Samedi 10 mai à Paris, nous organisions notre Forum sur le thème de la paix entre les nations européennes.
Merci à nos camarades européens qui ont fait le déplacement : les Allemands de Die Heimat, les Belges de Nation, les Espagnols de La Falange et de Democracia Nacional, les Hongrois de Légió Hungária, les Italiens de Forza Nuova, les Roumains de la Fondation Ogoranu, les Russes de Brotherhood of Academists et enfin les Tchèques de Nacionalisté.
Étaient également présents nos camarades français du Parti de la France, du Mouvement National-Catholique, André Chanclu du Collectif France-Russie, Les Caryatides, Vincent Reynouard, le dessinateur ProjetKO, la librairie Arts Enracinés.
Il est urgent pour les nations européennes de collaborer pour faire face au péril démographique que connait le vieux continent et pour endiguer la submersion migratoire et la colonisation de nos pays respectifs.
Pour une Europe blanche, une Europe des nations libres, débarrassée de l’impérialisme Yankee et de l’oligarchie de Bruxelles.
L’Europe aux européens !
Voici les principales interventions prononcées par nos invités.
Discours de Hervé van Laethem représentant du mouvement de Belgique NATION
Je sais que Maurras disait que le désespoir en politique est sottise absolue. Mais il parlait des hauts et bas politique. Mais aujourd’hui, ici et maintenant, on parle d’invasion et de remplacement de population. Et donc, ce n’est pas désespéré que de se rendre compte que si ce n’est pas trop tard, il est en tous cas grandement temps!!!
Temps de s’organiser en structures politico-militantes. C’est maintenant qu’il faut travailler à recruter, à s’organiser et à se former pour des demains sans doute très durs mais qui rendront aussi possibles des choses impensables aujourd’hui. Et cela peut se faire de différentes manières, avec ou sans nom officiel. Mais ça doit se faire !
Et ceux qui vous diront qu’ils ne bougeront qu’au début de ce qu’ils appellent « la guerre raciale »? Demandez leur :
– Et cette guerre, ils la feront aux côtés de qui ?
– Et s’ils sont seuls, ils feront comment pour gagner ? A moins qu’ils comptent se mettre à téléphoner juste le jour du grand chaos ?
La réalité est que quoi qu’il se passe dans l’avenir, c’est maintenant qu’il faut se préparer ! Surtout à un moment où on a l’impression que certaines forces aimeraient nous amener dans un conflit mondial.
Je pense aussi qu’il ne faut pas oublier pour quoi, on se bat. Ceux qui vous appellent au rassemblement de la « vraie » droite vous poussent vers le principe de défense, non pas de l’Europe, mais bien de l’Occident (c’est à dire USA et Israël compris). Et ceci contre l’ennemi désigné, qui hier était le communiste et aujourd’hui est l’islamiste (encore un peu sauf les anciens d’AQ que les mondialistes soutiennent en Syrie) et bien évidemment de nouveau le Russe. C’est ce qu’on appelle l’occidentalisme.
L’occidentalisme est un peu comme la syphilis du camp national. La syphilis, on l’attrape en voulant se faire plaisir (par exemple, se sentir vengé des racailles par Tsahal interposé) et ça monte au cerveau et vous rend fou…
L’occidentalisme, indépendamment des questions internationales, ça amène tôt ou tard dans le camp de la droite mais pas la droite de conviction (si elle en avait, ça se saurait depuis longtemps) ni à la droite identitaire ou nationale, ça amène à la droite néo-libérale, tout simplement.
C’est ça qui est en train de se passer pour des pans entiers de notre famille politique. C’est dans ce piège là que NOUS ne devons pas tomber.
Combattons évidemment les bandes de jeunes délinquants qui font partie des pires excréments que cette société a pu produire. Dénonçons évidemment l’islamisation de nos sociétés. Mais il faut le faire pour défendre NOS valeurs et non pas un Occident américanisé (aujourd’hui ce n’est pas ressembler à Trump mais bien à une jeunesse très très métissée) ou pour nous faire bien voir par certains lobbys.
L’ennemi n°1, c’est ce qui a permis que ce cauchemar quotidien, national et international, se mette en place : le mondialisme. Et c’est certainement, pas seulement, mais aussi et même surtout aux mondialistes qu’il faudra un jour présenter l’addition. Et pour illustrer ce fait, je ne peux m’empêcher de paraphraser la chanson de Michel Sardou « J’accuse » qu’il terminait en disant : « Je réclame le maximum de la peine : je veux qu’on arrache leur âme, qu’on la jette aux rats et aux cochons pour voir comment eux, ils s’en serviront. »
Alors, nous sommes aussi ici aujourd’hui à Paris pour rendre hommage à Sébastien Deyzieu et aux martyrs de notre cause. Et leur exemple doit nous aider lorsque nous sommes confrontés à des militants découragés.
Lorsqu’ils seront découragés, parlez-leur de Sébastien Deyzieu et des autres martyrs !
Lorsqu’ils se plaindront d’avoir des ennuis, parlez-leur de Sébastien Deyzieu et des autres martyrs !
Lorsqu’ils auront peur de sacrifier du temps ou de l’argent, parlez-leur de Sébastien Deyzieu et des autres martyrs !
Lorsqu’ils auront peur pour leur carrière ou pour leur personne, parlez leur de Sébastien Deyzieu et des autres martyrs!
Et si jamais, vous entendez de méchantes critiques contre Sébastien Deyzieu ou les autres martyrs! ! Faites taire ceux qui disent ça !
Et n’oubliez pas le lien entre le souvenir et l’avenir !
Car c’est dans l’action qu’un homme devient un héros
Car c’est dans la mort qu’un héros devient une légende
Car c’est avec le temps qu’une légende devient un mythe
Mais n’oubliez pas que c’est en s’intéressant à un mythe que l’homme peut se lancer dans l’action !
Nation
Discours du représentant de l’organisation de Russie BROTHERHOOD OF ACADEMISTS (Братства Академистов, Confrérie des Académiciens)
Salutations, frères et sœurs en Christ !
La grande civilisation chrétienne, qui nous a nourris, renforcé nos croyances et forgé nos nations, est en plein déclin. Nous sommes déchirés par des mondialistes avides qui cherchent à tirer profit de tout et de rien, tout en négligeant les aspirations nationales des chrétiens blancs. Des migrants barbares affluent dans les pays développés bâtis par nos ancêtres pour violer, piller et tuer. L’élite mondiale utilise ces migrants pour remplacer la population autochtone. Pendant ce temps, nombre de nos propres frères et sœurs européens restent silencieux ou, pire encore, soutiennent les politiques destructrices des mondialistes.
Une autre façon pour les mondialistes de démanteler la civilisation chrétienne est d’opposer l’Europe à la Russie, la plus grande nation chrétienne d’Europe en termes de territoire et de population. La Russie mène une opération militaire où nous défendons fidèlement les Russes sur notre terre ancestrale, ce qui est nécessaire pour unifier la nation russe trinitaire. Les architectes de ce conflit fratricide : les mondialistes, une cabale internationale d’élites égoïstes, saisissent l’occasion de marchander avec les autorités ukrainiennes pour s’assurer leurs précieuses ressources. L’objectif est clair : briser l’unité de la civilisation chrétienne en dressant les frères les uns contre les autres. Ils ne se soucient pas des pertes humaines massives ; ils souhaitent diviser la civilisation chrétienne pour mieux nous gouverner. Leur devise ancestrale, « diviser pour mieux régner », n’est pas moins néfaste lorsqu’elle est appliquée à notre foi et à notre civilisation. Mais soyons clairs : leur politique de fragmentation ne prévaudra pas.
