Chronique de la diversité et du vivre-ensemble du 28 juin 2016
Un violeur en série de type Nord-Africain recherché
Une enquête judiciaire a été ouverte après l’interpellation, le 12 juin dernier, d’un individu impliqué dans une série de viols et d’agressions sexuelles sur des adolescents.
La brigade des mineurs du commissariat de Perpignan, en charge de l’enquête sous l’autorité d’un juge d’instruction, recherche toute personne ayant pu être abordée par cet individu de type nord-africain, âgé de 20 à 25 ans, mesurant entre 1,70 m et 1,75 m, de corpulence normale à mince, cheveux courts châtain, dans le secteur de la gare, les abords des lycées, le quartier du Bas-Vernet et Canet-en-Roussillon.
Cet individu est susceptible d’avoir abordé des mineurs ou des jeunes majeurs en prétextant un vol d’argent ou de cannabis pour les emmener à l’écart des regards sous la menace d’un couteau afin d’obtenir des faveurs sexuelles ou de les agresser si refus.
Toute personne ayant pu être victime d’agissements similaires ou pouvant apporter des éléments utiles à l’enquête est invitée à contacter la brigade des mineurs du commissariat de Perpignan au 04 68 35 71 34 ou au 04 68 35 70 00.
Elle veut voler l’arme d’un policier, les menace de mort et cite le Coran
Mercredi 22 juin 2016, 19h30, place Félix-Faure, à Bolbec (Seine-Maritime). La police est appelée pour prendre en charge une femme, en état d’ivresse sur la voie publique, qui aurait agressé un chauffeur de bus. La mise en cause, âgée de 39 ans et domiciliée à Quillebeuf-sur-Seine, est ramenée à l’Hôtel de police. Elle a tenté de s’emparer de l’arme d’un policier. Un agent s’est retrouvé au sol et un autre a été projeté sur une chaise. Ils ont été légèrement blessés. Finalement, elle a pu être maîtrisée et menottée ».
La femme violente aurait également proféré des menaces de mort à l’encontre des policiers et de leurs familles. « Elle a lancé aux policiers qu’ils n’en avaient pas fini avec les actes de terrorisme à leur encontre et elle a commencé à citer le Coran », détaillent les enquêteurs. Placée en cellule de dégrisement, elle a ensuite été placée en garde à vue.
Une fillette de 3 ans meurt sous les coups d’un Islamiste fiché S
Mardi, une enfant de 3 ans est décédée à l’hôpital de Portes-lès-Valence dans la Drôme, où le SAMU, appelé par les parents de la petite victime, venait de la déposer après lui avoir prodigué les premiers soins à domicile.
A l’arrivée des secours, le couple avait évoqué un accident de voiture survenu lundi. Mais l’autopsie réalisée sur le corps de la fillette a confirmé les soupçons des médecins, alertés par les bleus, hématomes et la dent cassée de l’enfant. La petite est décédée d’une hémorragie interne après avoir été battue.
En garde à vue, la mère a confirmé que, depuis sa sortie de prison il y a deux mois, où il purgeait une peine pour avoir violenté un enfant né d’une précédente union, son compagnon battait régulièrement sa fille. Le parquet de la Drôme a ouvert une information judiciaire pour « violences habituelles ayant entraîné la mort, en récidive légale par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans ».
La mère devrait également être poursuivie pour « non-dénonciation de mauvais traitements ». Les deux enfants, nés de l’union de ce couple et âgés de 7 mois et 2 ans, ont été placés. La fillette aurait, comme sa sœur, subie des coups de la part de son père. « Un homme qui était sous surveillance des services de la sécurité intérieure pour son fondamentalisme religieux » – Notez la belle formulation pour ne pas dire islamiste…
Il menace d’égorger les pompiers comme les policiers de Magnanville
Un homme de 46 ans a été condamné jeudi dernier par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de six mois de prison avec sursis pour apologie du terrorisme et menace de mort. Les faits remontent à mardi, aux Mureaux, lorsqu’un pompier aperçoit un homme serrer le cou d’un cygne. Il intervient pour lui dire d’arrêter. Mais alors que le pompier est remonté dans son véhicule, l’homme, passablement excité, tente d’ouvrir la porte, intime l’ordre aux deux soldats du feu de sortir, et affirme qu’il va les égorger « comme les policiers de Magnanville ». Le prévenu, qui confie avoir bu beaucoup de vodka ce jour-là assure qu’il ne faisait que donner à manger aux animaux et qu’il souhaitait juste l’expliquer au pompier. Il nie les menaces de mort. Le procureur avait requis une peine de huit mois de prison avec sursis à son encontre.
En récidive, Ali, l’auteur de sept vols part 30 mois en prison
Ali E. a été condamné à 18 mois de prison ferme, avec mandat de dépôt.
Les juges ont -en outre- révoqué la peine d’une année de prison avec sursis mise à l’épreuve, prononcée par le passé.
Ali E., « Meldois » de 40 ans, avait été interpellé dimanche matin, par la police municipale de Meaux, non loin du marché de Beauval. Sa description correspondait à celle d’un homme qui venait de dépouiller une dame de 83 ans de son sac à main.
Le voleur avait utilisé la ruse, pour parvenir à ses fins. Alors que la dame -qui venait de faire ses courses- s’apprêtait à démarrer sa voiture, Ali E. s’était approché de son véhicule, côté passager. Il avait ouvert la portière et avait indiqué à la conductrice qu’elle avait oublié ses achats à la poissonnerie. L’octogénaire était sortie pour retourner à la poissonnerie. Elle n’avait rien oublié du tout. Mais à son retour, son sac à main avait disparu !
Les enquêteurs du commissariat de Meaux ont établi -notamment grâce à ses empreintes- que le Meldois avait commis six autres vols, à Meaux, depuis octobre 2015.
Amar Dahmani, Ryad Laamari et Slimane Lami condamnés à 7 ans de prison
Les trois jeunes « Roubaisiens » qui étaient âgés d’une vingtaine d’années au moment du braquage de l’Intermarché de La Gorgue, commis le 24 octobre 2012, ont été reconnus coupables ce mardi soir au terme d’un délibéré de quatre heures de la cour d’assises de Douai, devant laquelle ils comparaissaient depuis jeudi. Ils ont été condamnés à sept ans de prison chacun.
Le seul qui reconnaissait sa participation au braquage était Amar Dahmani, arrêté par la sûreté départementale à l’issue de la fuite des braqueurs. Il avait refusé de donner les noms de ses complices, en invoquant la crainte de représailles envers sa famille. Deux de ses amis ont pourtant été mis en cause plus tard, principalement par les expertises ADN sur les cagoules artisanales des fuyards. Ryad Laamari et Slimane Lami ont pourtant nié constamment être les deux complices qui avaient réussi à prendre la fuite.
Medhi, 9 condamnations et 6 mois ferme pour avoir insulté les gendarmes
Les relations de Medhi avec ses voisins se dégradent rapidement : samedi, ceux-ci finissent par appeler les gendarmes pour des nuisances sonores. Sur place, les forces de l’ordre invitent Mehdi, fortement alcoolisé et qui les attend devant chez lui, à regagner tranquillement son domicile. L’homme s’énerve et insulte les militaires. Qui décident de l’interpeller, avec difficulté. Mehdi se débat avant d’être finalement mis au sol et entravé.
« Je regrette. C’était le week-end, j’ai bu pour décompresser et je n’étais pas dans mon état normal », explique le prévenu depuis son box au tribunal. Son casier judiciaire comporte neuf condamnations depuis 2009, dont plusieurs liées à une boisson excessive.
Jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Senlis, le jeune homme de 26 ans a été condamné à six mois ferme avec mandat de dépôt après s’être rendu coupable d’outrage et de rébellion.
Un réseau de proxénétisme Roumain démantelé sur la Côte d’Azur
Ceux qui tiraient profit de la prostitution se terraient en Roumanie, loin de Nice et de son antenne de police judiciaire. La PJ vient de porter un sérieux coup d’arrêt à un réseau de proxénétisme roumain, qui avait investi les trottoirs niçois.
Voilà déjà trois ans que cette filière criminelle a jeté son dévolu sur la Côte d’Azur. Trois ans de commerce du sexe sur la voie publique ou dans des hôtels, trois ans d’exploitation d’une quinzaine de jeunes femmes par un réseau criminel opérant à distance
La brigade de répression du proxénétisme (BRB) de la police judiciaire est passée à l’action mercredi dernier. Les enquêteurs ont procédé à huit interpellations sur les rives de la baie des Anges. Parmi elles, cinq prostituées considérées comme victimes, qui ont recouvré la liberté depuis. Et trois présumés donneurs d’ordre, mis en examen et écroués.
Au premier chef V. P., 35 ans. Ce Roumain effectuait des allers-retours réguliers entre Roumanie et Côte d’Azur. Il était mandaté par les « têtes argentées » du réseau, trois frères confortablement établis en Roumanie, pour s’assurer que les prostituées assuraient leur source de revenus. « Voilà pourquoi ce type d’enquête prend du temps, explique le commissaire Christain Reeb, chef adjoint de la PJ de Nice. Les proxénètes ont bien compris que, dans notre système, la prostitution est tolérée et le proxénétisme interdit. Or il est bien plus difficile d’identifier les proxénètes que les prostituées… »
Deux compatriotes ont suivi V. P. en prison vendredi soir. Deux sœurs respectivement âgées de 23 et 25 ans, soupçonnées d’avoir joué à la fois les prostituées et les « mères maquerelles ». Tous trois ont été mis en examen pour traite d’êtres humains et proxénétisme aggravé.
Ont été saisie de 10 000 euros en espèces. Pour la PJ, certaines prostituées auraient rapporté à leurs proxénètes 100.000 euros, sinon plus, en l’espace de trois ans. Au cours de cette période, le réseau aurait ainsi généré 1,5 à 2 millions d’euros de revenus.
Bechir poursuivi pour violences conjugales et pour avoir frappé son voisin
Début mai, suite à une première plainte pour violences conjugales déposée par sa jeune femme, Bechir devait être convoqué fin juin devant le délégué au procureur. Son épouse relate des gifles, des insultes… qui auraient débuté après le mariage. Le mari conteste avoir chassé violemment son épouse de son domicile, le 15 juin dernier, ou encore d’avoir foncé avec sa voiture sur le véhicule de sa femme.
Paniquée, la jeune femme s’était réfugiée chez des riverains. Le voisin avait tenté de calmer l’époux, lui prenant ses clés de voitures. Dans la bagarre, Bechir l’avait roué de coups. Bilan : fracture du nez et clavicule en vrac pour le riverain.
Bechir, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel, a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve et l’interdiction de rencontrer les victimes. Il a été écroué.
Emeutes entre envahisseurs clandestins de la halle Pajol à la barre de fer
Il était un peu plus de 23 heures, vendredi, lorsque des dizaines d’hommes armés de branches et de barres de fer se sont affrontés. Un véritable déluge de coups, ponctué de hurlements, qui a mis en émoi le quartier Pajol, confronté depuis neuf jours à la nouvelle installation sauvage d’un campement où se sont regroupés Soudanais, Erythréens et Afghans.
« C’était effrayant, confie un riverain. Les groupes se sont poursuivis jusqu’à l’un des restaurants de la halle Pajol dont la terrasse était bondée. Les gens ont dû se réfugier dans l’établissement. L’émeute n’a cessé qu’à l’arrivée de la police qui a dû user de lacrymogènes ».
Déjà théâtre de l’installation d’un camp l’été dernier, l’esplanade, avec ses commerce et sa médiathèque – fermée depuis une semaine -, vit de plus en plus mal la situation.
Les tensions entre réfugiés afghans et soudanais pour le contrôle du campement seraient de plus en plus vives.
Abdellah, Marocain menace sur Allah de faire péter la France
Vendredi, un jeune Marocain était jugé en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel d’Alès, où il devait répondre d’actes d’outrages à agent de la force publique et d’apologie d’acte de terrorisme. Mercredi soir, Abdellah passe la soirée dans le centre-ville alésien, au restaurant le Sushi bar, accompagné de sa compagne et d’un ami. « Au moment du dessert, voyant que votre ami est parti, vous prenez la poudre d’escampette », précise Élisabeth Granier, présidente de l’audience.
L’individu et sa compagne sont interpellés par la police municipale alors qu’ils prennent la fuite. Jusqu’à leur arrivée au commissariat de police, le prévenu n’aura de cesse d’insulter les policiers municipaux qui viennent de l’interpeller. « Vous êtes des mangeurs de jambon et de saucisson », profère-t-il à ces derniers. Et la liste d’outrages ne fait que commencer. Lorsqu’il arrive au commissariat, les fonctionnaires subissent à leur tour insultes et menaces.
La violence des propos monte d’un cran, quand l’individu fait l’apologie du terrorisme. « La France, on va la faire péter. Vive les frères Kouachi. Je jure sur Allah que j’ai une kalach’en ma possession », liste la présidente. Abdellah sort même un couteau de huit centimètres et s’en prend aux policiers.
Une première infraction à l’âge de 14 ans et plusieurs condamnations pour vol qui n’ont cessé d’alimenter le casier judiciaire. Il est libre depuis le 22 mars dernier, où il effectuait sa dernière peine de prison.
Après délibération, le tribunal condamne Abdellah à une peine de deux ans de prison, assortie du mandat de dépôt. Il devra également restituer la somme d’argent équivalente à l’addition, au restaurateur.
Interpellé pour violences conjugales et apologie du terrorisme à Grenoble, en Isère
Vendredi 24 juin 2016, vers 22h45, la police est intervenue dans un parking souterrain situé place des Géants, dans le quartier de la Villeneuve à Grenoble, pour porter secours à une jeune femme violentée.
La jeune femme se faisait frapper par son ex-conjoint, un « grenoblois » âgé de 27 ans.
A l’arrivée des forces de l’ordre, l’homme s’est énervé un peu plus : « Sales Français », « vous finirez tous par crever », « je vais aller faire le djihad en Syrie ».
L’homme a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été présenté au parquet hier dimanche. Il devrait être poursuivi pour violences conjugales et apologie du terrorisme.