Chronique du « vivre-ensemble » et de la « diversité » du 5 octobre 2016
Arrestation d’un « jeune » radicalisé à l’Islam soupçonné de préparer un attentat
Le suspect de 18 ans a été interpellé vendredi lors d’une opération de police menée à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. « Radicalisé », il est soupçonné d’avoir préparé ou envisagé « un acte à caractère terroriste ».
Cette interpellation a eu lieu dans le cadre d’une enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Le jeune homme est soupçonné d’être « radicalisé » et de préparer ou envisager « un acte à caractère terroriste », selon la source policière qui n’a pas fourni davantage de précisions.
De nombreux jeunes interpellés ces derniers jours
Ces dernières semaines, plusieurs personnes, souvent jeunes voire mineures, ont été arrêtées et écrouées, soupçonnées de vouloir commettre des attaques jihadistes. La plupart étaient en contact, via la messagerie cryptée Telegram, avec le jihadiste français Rachid Kassim, soupçonné de téléguider ses émules à distance depuis la zone irako-syrienne.
Un collégien de 15 ans, inconnu des services de renseignement, avait été interpellé mercredi matin au domicile de ses parents à Domont (Val-d’Oise) et placé 48 heures en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), avant d’être présenté vendredi matin à la justice.
Heurts entre force de l’ordre et envahisseurs : 5 blessés chez les CRS
Bidon-ville de Calais: Des heurts entre force de l’ordre et migrants font 5 blessés légers chez les policiers
Ces émeutes interviennent alors que la préfecture avait interdit en milieu de semaine une manifestation de soutien aux envahisseurs, prévue samedi…
Des émeutes violentes, les plus sérieuses, depuis fin février, ont éclaté samedi devant l’entrées du bidon-ville de Calais, entre des forces de l’ordre et des envahisseurs appuyés par des militants d’ultra-gauche, faisant cinq blessés légers chez les policiers, ainsi qu’un journaliste de l’AFP, selon le dernier bilan publié dans la soirée par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. « Vers 15 h 40, 200 personnes, essentiellement des «No borders» et des envahisseurs, se sont rassemblées devant les CRS. Comme le rassemblement était interdit, il a été procédé aux sommations d’usage et les CRS ont repoussé les migrants sur la bande des 100 m, à l’intérieur même du camp », a expliqué Etienne Desplanques, directeur de cabinet de la préfète du Pas-de-Calais. S’en sont suivies des violentes émeutes : les envahisseurs et les gauchistes, dont beaucoup de Britanniques, très déterminés et le visage souvent masqué, ont lancé des pierres et projectiles divers. Les forces de l’ordre ont répliqué quasiment sans discontinuer en tirant de très nombreuses grenades de gaz lacrymogènes et en multipliant les recours à un canon à eau pour les repousser.
« trois CRS avaient été légèrement blessés par des jets de pierre ». Au cours de ces heurts, un photographe de l’AFP a été atteint par « un caillou gros comme une pomme », qui lui a entaillé le cuir chevelu.
Ces échauffourées se sont poursuivies vers 17 h 30. Il était impossible d’entrer et de sortir du bidon-ville au niveau de l’accès principal. Peu avant 18 h 00, d’importants renforts de gendarmes mobiles ont été dépêchés.
Trafic d’héroïne : 10 membres de la mafia albanaise de au tribunal
Au terme d’une longue journée d’auditions, l’enquête détaillée du groupe “stupéfiants” de la brigade de sûreté urbaine d’Annecy l’a donc emporté sur les multiples et opportuns trous de mémoires des dix prévenus.
À la barre, ces derniers ont tout fait pour minimiser l’importance d’un trafic qui gangrène l’agglomération annécienne depuis plus de quatre ans. Un marché juteux, géré par les réseaux mafieux albanophones et dont le chiffre d’affaires global est estimé à près d’un million d’euros par mois.
Vendredi, les suspects ont évoqué des revenus presque “modestes”, allant tout de même pour certains jusqu’à 4 500 € par mois. Des revenus suffisants en tout cas pour afficher des indices de trains de vie confortables sur les réseaux sociaux…
Lors de la première vague d’arrestations, les policiers avaient retrouvé 3,5 kg d’héroïne et près de 20 000 €.