Pour un avenir commun, la paix est nécessaire aux nationalistes russes et européens. Nous ne pouvons tolérer un « accord de paix » comportant des compromis néfastes. Un accord stable, respectueux des intérêts nationaux de la Russie et de l’Europe, est nécessaire. En fin de compte, l’élite mondiale souhaite que nous nous retournions les uns contre les autres, que nous menions des guerres sans fin où de jeunes hommes blancs meurent. En nous affaiblissant et en nous débarrassant des hommes, il sera plus facile de nous contrôler et de nous manipuler. Ils tentent d’y parvenir par l’intermédiaire de la bureaucratie bruxelloise, de l’UE et de l’OTAN.
Quel serait un accord de paix bénéfique à la fois pour l’Europe et pour la Russie ?
Premièrement, il nous assurera à tous la victoire sur les efforts des mondialistes pour prolonger la guerre et nous détruire mutuellement. Deuxièmement, il permettra à la civilisation chrétienne de s’unir, protestants, catholiques et orthodoxes, en reliant les civilisations occidentale et russe, ce qui nous offrira davantage d’opportunités de coopérer, conformément à nos véritables intérêts nationaux. Enfin, il devra contribuer à préserver la civilisation chrétienne et à nous concentrer sur les problèmes internes les plus urgents de chaque pays européen. À proprement parler, les problèmes de tous les pays européens, y compris la Russie, sont assez similaires : migrations incontrôlées et déclin démographique. La seule façon de relever ces défis communs est la coopération. Les élites mondialistes veulent nous diviser ; c’est pourquoi nous, nationalistes européens, devons être plus unis que jamais. En prenant position, nous montrerons à l’élite mondiale que ses efforts ont échoué.
Dans notre combat, nous ne devons pas oublier notre foi. La sécularisation continue des institutions et la séparation de l’Église et de l’État ont engendré une regrettable décadence morale. Nous devons rester ancrés sur la Parole de Dieu. Le christianisme, que les élites tentent de saper, doit briller pour vaincre les ténèbres. En conclusion, l’existence même de la civilisation chrétienne dépend désormais de nous. Si nous surmontons les difficultés actuelles, nos nations prospéreront au nom du Christ, notre Roi. Voici enfin un verset biblique que j’aimerais partager avec vous : Romains 13:12. La nuit est avancée, le jour approche. Dépouillons-nous donc des œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière.
Brotherhood of Academists
Discours de Claus Kremer, représentant de l’organisation d’Allemagne DIE HEIMAT
C’est un grand honneur pour moi de représenter mon parti, Die HEIMAT, ici à Paris aujourd’hui et de m’entretenir avec des nationalistes européens de l’avenir de notre continent.
Die HEIMAT est membre fondateur de l’APF, mouvement européen de libération, et mon parti a toujours eu pour objectif d’unifier la résistance contre les agissements anti-ethniques de la classe dirigeante et de la fonder sur une base large. Il est donc de notre devoir de créer des formes d’organisation qui représentent un foyer pour tous les nationalistes blancs du vieux monde. L’événement d’aujourd’hui et sa planification conjointe s’inscrivent dans cette démarche, et je serais heureux que nous puissions continuer à surmonter nos divisions et à promouvoir nos points communs à l’avenir. Peu importe l’organisation ou l’association dans laquelle nous évoluons ; ce qui compte, c’est notre façon de penser, nos relations avec nos pays, notre continent et notre ethnie, et notre volonté de surmonter certaines animosités du passé pour le bien commun.
Mon parti existe sous sa forme originale depuis 1964 et n’a cessé depuis lors de résister pour la famille, le peuple et la patrie, ainsi que contre les ennemis récurrents de notre espèce et de notre mode de vie. Nous sommes ainsi le plus ancien parti nationaliste du Reich allemand et, en 2023, nous avons décidé de changer notre ancien nom, NPD, en Die HEIMAT afin de mieux refléter les réalités de notre époque et de mieux toucher nos compatriotes de plus en plus conscients. Die HEIMAT se définit également aujourd’hui comme un parti de réseau ; ce qui compte pour nous n’est pas sous quel drapeau la révolution commence, mais seulement qu’elle commence et lave enfin les souillures de notre époque.
En tant que défenseurs de notre héritage et de notre liberté, nous sommes confrontés à de nombreux problèmes. En tant qu’Allemand, je sais très bien ce que signifie perdre sa patrie et sa culture et mener la lutte quotidienne contre l’immigration de masse, la destruction, le capitalisme et la folie du genre de gauche.
En Allemagne, nous ressentons quotidiennement la folie de notre époque. Le gouvernement agit contre son propre peuple. Nos frontières ne méritent pas leur nom, et depuis 2015, des millions de réfugiés qui commettent des viols affluent dans notre pays, menaçant notre sécurité et notre mode de vie. Dans la région d’où je viens, plus de 25 % de la population est déjà issue de l’immigration, c’est-à-dire étrangère. Ces envahisseurs modifient l’apparence et le caractère de notre pays et de notre continent.
Mais ce n’est pas tout. Outre cette invasion de masses étrangères, les forces de gauche allemandes appellent simultanément à la destruction de la famille traditionnelle, à la promotion du lobby homosexuel et à l’abolition des genres naturels. Tout cela en étroite collaboration avec l’UE et ses institutions anti-ethniques.
Depuis 2020, nous devons également lutter contre le terrorisme d’État lié au Covid et au « Grand Reset ». Les confinements ont détruit notre économie, la grippe s’est transformée en pandémie, et les personnes en bonne santé ont dû justifier leur bonne santé. Tout cela pour ancrer un nouveau modèle social d’« esclaves consentants » dans l’esprit de notre peuple.
Sur tous les sujets mentionnés ci-dessus, ce sont les nationalistes qui manifestent dans la rue et se tiennent aux côtés des citoyens. C’est aussi la raison pour laquelle les dirigeants européens durcissent les mesures contre nous, nationalistes. Ils ont simplement peur. Ils savent que nous avons raison et que notre vérité détruira leurs mensonges.
Aujourd’hui, nous sommes également confrontés à un autre problème : une guerre en plein cœur de l’Europe. Ce sont les soi-disant « communautés de valeurs occidentales » et les dirigeants des États membres de l’OTAN qui menacent et détruisent systématiquement notre mode de vie, notre liberté, notre paix et notre race depuis 1945. Cette prétendue alliance défensive nous a conduits au bord d’une nouvelle guerre mondiale, dont nous avons déjà ressenti les répercussions économiques.
Je tiens à préciser ici que Die HEIMAT adopte une position neutre dans le conflit russo-ukrainien, car nous ne soutenons ni l’OTAN, l’ennemi des peuples, ni aucune action de Moscou. Historiquement parlant, nous, en Allemagne, portons une profonde blessure dans l’âme de notre pays, que nous ne pouvons simplement masquer avec un pansement. Cependant, nous constatons que l’OTAN, en coopération avec l’Ukraine et son président juif, a tout fait pour aggraver ce conflit. Nous devons reconnaître que les deux systèmes n’ont une fois de plus obtenu qu’un seul résultat : pousser les Blancs à tirer sur les Blancs.
Notre slogan aujourd’hui doit donc être à nouveau : Plus jamais de guerre fratricide !
Je suis convaincu que la lutte contre notre mode de vie naturel doit être menée dans toute l’Europe, car notre ennemi opère également au-delà des frontières. Die HEIMAT, l’APF et de nombreux autres mouvements en Europe sont conscients que la lutte pour la liberté nationale de demain sera une lutte pour la liberté européenne.
