Des lapins de Pâques conduisant des chars, c’était courant sous le IIIe Reich, selon le Berliner Zeitung. Aujourd’hui, une boulangerie de Tübingen produit à nouveau exactement ces mêmes lapins en sucre appelés « Panzerhasen » (« lapins blindés ») ou « Osterhasen ».
Ainsi, cette année, à Tübingen , des lapins ont posé fièrement dans la vitrine de la boulangerie, avec leurs chars ou leurs obusiers, tout comme le fier soldat de la Wehrmacht sur un char inspiré de la Seconde Guerre mondiale, joliment décoré et prêt pour le panier de Pâques.
Des boulangers, succursale de l’entreprise traditionnelle « Café Lieb » de la ville allemande de Tübingen, ont repris la production de ces pâtisseries de Pâques, vendues entres autres à l’époque du Troisième Reich, à l’aide de moules datant de l’époque. Le propriétaire du magasin commente :
« Mon Dieu, cela fait partie de notre histoire, on ne peut pas tout nier. Pendant ces années-là, les enfants recevaient des lapins dans un char pour Pâques »,
Le lapin, qui refait toujours son apparition dans les champs au printemps, est depuis longtemps associé à la fertilité et au renouveau. Sa tradition dans les fêtes de Pâques est née en Allemagne il y a plusieurs siècles.
Dans une grande partie de l’est de la France, et notamment en Moselle, notre héritage allemand nous a laissé cette tradition du lapin ou du lièvre de Pâques qui vient déposer les œufs en chocolat.
Dans le reste de la France, ce sont traditionnellement les cloches de Pâques, de retour de Rome à la fin de la semaine sainte, qui apportent les chocolats de Pâques le jour où elles sonnent à nouveau.