 

JN : Qu’elles sont vos thèmes et vos personnages ?

G : J’ai travaillé sur trois thèmes différents ; tout d’abord, sur les volontaires européens des forces armées allemandes, Waffen SS et Wehrmacht. Nourris des ouvrages de Saint-Loup et Jean Mabire, j’ai commencé à travailler sur les volontaires français et parallèlement sur les volontaires wallons (Division Wallonie), flamands (Sturmbrigade Langemarck) et espagnols (Division azul). J’ai consacré également un album à la fameuse « LVF ».

Autre thème sur lequel j’ai travaillé, « l’épopée napoléonienne ». Amoureux de l’Empereur, j’ai réalisé une BD sur le fameux vol de l’Aigle intitulé le « Retour de l’île d’Elbe »; un des plus fascinants épisodes de l’histoire de France (qui m’est chère) selon moi.

J’ai également une série sur un français engagé côté confédéré durant la guerre de sécession et un sur la guerre civile russe.

JN : Comment trouvez vous votre inspiration ?

G : L’inspiration me vient en premier lieu des sujets que j’aborde. Des sujets qui me passionnent évidemment. Je cherche ma documentation dans divers supports (livres, magazines, internet). Très respectueux des lecteurs qui me font l’honneur de me suivre durant toutes ces années (dont certains sont devenus des amis), je m’efforce de rendre un travail rigoureux sur le plan historique et surtout sans moralisme aucun.

JN : Combien de BD à votre actif ?

G : J’ai 26 BD à mon actif. Je réalise également des caricatures pour « Le Harfang », un journal québécois. Les lecteurs intéressés peuvent avoir un aperçu de mes différentes productions en se connectant au blog suivant : Une jeunesse française

JN : Des projets à venir ?

G : Je travaille actuellement sur une BD consacrée aux volontaires ukrainiens de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS « Galizien ». Elle est consacrée à l’histoire de l’Ukraine depuis le début du XXeme siècle jusqu’aux combats livrés par les volontaires ukrainiens sur le front de l’est contre l’Armée rouge, notamment durant la fameuse bataille de la « Poche de Brody » qui vit le grand engagement de cette unité et sa quasi-annihilation durant cette dure bataille.

J’ai également commencé en parallèle un travail sur le célèbre général « Vlassov » et ses volontaires russes contre le bolchevisme.

JN : Tout un programme. Avez-vous un message à diffuser à nos lecteurs ?

G : Il faut continuer d’apprendre et d’explorer l’histoire de notre pays, de notre nation et de mettre en avant tous ceux qui l’ont marquée. Il faut que nos jeunes générations ne soient plus laisser dans l’ignorance de tous ceux qui ont fait la grandeur et la force de ce pays durant des siècles, et apprendre aussi à ne pas oublier ceux qui ont sacrifié leur vie tout au long de notre existence

Propos recueillis par JN