Je peux vous assurer que nous continuerons à soutenir nos amis européens et à apporter notre contribution allemande à la libération et à la défense de nos patries. Dans cet esprit, je tiens à remercier les organisateurs de l’événement d’aujourd’hui pour leur travail et lui souhaite un succès continu.
Vive l’Allemagne, vive la France, vive l’Europe !
Die Heimat
Discours du représentant du mouvement d’Espagne LA PHALANGE
Chers camarades et frères européens,
Nous sommes le mouvement national-syndicaliste d’Espagne, fondé en 1933, et nous avons l’honneur d’être le seul mouvement national de toute l’Europe à avoir conservé son acronyme initial depuis sa fondation. Nous appartenons à l’Union Universitaire Espagnole, qui, ensemble avec la Jeunesse Falangiste d’Espagne, forme la branche jeunesse de La Phalange Espagnole des Jons.
Malheureusement, camarades, la situation en Espagne n’est pas différente de celle des autres pays d’Europe occidentale. L’immigration incontrôlée a entraîné un afflux massif de personnes issues de cultures différentes et opposées à la culture espagnole, créant une situation grave de violence dans les rues et une charge considérable sur les finances de l’État, car des politiciens traîtres ont attiré les immigrants avec des subventions au détriment de la pauvreté espagnole.
La situation en Espagne est aggravée par les actions d’un gouvernement qui cherche non seulement à dissoudre l’Espagne socialement et culturellement, mais qui a aussi trahi l’unité nationale en accordant toutes sortes de pardons aux séparatistes qui ont organisé et mis en œuvre la tentative de séparer la Catalogne de l’Espagne en 2017.
Non seulement le gouvernement PSOE a soutenu les séparatistes catalans, mais il a aussi fait de même avec les séparatistes basques, uniquement pour sécuriser leurs voix au parlement. De plus, la corruption du gouvernement socialiste entache presque tous ses ministères, l’effondrement complet des services publics—la plupart d’entre eux construits par les phalangistes sous le général Franco—et les pannes constantes dans les systèmes de transport et d’approvisionnement nous placent au niveau de n’importe quel pays du tiers monde.
D’autre part, la situation internationale n’améliore pas ce que nous avons chez nous. Le prétendu patriote Donald Trump a décidé d’imposer des tarifs douaniers mondiaux, avec des conséquences prétendument catastrophiques pour l’économie mondiale—conséquences que, jusqu’à présent, nous n’avons pas connues. Bienvenues elles seraient si elles forçaient l’Europe à abandonner la dégoûtante vassalité qu’elle a maintenu vis-à-vis des États-Unis depuis 1945.
Mais n’oublions pas que M. Trump n’est ni un ami, ni, encore moins, notre camarade. Il dirige l’empire du mal, qui continue à mettre ses sales mains dans n’importe quelle partie du monde pour défendre ses propres intérêts et ceux de l’entité sioniste, tuant des Syriens, des Irakiens, des Yéménites, des Iraniens, et quiconque qui se dresse sur le chemin de son hégémonie. De plus, l’impérialisme américain a été revitalisé par Trump à travers ses intentions d’annexer le Canada, le Groenland, ou le canal de Panama. Nous ne devons pas être sectaires ; nous devons désigner le mal là où il vient. Et si M. Trump dit des choses logiques sur l’existence de seulement deux sexes ou la promotion du vrai mariage entre un homme et une femme, nous ne devons pas l’applaudir pour avoir dit ce qui est simplement logique. Les États-Unis—peu importe qui les gouverne—étaient, sont et seront toujours un ennemi de l’Europe.
La source de la force européenne est sa culture, qui provient du terrain commun partagé par ses différentes nations ; par conséquent, pour que l’Europe se relève à nouveau, ses nations doivent d’abord le faire. Il est de notre devoir de résister, de persister et de lutter pour la survie de notre culture, de notre foi chrétienne, pour la justice sociale, et pour nos frontières.
Défendons notre identité !
Vive l’Europe ! Vive l’Espagne !
La Falange
Discours de Coriolan Baciu représentant du mouvement de Roumanie FONDATION OGORANU
Cher Pierre Marie Bonneau,
Chers camarades Français,
Chers camarades européens,
Je suis heureux de vous revoir, avec mon camarade Sorin Olariu, sept ans après la réunion précédente auquel j’ai participé, de nouveau à Paris.
Je m’adresse à vous au nom du Mouvement Légionnaire et de la Fondation Ion Gavrila Ogoranu. dans un contexte assez compliqué pour la Roumanie, pour l’Europe, notamment orientale qui sont menacés, d’une part par l’expansionnisme russe, d’autre part par la répression de la bureaucratie de l’Union européenne contre la vague de nationalisme qui monte partout.
Le mouvement légionnaire, que nous représentons a eu et a toujours une histoire nationaliste chrétienne à travers les valeurs spirituelles européennes.
Le mouvement légionnaire a été créé en 1927 par Corneliu Zelea Codreanu – « Le Capitaine », il y a près de 100 ans, comme une réaction naturelle de la jeunesse roumaine pour défendre la nation roumaine contre les ingérences extérieures qui ont soumis les élites dirigeantes de l’État romain et ont imposé des idéologies étrangères.
L’histoire de la lutte héroïque des années ‘30 et les vagues de répressions barbares contre les légionnaires romains est assez bien connue.
Extérieurement, la présence du mouvement légionnaire s’est concrétisée dans la lutte de la guerre civile espagnole des martyrs légionnaires Ion Mota et Vasile Marin – commémorés chaque année à Majadahonda. C’était une lutte du communisme athée contre le christianisme européen et les États nationaux dans lesquels les mouvements nationalistes s’affirmaient.
Après la deuxième guerre mondiale le mouvement légionnaire a combattu contre le communisme roumain, imposé par les bolcheviks russes et contre l’occupant soviétique de 3 manières :
1. Résistance dans les prisons ;
2. La résistance armée dans les montagnes de Roumanie et dans tout le pays à travers des groupes de partisans anticommunistes ;
3. La lutte depuis l’exil légionnaire. Les réfugiés légionnaires roumains se sont regroupés en garnisons et structures légionnaires et ont combattu avec les alliés occidentaux pour une Europe sans communisme.
La lutte du Mouvement légionnaire aux 3 niveaux était et est la lutte de tout le peuple roumain d’affirmer son identité nationale authentique contre le communisme et dans le contexte récent contre les idéologies progressistes et mondialistes qui ont visé à détruire la fibre spirituelle de chaque nation.
Les groupes formés à l’initiative d’anciens légionnaires passés par les prisons communistes y compris la Fondation Ion Gavrila Ogoranu, ont réalisé au cours des 35 dernières années une série d’actions pour une information correcte, pour une revitalisation spirituelle et pour une vie chrétienne et nationale authentique, qui a produit une émulation nationaliste, facilement identifiable dans la vague de soutien apportée aux candidats nationalistes aux élections du 24 novembre 2024.
Le régime politique, avec le soutien de la bureaucratie bruxelloise, a réagi presque instantanément par annulation des élections, par une répression illégale et abusive contre les militants nationalistes, accompagnée d’une campagne de presse grotesque et manipulateur.
Certains des militants de la Fondation Ion Gavrila Ogoranu, notamment le secrétaire général Florin Dobrescu et son épouse Ioana, qui ont participé au forum de Paris il y a quelques années, ont été arrêtés à leur domicile, brièvement interrogés puis traduits en justice pour avoir participé à la commémoration annuelle de Corneliu Codreanu à Tancabesti.
