Une manifestation illégale
Plusieurs élus et activistes de groupes antifrançais ont violé la loi électorale – qui interdit depuis vendredi minuit « de diffuser ou de faire diffuser par tout moyen de communication au public par voie électronique tout message ayant le caractère de propagande électoral » – en manifestant samedi, comme Alexis Corbières, qui a déployé des drapeaux du Parti de gauche (PG), tout en réclamant, comme en témoignent les photos, la dissolution du Front national (FN), autre parti engagé dans les élections. Jean-Luc Mélenchon était présent ainsi qu’une délégation du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
La préfecture de Paris, qui interdit les manifestations des nationalistes et des patriotes, s’est donc faite complice d’une violation claire du code électoral. Le thème ne laissait aucun doute sur l’intention politique des manifestants : « Ensemble contre tous les racismes et le fascisme ». Depuis plusieurs jours, les nombreux groupuscules participants dénonçaient le Front national et appelaient à faire barrage au parti d’extrême droite dimanche dans les urnes.
Une dizaine de militants mobilisée par groupuscule
Au total, quelques centaines de colons et d’extrémistes de gauche se sont rassemblés dans onze villes de France1 vendredi et samedi. Les groupuscules de délinquants étrangers (comme l’Union nationale des sans-papiers [rigoureusement sic]) à expulser se mêlaient aux gangs d’extrême gauche protégés par la police, comme l’Action anti-fasciste Paris Banlieue – qui parvient à s’affubler de l’acronyme « AFA » (sic) –, et à diverses organisations communautaristes : déviants sexuels sidaïques d’Act Up et innombrables communautés étrangères : Turcs, Marocains, Africains, Tunisiens, Maghrébins, avec des curiosités comme les « musulmans homosexuels de France » ou les « Juifs antisionistes ». Il n’y avait par contre aucun représentant des intérêts des Français, ni des Blancs, ni des Européens.
Les habituels syndicats antifrançais : CGT, CNT, Solidaires, Syndication national des journalistes – pour ceux qui douteraient de leur neutralité –, etc., étaient également représentés, ainsi, donc, que plusieurs partis politiques d’extrême gauche engagés dans les élections qui ont donc mené campagne en défilant à Paris illégalement : Europe écologie-Les Verts (EÉLV), le Parti communiste français (PCF) et le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) avaient notamment officiellement appelé à manifester2.
Au total, ce sont au moins 129 groupuscules qui avaient relayé l’appel des organisateurs. Comparé aux seulement 1 500 manifestants à travers la France, cela donne moins de 12 militants par groupuscule qui se sont mobilisés.
« [Cette manifestation] prendra place dans un contexte marqué par l’attaque de Charlie Hebdo suivi de l’attentat antisémite de la porte de Vincennes. Nous condamnons ces meurtres et nous refusons que cela soit utilisé pour banaliser l’islamophobie et renforcer les politiques d’État racistes et liberticides.
Nous refusons que cela soit utilisé pour légitimer les théories d’un « choc des civilisations » qui dressent des populations les unes contre les autres en raison de leur religion réelle ou supposée.
Nous condamnons l’islamophobie et l’antisémitisme et toutes les formes de racisme comme nous condamnons les stigmatisations contre les quartiers populaires.
Nous refusons les actes négrophobes.
Nous refusons la chasse aux migrant-e-s et aux Rroms et les limitations à la liberté de circuler.
Nous refusons toute restriction à nos capacités de résister aux politiques antisociales au nom d’une « union nationale ».
Nous refusons de nous résigner à la montée de l’extrême-droite qu’elle prenne la forme du Front national, des groupes ouvertement fascistes et agressivement islamophobes ou/et antisémites.
Nous dénonçons les gouvernements qui ont renforcé la chasse aux sans-papiers, le quadrillage des quartiers populaires et qui contribuent pleinement à la montée du racisme et des idées réactionnaires, notamment homophobes et sexistes. »
avaient précisé les organisateurs, visiblement peu inquiets que des Blanches soient violées en réunion et torturées par des gangs de criminels étrangers revendiquant haut et fort leur racisme à l’encontre des Blancs, comme ce fut le cas à Évry en mars 2014, le principal crime raciste connu survenu ces douze derniers mois et contre lequel ne s’est élevé aucun de ces groupuscules complices.
L’un des faits de la journée a été la diffusion par une professeur étrangère de leur République, payée par nos impôts, d’un message où elle clame sa haine de la France et de son histoire. La même avait été interrogée à la télévision lors d’un débat avec Alain Juppé. Elle avait reproché au corrompu libéral d’être un « homme, blanc, âgé de plus de 60 ans ».
« Nique la France et son passé, son présent, colonialiste » #ÉgalitéOuRien #ManifBarbes pic.twitter.com/Y8GMhI16rd
— Sihame Assbague (@s_assbague) 21 Mars 2015
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1Alençon, Avignon, Calais, Chambéry, Châteauroux, Paris, Perpignan, Poitiers, Rouen, Toulouse et Tours. Il est à noter que curieusement les extrémistes de gauche – des blancs reniés – qui organisaient l’événement n’ont réussi à mobiliser les Français ni à Marseille, ni à Roubaix, ni à Saint-Denis, ni à Grigny, etc.
