Il y a quarante ans, quarante-deux mineurs sont morts d’un coup de grisou, le 27 décembre, à leur retour du repos de Noël. Ils travaillaient à la fosse des Six-Sillons, situé dans la commune de Liévin (Artois). Manuel Valls y a fait le déplacement cette année, pour le meilleur ou pour le pire ?
Les moyens de l’État pour préparer les prochaines élections
Dans la campagne électorale permanente qui oppose toute la bande du marxisme culturel à celle du néo-FN, Bernard Cazeneuve, ministre de la Préférence Étrangère à l’Intérieur, puis Emmanuel Macron, ministre de la Préférence Financière en Économie, avaient précédé Manuel Valls sur ces terres où les électeurs abandonnés préfèrent les prétendus « extrémistes » Steve Briois et Marine Le Pen, plutôt que les extrémistes de la finance par la faute de qui cette dernière capte chaque année l’équivalent de tout l’impôt sur le revenu collecté en France, via l’usure pratiquée sur la dette publique depuis les divers paradis fiscaux étrangers.
Mais, au lieu de présenter des mesures concrètes pour relancer l’activité économique productive – et pas la consommation à crédit – dans l’extraction minière et l’industrie, Manuel Valls a fait une sortie hyper-politicienne lors d’un prétendu hommage aux quarante-deux mineurs de Liévin, morts dans une explosion sur leur lieu de travail en 1974. Il n’a d’ailleurs parlé des ouvriers que comme des êtres d’un passé révolu, montrant que toute la gauche a été leur parasite politique et qu’elle les voit moins comme des professionnels qui méritent de pouvoir gagner leur vie honnêtement que comme des individus à manipuler pour qu’ils se croient respectés par le Système qui se sert d’eux :
« Le monde ouvrier a fait avancer l’Histoire. À travers sa participation au dessein économique de notre pays, bien sûr. À travers, surtout, la prise de conscience de lui-même, ses luttes syndicales, sociales, politiques »
« La gauche française, le socialisme, le syndicalisme se sont construits avec ces combats »
a-t-il déclaré.
L’histoire conforme au dogme libéralo-marxiste
Après avoir récupéré la réputation de pacifiste franco-allemand de Jean Jaurès – antichrétien fanatique – à l’occasion du centenaire de son assassinat, cet autre socialiste a voulu, cette fois-ci, exploiter sans vergogne, au profit de l’image politicienne de son parti, le passé ouvrier de la France et de ses morts à un autre champ d’honneur, la mine, il y a quarante ans.
Oubliant évidemment que leur République a asservi les ouvriers après la suppression des corporations par la loi d’Isaac Le Chapelier, leur premier ministre a mis en avant les syndicats du Système. Pourtant, ce sont des Français, le plus souvent catholiques et soutenus par des religieux déjà spoliés de tout le reste par les Jacobins des colonnes infernales, qui ont combattu pour récupérer le repos dominical, que leur avait volé la République qui récidive actuellement contre un repos institué en 321 par l’empereur Constantin – qui confirma ainsi les usages tant des païens que des premiers chrétiens.
Mais ce passé-là, le licencié en histoire frelatée qui occupe l’Hôtel Matignon semble l’ignorer.
https://www.youtube.com/watch?v=LzmLS7vSXL8
Un « avenir radieux », ou un présent annonciateur de la faillite orchestrée ?
Sachant bien quel est son rôle de destructeur de la nation, au nom de « la paix » messianique et des affairistes du très mondialiste Groupe de Bilderberg, l’homme « de synthèse » du Parti socialiste avec qui la France bat les records de chômage et d’invasion violente par les « migrants » – surtout dans le Nord de la France où on ferme plus qu’ailleurs mines et usines – a énoncé quelques généralités futuristes relevant de la science-fiction pour vanter sa politique assassine, en essayant de la présenter sous un angle faussement social, alors que la non-politique industrielle transforme notre pays en un parc à chômeurs dont le seul privilège est de bénéficier de réductions à l’entrée de leurs musées :
« réhabilitation d’anciens sites miniers, création de pôles de compétitivité pour innover dans les domaines des transports ou des technologies de l’environnement, ouverture du musée Louvre-Lens… » (sic !)
Mais comment un apparatchik qui n’a jamais exercé un vrai métier, pourrait-il traiter, autrement que sous l’angle condescendant et contradictoire à la fois de l’effacement des restes dans le paysage et d’une nostalgie fataliste recyclée dans l’industrie des loisirs, de ce qu’il ne connaît pas, à savoir le travail ?