Il paraît que les clubs de jeu de balle au pied qui pratiquent dans leur stade habituel offrent des maillots – pouvant être vendus plusieurs dizaines d’euros aux autres personnes – aux arbitres, pourtant déjà grassement payés plus de 6 000 euros par mois… les smicards, temps partiels subis et chômeurs apprécieront.
Corruption comme là-bas : le geste de bienvenue devient une obligation délirante des oligarques sportifs envers les oligarques arbitres
L’un des plus payés d’entre eux, donc largement au-dessus de cette moyenne oligarchique, l’étranger Saïd Ennjimi, vient néanmoins de se distinguer… en exigeant des maillots supplémentaires dédicacés par des vedettes du ballon rond, puis en entrant dans une colère noire parce que ses exigences délirantes n’avaient pas été complètement satisfaites sur l’instant.
Pourtant habitué des erreurs d’arbitrage, selon les propres acteurs du sport-spectacle, y compris selon d’anciens arbitres qui ne trouvent plus d’arguments pour défendre leur confrère, il a déjà été contraint de reconnaître, après coup, notamment « une décision erronée », convoquant des gens qui ont eu à pâtir de ses délires… pour s’auto-excuser auprès d’eux.
Le mirage de « l’intégration par le sport »… et par l’arbitrage
Cependant, dans leur « République exemplaire » de la préférence étrangère, on a évidemment évité toute « stigmatisation » et tout « amalgame » « nauséabond » en cachant cette nouvelle affaire sous le tapis, jusqu’à ce que certains remarquent que le sieur Ennjimi… n’arbitrait plus.
Et comme il devait, pour une raison probablement toute républicaine, par exemple « antiraciste », diriger la « finale de la Coupe de France de football », il a bien fallu annoncer la suspension provisoire des activités de cet individu.
Précisons bien que, en raison des fonctions qu’on lui attribue, il est censé faire régner un certain ordre quand il officie, en particulier en prenant des décisions justes, c’est-à-dire motivées par des faits. Mais, en réalité, on voit qu’il sème le chaos tant par les injustices dues à son incompétence, manifestement prouvée depuis des années mais jamais prise en compte, que par son comportement colérique et profiteur désormais mis en lumière. En effet, comble de l’aberration, il a fallu que le dirigeant d’un club, dont l’équipe venait d’être défaite, intervienne pour le calmer, alors que c’est justement l’arbitre qui est censé calmer les comportements des sportifs multimillionnaires parfois surexcités par les enjeux financiers et carriéristes liés à leurs exhibitions publiques.
Dévoiement du sport et de ses arbitres : un reniement de la culture européenne
Avec la « professionnalisation » du sport et de l’arbitrage sans frontières – en réalité l’hyperrémunération des idoles modernes ou nouveaux « dieux du stade » – on est désormais bien loin de « l’esprit de Coubertin » et plus encore des Jeux olympiques de la Grèce antique, d’abord motivés par la philosophie de l’harmonie du corps et de l’esprit, latinisée puis francisée par la formule « Un esprit sain dans un corps sain » (‘Mens sana in corpore sano’) !
On est aujourd’hui plus près de la politique consistant à fournir au peuple, pour le distraire pendant qu’on le vole et asservit son pays tout entier aux usuriers, du pain et des jeux (‘Panem et circenses’), pratique déjà en œuvre dans l’Empire romain, qui prit la suite de la Grèce en Europe par la violence de ses légions de mercenaires, puis s’écroula sur lui-même face à la révolte des peuples qui avaient retenu la leçon après n’avoir pas su s’unir aux Gaulois en temps utile ou se laisser corrompre par l’Empire d’alors.
D’ailleurs, le site officiel de l’olympisme français ne témoigne plus des origines helléniques de la pratique sportive raisonnée en Europe que dans un court paragraphe introductif :
« Lorsque la gymnastique naît dans la Grèce antique, il y a plus de 2 000 ans, le gymnase était le foyer de toute activité culturelle. Les hommes s’y réunissaient non seulement pour pratiquer une activité sportive, mais également pour s’adonner à l’art, à la musique et à la philosophie. Pour les Grecs, la pratique conjointe de l’activité physique et intellectuelle était la clé de l’harmonie entre le corps et l’esprit. »
La culture authentiquement européenne contre le matérialisme et la bestialité
Complétons-le donc, au moyen d’un des rares écrits officiels encore disponibles, suite aux attaques des étrangers du gouvernement contre l’enseignement des cultures grecque, latine et allemande en France, peut-être parce qu’à l’instar de l’Allemagne ayant rejeté un temps l’Ancienne Alliance en chassant de ses ghettos et en mettant au travail le « peuple élu », la Grèce avait mis en place une vraie justice, après que
« L’antique loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent, latin « talis », « semblable ») a condamné les Atrides à une vengeance de générations en générations. »
Loin des caricatures modernes qu’on en fait et des « droits de l’homme » de l’individualisme matérialiste des financiers comme Lloyd Blankfeyn de la Goldman et Sachs qui prétendent faire « le travail de Dieu » [sic] en nous ruinant, cette recherche de la sagesse collective en Grèce se déclina au niveau individuel :
« Ni animal ni dieu, l’homme doit savoir rester à sa place, conscient de sa condition mortelle, obéissant au précepte delphique de la mesure, le fameux « mèdén agan ». Après avoir compris quelle était sa place dans le Cosmos, l’Homme doit, dans un second temps, trouver l’harmonie apollinienne, un équilibre entre le corps et l’esprit. »
Concluons sur cette frise typiquement grecque, dans la ville syrienne de Palmyre, qui intéressera jusqu’aux marinistes, les uns pour leurs références au roi Salomon, soi-disant bâtisseur de cette ville-oasis, et les autres en ce qu’ils ne se croient un peu « grecs » qu’en référence à leurs propres mœurs anti-naturelles.