2Voici une liste non exhaustive : UNSP (Union Nationale des Sans-Papiers), Act Up – Paris, ASM (Afrique Survie Migrations), APCV (Agence de Promotion des Cultures et du Voyage), Amnesty International Angers, 4ACG (Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis Contre la Guerre), AFA (Anti-Fascist Action Paris Banlieue), ACDR (Arts et Cultures des Deux Rives), ACORT (Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie), ACLEFEU, ACTIT (Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie), ASTI93 (Association de Solidarité avec les Travailleurs Immigrés), AMF (Association des Marocains en France), ATMF (Association des Travailleurs Maghrébins de France), ATF (Association des Tunisiens en France), AIDDA (Association Interculturelle de production, de Diffusion et de Documentation Audiovisuelle), Association Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983, AMDH – section Paris/IdF (Association Marocaine des Droits Humains), Association PLUS : Papiers Liberté Unité Solidarité, ARDLFM (Association pour la Reconnaissance des Droits et Libertés aux Femmes Musulmanes), ATTAC France, ASCJP (Association Socio-Culturelle des Jeunes et de leurs Parents) – Paris 15, Association Varec’h, BAN (Brigade Anti-Négrophobie), Brigade des Mères (Sevran), Capjpo – Europalestine, CEDETIM/IPAM, CISPM (Coalition Internationale des Sans-Papiers et Migrants), Collectif 8 mars pour tou·te·s, Collectif antifa La Horde, Collectif antifasciste 95, CAPAB (Collectif Antifasciste PAris Banlieue), Collectif Citoyens, Collectif contre l’islamophobie et les racismes – Paris 20, Collectif 3C (Culture, Citoyenneté, Création), Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37, Collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici Strasbourg, Collectif de Taksim, Collectif des habitants d’Arcueil contre le FN et les idées d’extrême-droite, CSP 17 – Foyer St Just (Collectif des Sans-Papiers), CSP 75, CSP 75 – Strasbourg St Denis, CSP 93, CSP 95, CSP Livry gargan, CTSP Vitry-94 (Collectif des Travailleurs Sans-Papiers), CEAL (Collectif Enseignant pour l’Abrogation de la Loi de 2004), CFPE (Collectif Féministes Pour l’Égalité), Collectif Garçes, Collectif Paris 18 Charles Hermite contre le racisme et l’extrême-droite, Collectif Stop le contrôle au faciès, CUAFA20 (Collectif Unitaire AntiFasciste et Antiraciste Paris 20ème), Collectif Universel Paris 8, Collectif Urgence notre police assassine, Collectif Vérité et Justice pour Ali Ziri, Collectif Vérité et Justice pour Wissam, Collectif Villeneuvois pour la Palestine, ICAD (Comité international contre les disparitions politiques), Coordination Régionale Rhône-Alpes de soutien aux sans-papiers et sans droits, Droits devant !!, DIEL (Droits Ici Et Là-bas), ETM (Égalité Toulouse Mirail – Écoles TiersMondes46), EPI (Étudiants Pacifistes Internationaux), ENAR (Réseau européen de lutte contre le racisme), FASTI (Fédération des Associations de Solidarité avec Tou·te·s les Immigré·e·s), FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives), Femmes en Luth, Femmes en lutte 93, Femmes plurielles, Ferguson in Paris, FFR (Filles et Fils de la République), Fondation Copernic, Fondation Frantz Fanon, FUIQP (Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires), Génération Palestine – Paris, Intégration 21, La Voix des Rroms, Les Indivisibles, Liste des Sans-Voix – Paris 18, Lumière & Couleurs 93, MTE (Mamans Toutes Égales), Même droits pour toutes et pour tous, Mouvement du christianisme social, MILI (Mouvement InterLuttes Indépendant), MPF/HM2F (Musulman·e·s Progressistes de France / Homosexuel·le·s Musulman·e·s de France), REMCC (Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture), IJAN (Réseau International Juif Anti-sioniste), Respaix Conscience musulmane, Riposte antifasciste, Sortir du colonialisme, UTIT (Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens), SKB (Union Socialiste des Femmes), UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Voix des Femmes Migrantes, YS (Young Struggle), CGT Éduc’action 93, CGT Educ’action 95, CGT Éduc’action Créteil, CGT Inspection du travail – Emploi – Formation professionnelle, CGT Sony DADC, CNT-STE 75, Fédération Solidaires étudiant·e·s, Solidaires 84, Sud éducation 84, Sud éducation 89, Sud éducation Créteil, Sud éducation Mayotte, SNJ-CGT (Syndicat National des Journalistes CGT), Syndicat National Solidaires Justice, Union départementale CGT Paris, UNEF Le Mans, Union syndicale Solidaires, VISA (Vigilance et Initiarives Syndicales Antifascistes), AL (Alternative Libertaire), CGA (Coordination des Groupes Anarchistes), Ensemble, EELV (Europe Écologie Les Verts), FA (Fédération Anarchiste), FCP (Force Citoyenne et Populaire), Jeunes Pirates, Les Alternatifs, MJCF (Mouvement Jeunes Communistes de France), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), OCML-Voie Prolétarienne, PCF (Parti Communiste Français), Solidarité communiste.