Parmi les 213 États reconnus et non reconnus que compte le monde, c’est en Israël que s’est rendu François Fillon, cédant à un violent tropisme pour les hauts dirigeants politiques de la République. Candidat à la présidentielle de 2017, il succédait de peu en Palestine occupée à François Hollande, président en exercice, qui s’y était rendu quelques semaines plus tôt. L’entité sioniste avait, également en 2013, reçu la visite de Nicolas Sárközy, l’ancien président et probable candidat en 2017.
Une étrange effervescence pour un pays non-européen, n’ayant aucune frontière avec la France, qui n’est pas une ancienne colonie, un nain économique, démographique, diplomatique, doublé d’une dictature religieuse anti-chrétienne où les rabbins interdisent les arbres de Noël au Parlement, qui détient en toute illégalité plusieurs centaines de tête nucléaire et viol des dizaines de résolutions de l’ONU.
Lors de cette visite de trois jours, François Fillon a livré à des « étudiants francophones » – juifs –, un discours intitulé : « La France face aux défis du Proche et Moyen Orient (sic) » selon le site de l’intéressé. Cela se passait à Netanya, une ville jumelée avec Sarcelles (Dominique Strauss-Kahn) et Nice (Christian Estrosi) en France occupée.
Outre des démonstrations odieuses de son inféodation à Israël, il a livré un discours aux relents dictatoriaux à peine masqué. Évoquant l’Égypte et les Printemps arabes, il a précisé que les combats pour la liberté des peuples ne conduisaient pas toujours à la liberté des peuples. Mais plutôt que de préciser que chaque peuple devait trouver la liberté qui lui convient, il a laissé entendre que la démocratie était plus importante que la liberté des peuples. Parfois la lutte pour la liberté des peuples est une « menace » pour les démocraties, et si la liberté des peuples ne conduit pas à la démocratie, alors il faut, selon lui, livrer une lutte ensemble – avec Israël – contre l’obscurantisme.
C’est sans doute pris par l’émotion – personne n’ose imaginer que ce serait par couardise, par lâcheté, ou, pire encore, par corruption– que François Fillon, déniant longuement le droit aux Iraniens de posséder l’arme nucléaire, a oublié d’en interdire la possession à l’État criminel d’Israël.
Voici les meilleurs moments de ce discours où François Fillon, s’il ne se déclare pas lié de manière éternelle avec l’entité sioniste, se découvre « passionné par le destin d’Israël », avouant « trembler » pour cet État pas « comme les autres ».
Mesdames et Messieurs,
Je veux dire tout l’honneur que je ressens à être votre hôte et toute mon émotion de m’exprimer devant la jeunesse israélienne qui est l’âme de votre étonnante nation. […]
J’ai toujours été passionné par le destin d’Israël et intéressé par les enjeux que recouvre cette région qui a vu s’écrire les pages les plus anciennes et les plus intenses de l’humanité. […] Pendant la guerre du Kippour, j’ai tremblé pour Israël. Chacune de nos nations a dû surmonter des épreuves pour exister et s’unir, mais Israël n’est pas tout à fait une nation comme les autres. Elle est née sur les décombres de la shoah (sic), la pire barbarie contemporaine. […] L’antisémitisme a placé le peuple juif à la frontière de son extermination et il a projeté notre continent dans l’abime (sic). Nous le savons, les braises de cet antisémitisme ne sont pas éteintes, et en France comme dans bien d’autres Etats (sic), nous voyons ressurgir des discours et des actes inadmissibles.
La République française est et sera toujours intraitable à l’égard de l’antisémitisme, comme elle l’a été récemment à l’égard d’un humoriste aux propos abjects. En France, l’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit !
Pour moi, les choses sont claires : la liberté d’expression ne peut être instrumentalisée par les adversaires de l’unité française et les violeurs de mémoire !
Le souvenir de la Shoah fait partie de votre âme, mais elle fait aussi partie de notre conscience européenne, et même universelle. Ce qui vous touche nous touche, ce qui vous tourmente nous tourmente, car il existe entre Israël et la France, entre Israël et l’Europe, un lien moral et historique. […]
L’existence d’Israël n’est pas discutable, et sa sécurité n’est donc pas négociable. Israël est notre amie et notre alliée et quiconque menacerait son existence s’exposerait à notre réaction la plus rude. […]
Mais il y a toujours et il y aura toujours de bonnes raisons de ne pas faire la paix.
Car oui la paix est un risque, oui elle est faite de sacrifices, oui elle exige de pardonner ce qui parfois semble impardonnable, oui elle suppose une grande force intérieure.
Dans l’obscurité, la Torah n’enseigne-t-elle pas à voir en elle la promesse du jour ?
[…]
Le recours précipité aux élections s’est révélé chaotique dans des pays qui y étaient peu préparés, et où les seules forces d’alternance suffisamment organisées s’appuyaient sur l’Islam.
En Egypte (sic), le renversement de Mohamed Morsi, certes élu démocratiquement, mais qui avait engagé le pays sur la voie d’une islamisation politique et sociale pour laquelle il n’avait pas reçu le mandat, a provoqué des débats en Europe…
Mais les faits sont là : le combat pour la liberté n’est pas nécessairement et mécaniquement l’antichambre de la démocratie.
Il peut être détourné par des forces hostiles, dont celle des fondamentalistes et de leurs appendices djihadistes dont les réseaux et l’idéologie nous menacent tous.
La guerre en Afghanistan et la mort de Ben Laden n’ont pas réglé le problème du terrorisme international qui s’est métamorphosé et étendu.
La France le combat au Sahel presque seule alors que la menace concerne toute l’Europe et reste en alerte sur son territoire. C’est une lutte que nous livrons ensemble contre l’obscurantisme. […]
Pour votre sécurité, pour faire advenir cette paix, sachez que la France restera toujours à vos côtés.
Israël, c’est la porte de notre propre Histoire ; c’est l’amie, l’alliée et la confidente de la vieille Europe.
En mars 2012, à l’approche des élections, le lobby juif avait mené une cabale contre François Fillon à propos des tortures infligées par les Juifs aux animaux. François Fillon avait fait marche arrière, présenté ses excuses et courbé la tête devant maîtres, représentés ici par le grand rabbin Gilles Bernheim depuis confondu pour ses innombrables escroqueries et le président du Consistoire central Joël Mergui. La même année, Joël Mergui avait été étonnamment nommé au Conseil économique, social et environnemental (CESE), un organisme totalement inutile, mais dont les membres sont grassement rémunérés : plus de 7 500 € pour le président, plus de 3 700 € pour les membres, etc., pour un total de près d’un million d’euros en salaires versés (hors cotisations patronales, etc.) et pour les seuls salaires des membres – non compris les 160 fonctionnaires.
François Fillon ne sera pas Président de la République, s’il est toujours vivant en 2017.
Probablement pas ! Il ne sera peut-être pas même candidat…
Vous me faites hurler de rire tant vos accusations sont infondées et stupides… Peut être êtes vous jaloux pour monter une si grande mauvaise fois?
Je suis sioniste et je vous crache à la gueule.
Hypocritement cordiale
LZ
Nous ne doutions pas de l’impolitesse et de la grossièreté des sionistes contrariés. Mais vous nous les confirmez.
Trop fort cet article, ce n’est qu’avec haine et rage qu’on peut écrire de telles propos, vous vous croyez supérieur, mais le jour où la vérité éclatera, oui la vérité que vous redoutez tant, vous les antisémites et antisionistes, alors c’est tête baissée que vous serez écrasé.
Propos incohérents, hystérie et syndrome de frustration. Vous êtes bien ce que vous clamez être.