Nous sommes confiants que nous surmonterons ces épreuves, avec l’aide de Dieu et la solidarité des camarades de toute l’Europe, et je voudrais remercier avec gratitude le camarade Pierre Marie pour sa participation à la commémoration à Tancabesti et pour l’aide qu’il a apportée à la construction de la défense au procès.
Nous espérons tous construire la paix sur le continent européen, mais cette paix devra valoriser la conscience nationale de chaque pays européen et la lutte souvent inaperçu des groupes nationalistes qui, au fil des années et des décennies, peuvent apporter la vague de changements nécessaires.
Le Mouvement Légionnaire n’a agi que dans le cadre du nationalisme européen et chrétien et sans compromis de conjoncture, comme le sang des martyrs des prisons communistes, les combattants des montagnes de Roumanie et de l’exil amer, nous oblige au-delà de la génération actuelle comme un témoignage de solidarité nationale et lutte chrétienne.
Fondation Ogoranu
Discours de Gonzalo Martin, vice-président du mouvement en Espagne DEMOCRACIA NACIONAL
Chers camarades et amis,
Merci de m’avoir invité une année de plus, en tant que représentant de Democracia Nacional, à cet événement si traditionnel et important pour le nationalisme européen.
Je tiens à remercier tout particulièrement Yvan Benedetti pour sa lutte contre le Système, ainsi que tous mes frères français, pour leur exemple de courage, d’engagement et de combat, dans un pays comme la France, où l’on subit probablement la répression la plus forte d’Europe.
Yvan mène une lutte sans précédent, poursuivi en justice pour avoir défendu notre identité européenne commune, ainsi que la justice et la vérité.
De la même manière, en Espagne, le président de Democracia Nacional, Pedro Chaparro, a récemment été victime de répression, de persécution et d’emprisonnement, tout comme Manuel Andrino, chef national de la Phalange, ou encore en Italie, Roberto Fiore, président de Forza Nuova et de l’APF.
Pour ceux qui ne nous connaissent pas, Democracia Nacional, dont je suis le vice-président, est un parti nationaliste espagnol fondé en 1995, qui célèbre cette année 30 ans de lutte pour l’Espagne et l’Europe.
Democracia Nacional est né avec l’objectif de mener une lutte politique nationaliste, dans un style moderne, en prenant exemple sur le Front National de Jean-Marie Le Pen, en mettant l’accent sur la lutte contre l’immigration, dont l’Espagne commençait à souffrir à l’époque, en avertissant nos compatriotes des problèmes que nous subissons aujourd’hui, 30 ans plus tard.
Comme dans le reste de l’Europe, la situation en Espagne est plus grave qu’il n’y paraît, et nous devons dénoncer chacun des présidents des gouvernements de la démocratie parlementaire, qui, depuis 1978, ont gouverné contre les intérêts de l’Espagne.
Sans oublier les grands syndicats de classe, le patronat, ainsi que la hiérarchie ecclésiastique de notre pays et les grands médias, qui détruisent les fondements et les valeurs traditionnelles de notre communauté politique et historique.
L’exemple honteux en est la réinterprétation et la profanation de la CROIX CATHOLIQUE de la VALLÉE DES CAIDOS que toute la structure du Système, mentionnée ci-dessus, cherche à réaliser, et que NOUS ALLONS DÉFENDRE.
L’Espagne, tout comme le reste de l’Europe, subit une invasion migratoire et un remplacement ethnique sans précédent, qui la blessent mortellement.
L’abandon et la complicité des grands partis du Système démocratique, en connivence avec les groupes de pression et les lobbies qui financent l’immigration de remplacement, ne peuvent plus durer une minute de plus.
C’est pourquoi nous devons tous travailler ensemble, camarades européens, pour arrêter cette attaque contre notre identité culturelle, chrétienne et raciale.
En Espagne, nous subissons l’invasion africaine par voie maritime, ainsi que par voie aérienne, avec les « pateras du ciel », des centaines de milliers de Sud-Américains et de Centraméricains qui envahissent l’Espagne et le reste de l’Europe, créant de graves problèmes de coexistence et déplaçant la classe ouvrière espagnole.
Voici quelques données pour comprendre la gravité de l’invasion migratoire en Espagne :
En 1995, l’Espagne comptait 39 millions d’habitants, dont moins d’un million d’étrangers. Cette année-là, 350 000 Espagnols sont morts, et environ 300 000 enfants sont nés.
Trente ans plus tard, en 2025, la population est de 47 millions d’habitants, avec officiellement 7 millions d’étrangers. Sur les quelque 250 000 naissances par an, près de 40 % proviennent de mères étrangères.
En tenant compte du fait que l’immigration n’a jamais cessé depuis 1995, surtout en provenance d’Amérique, avec plus d’un million d’immigrants arrivés en 2024, et que la plupart viennent d’anciens territoires de l’Empire espagnol et peuvent obtenir la nationalité espagnole après seulement 3 ans de résidence, la population étrangère réelle est de 14 millions, contre seulement environ 33 millions d’Espagnols de souche, dont l’âge moyen est plus élevé.
Autrement dit, plus de 30 % de la population en Espagne est constituée d’immigrés, qui remplacent les Espagnols de souche dans toutes les communes du pays, alors que l’Espagne continue de subir l’invasion de près d’un million d’étrangers chaque année.
Il faut rappeler que DN dénonce cette crise migratoire depuis 30 ans. On nous traitait de fous et de racistes, mais il est désormais prouvé que les nationalistes de Democracia Nacional avaient raison.
Nous devons créer des groupes d’autodéfense et de soutien dans chaque pays, et continuer à faire vivre l’esprit que la vieille Europe a toujours démontré au fil de son histoire.
Comme le disait l’éternel Robert Brasillach : « Ne perds pas ton sourire, même lorsqu’ils vont t’exécuter. »
Ce n’est qu’ainsi que nous aurons l’honneur d’être les derniers fidèles d’Europe.
En tant que mouvement nationaliste espagnol, nous nous préparons à changer le destin de notre pays, pour une Europe forte et unie, sociale, sûre et laborieuse, où les familles européennes passent avant tout.
Camarades, nous allons nous battre et nous allons vaincre.
Ceci est notre terre et nous devons la défendre !
En avant pour l’Espagne !
En avant pour l’Europe !
Democracia Nacional
Discours de Gloria Callarelli représentante du mouvement en Italie FORZA NUOVA
Je vous remercie beaucoup pour l’invitation aujourd’hui. Merci d’être présents. Je suis Gloria, dirigeante nationale de Forza Nuova. Tout d’abord, je vous transmets les salutations de notre leader, Roberto Fiore.
Forza Nuova est très heureux de participer à cet événement car il représente la force que nos idées unies peuvent avoir. Comme la plupart des autres partis et mouvements présents ici, Forza Nuova est un mouvement révolutionnaire, chrétien et nationaliste qui fait partie de l’APF, l’alliance pour la paix et la liberté. Ce groupe rassemble les véritables mouvements et partis nationalistes d’Europe. Je vois ici aujourd’hui de nombreux représentants : dn, les nationalistes et d’autres. Avoir un groupe européen fort, aujourd’hui, en période de grande tension sociale dans le monde et même de guerre, est fondamental.
En tant que Forza Nuova, en effet, nous sommes appelés, bien sûr, à défendre nos valeurs et nos traditions dans notre nation. Nous sommes de vrais patriotes. Nous sommes très éloignés du parti de Giorgia Meloni qui représente la droite mais qui, pour cette raison, n’est pas révolutionnaire. Continuer à dépenser de l’argent pour les armes est fou, c’est contre le peuple qui est en difficulté en raison de problèmes économiques et d’une immigration massive. Fratelli d’Italia, par exemple, disent que l’immigration régulière est bonne parce que ces personnes travaillent. Mais ce n’est pas vrai. Cette immigration est dangereuse car elle changera nos traditions, nos croyances, notre religion. Ils nous remplaceront, nous devons nous battre et nous défendre.