Au terme de leurs investigations, mêlant écoutes téléphoniques, filatures et observations, les enquêteurs étaient parvenus à identifier et démanteler quatre réseaux distincts, gérés de manière “indépendante”, par des ressortissants albanais provenant tous du district de Dibër. Chaque point de vente (certains pouvant générer jusqu’à 30 000 € de revenus par semaine) étant tenu par une “cellule” familiale constituée de membres d’une même fratrie ou de cousins. Une manière de s’assurer une loyauté indéfectible, basée sur les liens du sang. Tous unis, en outre, par la peur de représailles qui pourraient suivre des aveux publics trop précis quant à l’organisation du réseau et ses chefs.
Même si l’ombre de la mafia albanaise plane sur l’ensemble de ces cellules, qui semblent se répartir le “marché” en bonne intelligence, la concurrence génère quelques tensions. Des règlements de compte ont déjà été signalés dans le bassin annécien. Un des prévenus jugés s’était écroulé le 15 novembre 2015 sur la terrasse d’un bar de Meythet, après avoir été blessé par balles (cf photo ci-dessous).
En fonction de leur position dans le trafic, les prévenus ont écopé de deux à sept ans de prison ferme, assortis d’une interdiction définitive de territoire.
Une pharmacienne Libanaise détourne plus de 2,2 millions d’euros
Vendredi, une femme âgée de 46 ans a été mise en examen pour escroquerie aggravée et a été écrouée. Cette première nuit derrière les barreaux, elle la doit à sa fraude présumée à la CPAM.
Entre 2013 et 2015, la gérante de la pharmacie de la Poste de Saint-Fons avait multiplié les fausses factures de médicaments jamais fournis aux clients. Et tant qu’à faire, des traitements très coûteux, comme ceux réservés aux malades du cancer ou du sida. Cette combine lui avait permis d’amasser plus de 2,2 millions d’euros. D’ailleurs, 1,3 million a déjà été saisi sur ses comptes bancaires par les enquêteurs.
Ces derniers ont décidé d’agir rapidement après avoir été alertés par la CPAM. Plusieurs signes laissaient à penser que la pharmacienne se savait en sursis et envisageait une fuite à l’étranger. Un transfert de 800 000 euros au Liban dont elle est originaire était dans les tuyaux, et un faux cambriolage avait été organisé, entraînant la disparition de ses ordinateurs où se trouvait sa comptabilité.
La quadragénaire, qui bénéficiait d’aides diverses car elle ne déclarait que 800 euros de revenus, a nié les faits.
Elle plaide des erreurs de gestion. Ce qui n’a convaincu ni les enquêteurs, ni le parquet.
Mohamed Oualid Ghraieb, Chokri Chafroud, Hamdi Zagar, Ramzi Arefa, Enkelejda Zace et Artan Henaj, complices du terroriste Mohamed Lahouiaej Bouhlel
Six personnes de l’entourage de Mohamed Lahouaiej Bouhlel sont à ce jour mises en examen pour leur implication dans l’attentat de Nice. Elles sont soupçonnées d’avoir « soutenu » le terroriste dans la préparation de son passage à l’acte.
Aucun d’entre eux n’était connu des services spécialisés pour des velléités de départ au jihad, ni fichés S – pour «Sûreté de l’Etat». Les six mis en examen dans le dossier de l’attentat de Nice – Mohamed Oualid Ghraieb, Chokri Chafroud, Hamdi Zagar, Ramzi Arefa, Enkelejda Zace et Artan Henaj -, complices présumés de Mohamed Lahouiaej Bouhlel) ont, à une exception près, été interpellés en plusieurs salves, dès le lendemain de l’attentat. Les enquêteurs ont alors entrepris de démêler les connexions entre ces suspects aux profils divers. Du dealer de cocaïne au chef réceptionniste dans un hôtel niçois, en passant par le travailleur au noir et le trafiquant d’armes albanais en situation irrégulière, ces individus auraient avoir «soutenu» le terroriste «dans sa folie».
Dès le lendemain de l’attentat, le 15 juillet, un homme se présente spontanément devant les policiers de Nice. Mohamed Oualid Ghraieb, un Tunisien de 40 ans qui travaille dans un hôtel de Nice explique qu’il connaît le terroriste depuis quinze ans. