Chronique de l’échec du « vivre-ensemble » du 30 novembre 2016
Moussa C. condamné pour violences conjugales au tribunal de Pontoise
Un bébé non désiré, un couple qui se dispute violemment dans la maternité, un homme qui en vient aux menaces de morts et aux coups, des mois durant.
« C’était des coups de colère », a expliqué Moussa C., 30 ans, qui sera condamné à 3 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans. Il lui est interdit d’approcher son ex-compagne, sous peine d’aller en prison. La décision s’appuie sur une série de sept plaintes déposées entre février 2015 et mars 2016, retraçant autant de faits de violence commis à l’appartement de Pierrelaye. Mais aussi à la maternité et au centre de la PMI.
Le tribunal cite le prévenu – « Je vais te crever », « Je vais t’envoyer au cimetière » —, décrit les coups de poing aux jambes qui vaudront 15 jours d’incapacité à la victime, aussi traînée par les cheveux à la PMI. Sans omettre les hurlements à la maternité, juste après la naissance de la petite fille en octobre 2015. « Cela relève du harcèlement », note la procureure.
« Depuis, j’ai déménagé. J’ai très peur », confie la jeune femme. « Il est violent. »
Mohamed Baazaoui, envahisseurs clandestin déjà condamné pour violences en procès
Un Tunisien, interdit de territoire français, s’est jeté dans la gueule du loup. Il est allé porter plainte contre un débiteur indélicat.
Mohamed Baazaoui est très agité lorsque, encadré de trois gendarmes, il pénètre dans le box des comparutions immédiates du tribunal de Chartres. L’homme de 35 ans est assisté d’un interprète, mais il veut absolument donner son point de vue, dans un français approximatif. « Pourquoi vous me jugez ? Je veux juste récupérer mon argent ! »
Il a été arrêté à la gendarmerie de Courville-sur-Eure où il était venu porter plainte contre un entrepreneur en bâtiment, pour lequel il sous-traitait : « On était d’accord sur 22 000 €. Il ne m’a payé que 6 000 €. »
Le problème, c’est que les gendarmes sont allés voir sur le fichier des personnes recherchées si le plaignant y figurait. Et là, surprise ! Il a été condamné pour violences en 2012, avec interdiction de territoire français pendant cinq ans.
En mars 2014, il avait de nouveau été condamné, sous une autre identité. Cette fois, c’est dix ans d’interdiction de territoire qui lui ont été infligés.
Malgré tout, il est resté en France : « Je ne savais pas que je devais partir. Je ne sais ni lire, ni écrire. » Un argument que la juge balaie : « On vous l’avait expliqué au cours de vos procès. »
Lorsque la juge lui explique qu’il risque un an de prison ferme pour être resté en France, il se calme un peu : « C’est pas un problème. Quand je sors d’ici, je vais en Italie. D’ailleurs je pars tout de suite après. »
Lorsqu’il réalise qu’il est condamné à trois mois de prison ferme, avec incarcération immédiate, la colère le reprend : « Pourquoi je vais en prison ? Et pour mon argent, qu’est-ce que vous faites ? »
Les gendarmes d’escorte ont dû le maîtriser pour le menotter et le conduire au centre de détention d’Orléans-Saran.
Un Africain, mari violent retourne en prison à nouveau en prison
Vendredi, à Toulouse, un « jeune » burkinabé de 30 ans a été condamné à 6 mois de prison ferme pour s’être introduit au domicile de son ex-épouse et avoir eu une altercation avec son nouveau compagnon.
Trois Rroms interpellés en flagrant délit de vol à Luisant
Les trois Rroms interpellés en flagrant délit de vol à Luisant mardi, ont été condamnés à quinze mois, douze mois et dix mois de prison ferme. Ils sont aussi frappés d’interdiction de territoire pour cinq ans.