Forza Nuova est le seul mouvement en Italie à s’être toujours opposé à l’injustice sociale, au pouvoir des lobbies LGBT, à la guerre, à l’immigration, à la dictature sanitaire, très forte en Italie. Notre leader, Roberto Fiore, a été emprisonné pour avoir protesté contre le passeport vert et est encore persécuté aujourd’hui, faisant face à des procès sévères pour cela.
Forza Nuova est authentique et est pour le peuple. Les autres formations dites de droite, Meloni, Marine Le Pen, l’AfD, n’ont pas les bonnes idées sur toutes les questions principales, de la famille à la Palestine, et sont contrôlables par le système. Ils sont définis comme des partis nationalistes par les médias, mais ils ne le sont pas. Nous aimerions changer notre société, pas la garder aussi mauvaise qu’elle est. C’est pourquoi nous devons lutter contre l’État profond et les lobbies : pour préserver nos idées et notre avenir. Tant dans nos pays individuels que dans notre Europe, qui est une Europe des peuples, y compris la Russie, et une Europe contre l’OTAN, contre les lobbies. Pas une Europe de la finance.
Le combat est évidemment aussi spirituel. Et c’est pourquoi pour moi, pour nous, un événement de ce genre prend un sens encore plus profond. Hier, ils ont élu le pape, nous en sommes très heureux car, malgré le mal et les divisions, c’est la preuve que Rome a encore gagné. Rome, dans son rite, ne peut être battue, vaincue. Ainsi, le Christ et son Église ont déjà gagné. Nous sommes donc appelés à la bonne bataille politique. Et si Dieu est avec nous, qui peut être contre nous ?
Forza Nuova
Discours du représentant de l’organisation en Tchéquie NACIONALISTÉ
Bonjour,
Au début, je voudrais vous saluer tous au nom de notre mouvement. Dans un court discours, nous allons présenter notre organisation et résumer nos activités.
Je suis membre de l’organisation des Nationalistes. En 2018, une nouvelle plateforme appelée le Front National et Social est apparue des restes de diverses organisations défuntes et d’anciens activistes. Dès le début, notre mouvement a été orienté vers la jeunesse, car la jeunesse représente l’avenir. Au début de 2021, nous avons changé le nom de l’organisation pour celui actuel : les Nationalistes.
Notre idéologie est basée sur le nationalisme et le socialisme, qui constituent la base de notre vision du monde. Le temps des vieilles idées, des clichés et des préjugés est révolu. Pour réussir au 21e siècle, le nationalisme doit subir une évolution constante. Nous faisons face à de nouveaux défis, nous ne pouvons donc pas le comprendre comme un programme politique, mais plutôt comme le chemin de vie de notre nation, qui aspire au développement physique, mental et moral et à une vie en harmonie avec la nature.
Notre plus grand devoir est d’appartenir à notre nation et à notre pays, et non à un État qui n’agit pas dans l’intérêt de notre nation. Une nation à laquelle une personne n’adhère pas automatiquement après avoir obtenu la citoyenneté ou un passeport, mais à laquelle elle est liée par le sang, la culture et l’origine ethnique.
Notre concept de socialisme est avant tout un synonyme de solidarité nationale. Ce n’est pas un modèle économique, mais un sentiment d’appartenance et de solidarité avec nos concitoyens et le fait de les aider. Une nation doit s’aider elle-même et ne pas attendre qu’un étranger le fasse, et il est de son devoir de prendre soin des moins fortunés qui se trouvent dans une situation difficile dans la vie, que ce soit par le destin ou les circonstances de la vie.
Nous mettons en œuvre nos fondements et objectifs idéologiques dès le début à travers divers types d’activités. Notre première manifestation publique a été une marche le 1er mai 2019 à Brno, lorsque nous avons poursuivi la tradition des marches du 1er mai, qui a été interrompue par la pandémie de coronavirus, mais même pendant celle-ci, nous avons été actifs dans une campagne intitulée : Une nation en bonne santé est notre objectif !, où, au lieu de la vaccination contre le coronavirus, un mode de vie sain était soutenu sous forme d’exercice et d’activités physiques et s’est terminé par une journée sportive pour une nation en bonne santé. Elle visait également à soutenir les producteurs locaux de nourriture, de légumes et de fruits, lorsque nous avons soutenu les marchés fermiers en les visitant et en achetant des produits. Nous organisons également des conférences sur divers sujets tels que l’histoire ou la politique avec des invités intéressants.
Nous avons diverses campagnes sur des questions politiques et sociales que nous présentons au public à l’aide de bannières et d’affiches, telles que des mémoriaux pour les héros tombés, le soutien à l’Ukraine ou d’autres sujets intéressants.
Certains de nos événements sont des événements ponctuels, tandis que d’autres sont des événements traditionnels annuels, comme le tournoi de boxe Virtus et Honor, que nous avons organisé pour la première fois il y a trois ans et qui a été suivi annuellement par environ 100 participants de plusieurs pays européens qui ont pu assister à environ 15 matchs.
Un autre événement est une ascension vers la statue de Saint Venceslas, le saint patron de la terre tchèque à Moravian Štramberk, ou un événement caritatif de nos activistes de Bohême du Nord en soutien au département des enfants de l’hôpital d’Ústí.
Chaque année, nos activistes se rassemblent également pour un événement commémoratif pour des amis assassinés, qui a lieu à l’occasion du meurtre de Miloš Reh.
Cette année, des membres de notre organisation ont assisté à une rencontre avec des membres de la 3e Brigade d’Assaut à Prague pour exprimer leur sympathie et leur soutien aux défenseurs de l’Ukraine.
La coopération étrangère a toujours été très importante pour nous, c’est pourquoi nous avons établi une très bonne coopération avec d’autres groupes et partis nationaux en Europe, et nous sommes à juste titre l’organisation nationaliste tchèque la plus active. Nous participons régulièrement à d’importantes réunions et manifestations étrangères. En février, traditionnellement le mois le plus difficile pour les nationalistes européens, nous participons à la marche de Lukov en Bulgarie, à une marche commémorative à Dresde et à la traditionnelle Journée de l’Honneur à Budapest, en Hongrie.
Le 20 avril 2018, avec d’autres organisations nationalistes, nous avons fondé l’Alliance Forteresse Europe, qui sert à mieux coordonner les actions communes et à coopérer à diverses occasions. Notre objectif est de sauver nos nations et notre culture de la destruction qui les menace.
Pour conclure, je voudrais dire que notre groupe préfère la qualité à la quantité, car le temps où les nationalistes tchèques se tenaient unis côte à côte contre le système dans l’espoir que le succès viendrait sur le plan politique est révolu. L’espoir a été remplacé par la déception, et l’idée d’unification s’est avérée naïve. Certains activistes ont démissionné, d’autres ont continué le travail politique pendant un certain temps, et d’autres encore ont fondé des projets virtuels ou sont tombés dans des délires et des philosophies politiques. Cependant, le noyau sain est resté. La base du mouvement au vrai sens du terme.
Ce noyau sain est le mouvement des nationalistes. Moderne, dynamique et adapté à la réalité du 21e siècle.
Je vous remercie de votre attention.
Nacionalisté
Discours d’André Gandillon, président des Amis de Rivarol, cadre nationaliste et écrivain
Les coups de feu de Sarajevo du 28 juin 1914 ont ouvert une période de déstabilisation du continent européen, que nous devons étendre jusqu’à la Sibérie et au Pacifique, les monts d’Oural n’étant qu’une limite conventionnelle établie par les géographes.
L’équilibre européen né du Congrès de Vienne en 1814, globalement maintenu durant un siècle en dépit de quelques conflits limités, a volé en éclats et a laissé la place à une situation d’instabilité permanente, la Guerre froide n’ayant été qu’un gel de celle-ci.
Les traités de 1919 ont créé plus de problèmes qu’ils n’en ont résolu, tout d’abord en manquant d’esprit de générosité et, pour tout dire, de charité, ce dont avaient généralement su faire preuve les dirigeants ders siècles passés, a de funestes exceptions près toutefois, comme les partages de la Pologne, l’annexion par le Reich de l’Alsace Lorraine contre l’avis des populations concernées. Le simple fait de refuser d’entendre le point de vue des vaincus ne pouvait que créer les germes de conflits futurs. Le terme de « diktat » utilisé par les Allemands pour qualifier le traité de Versailles qui leur a été imposé suffit à comprendre l’Etat d’esprit qui a présidé aux traités d’après grande guerre. En faisant bon marché du principe pourtant hautement proclamé du droit des peuples à disposer eux-mêmes, autrement dit en manquant de réalisme, de bon sens, tout simplement. Dans les temps modernes, où le lien d’homme à homme entre un monarque et ses sujets n’est plus accepté par les gens en raison d’une modification des paradigmes de rationalité, le pragmatisme oblige, dans un objectif de stabilité de l’ordre international, de tenir compte le plus possible des réalités ethno culturelles. Pour mémoire, le dernier Etat en Europe où se lien entre monarque et sujet a assuré la cohésion de celui-ci a été l’Autriche-Hongrie. Les problèmes alors créés n’ont pas tous été apurés lors du second conflit européen et mondial de 1939-1945, ce dernier en ayant ouvert d’autres. Citons par exemple la création de la Yougoslavie réunissant des peuples frères mais bien distincts par les traditions, la Tchécoslovaquie, le dépeçage inconsidéré de la Hongrie, le partage de la Haute Silésie au métis des plébiscites organisés pourtant selon les traités.
Il y a eu l’ineptie du corridor de Danzig, résultant de vues de l’esprit de diplomates hors sol. Aujourd’hui, avec la dissolution de l’Union soviétique, une situation semblable existe avec le corridor de Suwałki, ce lien terrestre routier et ferroviaire traversant la Lituanie pour relier la Russie à l’oblast d russe de Kaliningrad, l’ancienne Prusse orientale. Outre le fait que l’annexion par Staline de ce territoire allemand constitue une plaie qui ne sera jamais totalement refermée en Europe, un tel corridor, dans un contexte de relations tendues, pour ne pas dire empoisonnées entre les Occidentaux et la Russie, ne peut que constituer une bombe à retardement internationale. Dans le cadre de l’agression otanesque de la Russie, à vif depuis 2014 et surtout 2022, le corridor de Suwałki a déjà fait parler de lui.
Mais là, justement, nous touchons à un aspect essentiel de ce qui empoisonne, vicie la possibilité d’une Europe en paix. L e caractère idéologique des relations internationales. Depuis la Révolution maçonnique dit française, la maçonnerie étant fille de la kabbale et du talmud, les relations internationales sont perverties par l’idéologie. En effet, en 1792, la France a déclaré la guerre à l’Autriche pour apporter la « liberté » aux peuples. Il ne s’agit plus de régler des conflits territoriaux, de conflits d’intérêts entre Etats mais de se battre au nom de quelque principe qualifié de moral, de quelques valeurs porales dont d’ailleurs on ne sait pas très bien ce qu’elles signifient de manière explicite. La guerre de 1914-1918 a pu être qualifiée de « guerre du droit ». Droit contre qui ? Contre quoi ? Et c’est ainsi que l’article 232 du traité de Versailles prévoyait de traiter l’empereur Guillaume II de criminel de guerre, de demander son arrestation et son jugement !
La seconde guerre mondiale a été elle aussi viciée par ces considérations idéologiques, dans les deux camps d’ailleurs, puisque côté soviétique, il s’agissait d’instaurer le socialisme à l’échelle planétaire tandis que l’Allemagne national-socialiste avait réussi à mobiliser de nombreuses personnes à travers toute l’Europe, dans une croisade contre le bolchevisme, un péril certain dont les cadres étaient pour l’essentiel juifs.
Mais surtout, le caractère idéologique de cette deuxième manche de la guerre ouverte commencée en 1914 s’est manifesté avec le tribunal de Nuremberg qui a voulu criminaliser les vaincus de la guerre. Maurice Bardèche a traité le sujet d’une manière encore aujourd’hui indépassable et il faut lire et relire Nuremberg ou la Terre promise, livre qui valut à son auteur d’être condamné à un an de prison.
Aujourd’hui, le feu couve à nouveau en Europe et l’incendie a déjà éclaté dans le bassin du Dniepr. Si la raison première est la volonté de la ploutocratie mondialiste, aux racines talmudiques et protestantes (mais le protestantisme est l’héritier des premières) installées à Washington et reposant sur l’axe City Wall Street, de dépecer la Russie. Il s’agit d’un projet vieux de plus d’un siècle et réactualisé par Brezinski dans son livre Le Grand Echiquier, lequel préconise entre autres de soustraire l’Ukraine à l’influence russe pour que la Russie perdre son statut de grande puissance… et que les puissances d’argent pillent et dépècent ses richesses naturelles.
Là encore, on nous parle de la lutte pour la liberté, cette liberté que seules les démocraties occidentales protègeraient, contre la dictature du régime de Vladimir Poutine. Mensonge éhonté que nous autres nationalistes pouvons éprouver avec la répression qui nous frappe lorsque nous allons à l’encontre de la doxa des régimes dit démocratiques, démocratie rimant fallacieusement et mensongèrement avec liberté.
Quant au problème ukrainien, il s’éclaircit à partir du moment où nous sommes réalistes et non pas idéologues. L’actuel Etat ukrainien est un Etat artificiel, constitué par les bolcheviques dans les années 1920 et complété en 1940, puis en 1945 de la Galicie et de la Volhynie. I l est constitué de territoires peuples de Russes dans ce que l’on appelle la nouvelle Russie, conquise par Catherine II sur les Turcs et peuplée de Russes et de russophones, la Petite Russie, autour de Kiev mais qui est historiquement le noyau de la Russie et une province de l’immensité impériale russe, et de la partie ouest, à savoir la Galicie qui, pour des raisons historiques, depuis le 12e siècle, a toujours vécu dans l’orbite de l’Europe catholique et romaine. A cela s’ajoutent deux comitats hongrois et le nord de la Bucovine roumaine. Il est évident qu’une résolution du conflit doit tenir compte de cette réalité et il est inévitable de penser à rattacher à la Russie les provinces – oblast – qui le demandent ; des référendums sont parfaitement adaptés à cela. La Petite Russie peut ou bien être aussi rattachée à la fédération de Russie ou constituer un Etat indépendant. Quant à la Galicie, elle peut constituer un Etat indépendant au sein de l’Europe, recouvrant ainsi un statut qu’elle a perdu depuis la mort de son dernier souverain en 1323 dans le contexte de l’invasion mongole.
Mais, pour cela, il faut que les peuples d’Europe se délivrent de la tutelle de l’oligarchie mondialiste dont l’arme première est la finance et de son magistère à dominante talmudique. Une France indépendante, pleinement souveraine, aurait pu proposer une conférence internationale européenne pour traiter du problème avant qu’il ne s’envenime comme c’est présentement le cas. L’aire de civilisation européenne, c’est à dire celle des peuples e reconnaissant dans les fondements gréco- romains et chrétiens, ne peut trouver de stabilité durable qu’en étant, pour présider à ses destinées, des gouvernements n’ayant en vue que l’intérêt de leurs peuples, intérêts qui passent par une entente raisonnée des Etats qui la constituent. Il faut même oser lancer un processus de mise à plat de tous les différents accumulés par les chausse trappe et autres fautes diplomatiques et politiques empilés depuis 1919 qui pourront se résoudre, pour la plupart, de manière globalement satisfaisante pour tous, dans le cadre d’un ordre européen de type confédéral et de relations bilatérales et multilatérales, tant politiques qu’économiques et culturelles. Car c’est le seul type d’organisation de l’aire de civilisation européenne, type d’organisation souple, qui lui permette à nouveau de reprendre un rang majeur dans le concert planétaire, alors qu’elle est en passe d’en sortir.
André Gandillon
Discours de Frédéric Avalli représentant du mouvement en France PARTI DE LA FRANCE
Chers amis, chers camarades,
Je suis heureux et honoré d’avoir été choisi par le Parti de la France dont je suis le délégué régional Ile-de-France pour le représenter à ce Forum pour la paix.
Et le Parti de la France est heureux et honoré d’y avoir été invité et à ce titre, nous tenons à remercier les organisateurs et plus particulièrement Yvan Benedetti, qui depuis des décennies, et ce malgré les persécutions dont il est victime, n’a cessé de combattre le système.
Je suis, en tant que fils d’immigrés Italiens mais également époux d’une femme russe, heureux de voir que l’Europe y est représentée de façon très importante.
François Mitterrand avait dit, lors de son dernier discours au parlement européen « Le nationalisme c’est la guerre » eh bien nous, nous disons que le nationalisme c’est l’amour de son peuple et c’est le refus de voir que celui-ci disparaisse et que pour cela il faut faire front avec tous nos camarades européens, quelles qu’aient été nos divergences par le passé, pour sauver l’Europe blanche et boréale, pour reprendre la formule du regretté Jean-Marie Le Pen .
C’est pour cela qu’en tant que fervent nationaliste, mais aussi amoureux de l’Europe, la guerre qui se déroule actuellement en Ukraine me fend le cœur.
Je ne m’étendrai pas sur ce conflit dans la mesure où la position du Parti de la France est de rester neutre.
Mais l’on ne peut que déplorer ce qu’il s’y passe, indépendamment des inimitiés que l’on peut avoir pour tel ou tel régime ou pour l’histoire de ces deux pays lors de la seconde guerre mondiale, car à la fin ce sont les populations civiles qui trinquent, mais également de jeunes militaires qui auraient pu être les forces vives de l’Europe face à la guerre d’invasion qui nous guette.
En tant que nationalistes français, nous ne devons pas alimenter, même verbalement l’escalade de ce conflit mais au contraire, faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte une salutaire position de neutralité.
Je ne m’étendrai pas sur le conflit Israëlo-palestinien dont je préfère laisser le monopole aux racailles et aux nervis de l’extrême-gauche car pour utiliser un euphémisme, je dirais que le sort des populations antagonistes m’intéressent moins que celles des Russes et des Ukrainiens, car si la France en est là aujourd’hui, c’est en grande partie à cause de ces deux populations, même si c’est pour des raisons différentes.
Je regarde avec une certaine curiosité aussi, les événements entre l’Inde et le Pakistan avec une plus grande hostilité pour les seconds, puisqu’il ne faut pas douter que leur expansion serait accompagnée d’une domination islamique.
Mais de manière générale, la volonté du Parti de la France de ne pas vouloir prendre position dans ces conflits s’explique par :
– Son refus qu’on les importe en France pour ajouter un clivage supplémentaire entre nos compatriotes
– Mais également pour refuser d’entrer dans la logique macronienne qui est de faire de ces conflits l’alpha et l’oméga de sa politique depuis 3 ans et plus si affinités pour détourner le peuple des dangers qui le guette et pour justifier ses mesures mortifères pour le pouvoir d’achat.
C’est pour cela que vous nous entendrez moins que d’autres sur ces sujets graves car nous mettons + l’accent sur les grands dangers qui menacent l’Europe en générale et la France en Particulier : l’invasion migratoire et le wokisme !
Ces 10 dernières années, avec la bénédiction de l’infâme Mère Kel, nous avons été heurtés par une nouvelle vague d’immigration, encore plus violente que celle qui pourtant a vu des millions d’immigrés incapables de s’intégrer en 50 ans. La violence qui en découle est sans précèdent dans l’histoire de l’Europe. Jean-Marie Le Pen avait été le premier à nous mettre en garde mais hélas, ça n’avait de suffi, puisqu’il et avait face à lui une formidable coalition des agents de l’anti France.
Aujourd’hui, alors que la réalité crève les yeux, les médias continuent à nier le caractère destructeur de cette invasion opérée par des gens qui nous haïssent, bien que souvent secondés dans leur périple par des associations gauchistes gérées par des français de souche traîtres à leur patrie.
Ce gauchisme qui gangrène la France et l’Europe toute entière est maintenant passé à la vitesse supérieure avec une nouvelle idéologie importée comme souvent des États-Unis : le wokisme.
Non contente d’avoir enseigné aux immigrés la haine de leur pays d’accueil, la haine des hommes aux femmes et la haine de la religion chrétienne, maintenant ces gens là vont jusqu’à enseigner aux enfants la haine de leurs parents qui refusent qu’ils changent de sexe ou qui font déboulonner les statues de tel ou tel grand homme de l’histoire dont le tort aurait été d’avoir tenu ,crime suprême des propos racistes .
Voilà où on en est.
Alors, peut-être que nos amis étrangers trouveront mes inquiétudes exagérées.
C’est parce que malheureusement, en France nous sommes à l’avant-garde de ce combat, en tant que pays européen le plus touché par ces deux fléaux.
Mais malheureusement, avec la mondialisation, vous serez inéluctablement confrontés au même type de problèmes que nous dans quelques années ou au mieux, dans quelques décennies.
Et ce ne sera certainement pas la traîtresse Marine Le Pen ni même la décevante Meloni qui nous débarrasseront de ces dangers.
C’est alors, que nous serons heureux de vous apporter notre aide et nos conseils éclairés.
Ce 1er Mai, je participais avec mon président Thomas Joly et les militants du Parti de la France à notre traditionnel hommage à Jeanne d’arc.
Si nous ne sommes plus au XVeme siècle avec des guerres fratricides opposant les peuples européens, la figure d’une héroïne comme Jeanne d’arc garde tout son sens puisqu’un jour, peut-être, son avatar européen nous donnera la victoire face à l’envahisseur :peuples d’Europ unissons nous : vive la France, vive l’Europe !
Parti de la France
Discours de Hilda Lefort représentant le mouvement LES CARYATIDES (structure féminine politique affiliée au mouvement Les Nationalistes)
Camarades, pour correspondre à notre éthique de sobriété nationaliste et au court temps qui m’est imparti, simplement, merci.
En premier lieu, je vous invite à soutenir et à faire connaître la structure féminine des Caryatides que je représente aujourd’hui, qui cherchent peut-être vainement mais en tout cas avec ténacité à surpasser en notoriété nos amies militantes et ennemies féministes de Némésis, ou encore cette chère Thaïs.
Trêve de mauvais esprit.
Pax Romana.
Cette paix imposée par Rome aux régions conquises de l’Imperium, cette paix née de la domination et de l’affirmation de sa souveraineté par Rome.
Cette paix, rendue possible par l’engagement des légions de soldats qui ont offert leur vie et mis leur glaive au service de Rome, cette paix, qui, nous le savons bien, a tant apporté à l’Europe, si nous n’allons pas jusqu’à dire qu’elle en a assis les fondements civilisationnels.
Cette paix, c’est notre héritage, à nous Européens du XXIème siècle. Cette paix, c’est notre devoir, cette paix, c’est notre destin commun, c’est notre combat. Cette paix, c’est notre guerre.
L’existence de cette paix, je l’ai dit, a été conditionnée par la réunion de deux éléments :
– D’abord, l’engagement total du soldat au service de Rome,
– Ensuite, l’affirmation de la souveraineté politique de l’État romain.
Ce sont donc ces conditions que nous devons réunir à nouveau.
Je ne doute pas du fait que nos pays respectifs disposent d’armées et de militaires. Mais je ne prendrai pas de gants à leur égard : ils sont sous les ordres de tyrans, ils sont au service d’intérêts tantôt particuliers, tantôt étrangers, tantôt anti-nationaux.
Quant à la souveraineté politique de la France, elle n’existe plus. La tentaculaire Union européenne s’est asservie un grand nombre de nos nations. Elle les liquide à petit feu.
Sur ce point, la solution nous est connue : Union européenne, hors d’Europe.
Comme Rome avait érigé aux confins de l’Empire, le mur d’Hadrien, nous devons ériger de nouveau des frontières sacrées. Comme Rome a su résister aux invasions du redoutable Hannibal, nous devons résister aux tentatives d’invasion étrangères.
À l’accusation repassée « le nationalisme c’est la guerre », je répondrai « le nationalisme c’est la paix chez nous, défendue par des légions de soldats politiques ».
Son drapeau n’est pas blanc, celui de la paix obtenue par la reddition, (et encore moins bleu et blanc, frappé d’une étoile à six branches, celui de la paix acquise par le crime).
Son drapeau est noir, celui de la paix conquise par le triomphe de l’ascèse du soldat politique qui a fait serment de fidélité.
Quand je dis, « le nationalisme c’est la paix chez nous », je parle de ma propre nation, de ma France chérie. Mais je suis consciente, comme vous camarades venus aujourd’hui des confins de l’Europe, que ma nation est européenne, elle a ça dans le sang.
Ainsi, la paix chez moi, c’est la paix en France et c’est aussi la paix en Europe.
Il faut donc marteler le devoir pour la France et pour les nations européennes de se préserver des guerres fratricides qui déciment nos peuples respectifs ; de ces guerres qui nous affaiblissent inutilement au profit des puissances d’argent qui, elles, savent odieusement tirer quelque avantage crapuleux du sacrifice de nos morts, tombés héroïquement aux champs d’honneur, poursuivant quelque rêve grandiose d’aventure, de bravoure, si propres à notre tempérament d’homme du Vieux Continent.
Mais nous avons trop besoin de soldats politiques pour laisser les forces vives de notre jeunesse risquer leur existence, c’est-à-dire notre avenir, au service d’intérêts contraires ou étrangers à ceux de la France.
La plus belle aventure de notre époque, pour nous, jeunes Européens, je vous l’assure, c’est le nationalisme, c’est l’engagement, c’est la voie du soldat politique, jour après jour. Parfois par passion, parfois par discipline. Toujours par amour.
Nous devons être ces légionnaires des temps modernes, aussi résolus que fanatiques, nous devons commencer par la guerre contre nous-mêmes.
Je voudrais maintenant m’adresser aux miens, aux Français présents aujourd’hui.
Certains d’entre vous le savent, je viens des terres arvernes, et plus précisément de la ville de Clermont-Ferrand, où trône encore, au milieu de la grande place, la statue de notre héros local, le chef gaulois indomptable, charismatique, vous l’aurez deviné : Vercingétorix.
Je viens du pays arverne, qui a fait face à l’envahisseur, ce pays récalcitrant à l’imposition d’une Pax romana étrangère sur son sol. Chaque jour, en cheminant pour le travail, je passe devant cette statue, et qu’il pleuve, ou qu’il fasse soleil, je lui adresse secrètement et pieusement le salut romain.
Car, Vercingétorix, c’est celui qui résiste à Jules César, oui, mais c’est surtout celui qui unit derrière lui des hordes de gaulois indisciplinés, bagarreurs, bornés, arrogants, et qui impose, à l’intérieur même de la Pax romana, l’existence d’une Gaule unie.
C’est celui, qui, le premier, pressent l’existence de la France.
Mais je m’adresse à vous amis et camarades : nous prétendons prôner la paix chez nous, en Europe, en mettant un terme aux guerres fratricides. Nous prétendons prôner la paix chez nous, à l’intérieur de nos frontières en mettant un terme à la lutte des classes, à la lutte des sexes, à la guerre des races.
Mais nous ne sommes même pas capables de nous unir, de dépasser les petites guerres de petites personnes ou de petites structures étriquées. Nous sommes fatigués de cette soupelette d’ultra droite amère et trop salée. Nous sommes fatigués des querelles stériles des petites entités orgueilleuses qui préfèrent se chicaner entre elles plutôt que de construire un front cohérent.
Or, l’heure est à la création d’un Front Nationaliste, ambitieux, déterminé, et invincible, car inaccessible au désespoir. Pour cela, il nous faut un cœur jeune, un cœur renouvelé, un cœur qui bat pour la France nationaliste.
Ce Front Nationaliste constitue l’unique alternative crédible pour former un bloc d’opposition sûr, capable et légitime. Face aux traîtres et aux bellicistes, et notamment à cette clique des Marine, Bardella, Knafo et Marion Maréchal, nous devons donner une réponse forte.
C’est en tant que fille de Vercingétorix, fille de l’Auvergne, que je vous le dis : Si la participation au forum de ce jour est un premier pas dans la collaboration, le travail commun, l’œuvre commune pour la France, c’est un pas qui demeure insuffisant, très insuffisant, dangereusement insuffisant.
De la paix entre structures nationalistes dépend la survie de notre nation, de la paix nationaliste dépend la paix de la nation et la paix de l’Europe, c’est-à-dire sa domination et son apogée dans le monde.
Alors chaque jour maintenant vous devrez penser à Vercingétorix, comme je suis contrainte d’y penser chaque matin en voyant sa statue, à cheval, l’épée à la main droite, pointée vers le ciel, avec derrière lui, les hordes de gaulois bagarreurs que nous sommes, unis par l’épée, unis par la guerre, par les souffrances partagées et lancés au galop vers notre destin commun : la France.
Et si nous ne pouvons nous départir de notre tempérament de coq gaulois un peu trop caractériel, sachons du moins unir nos fiertés en un seul faisceau.
Ainsi, peut-être, pourrons-nous imposer enfin une France Nationaliste dans une Europe en paix et romaine.
Je vous remercie. À la France, à la paix romaine, à nous.
Les Caryatides
Discours de Vincent Reynouard, historien et éditeur
Mon allocution au Forum pour la Paix, le 10 mai 2025 pic.twitter.com/ux0hqXuOdd
— Vincent Reynouard (@reynouard1969) May 10, 2025
Les interventions des invités qui nous parviendraient postérieurement à cette publication seront insérées ici.
https://www.voxnr.fr/bataillon-maxime-krivonos-des-ukrainiens-combattant-le-regime-de-zelensky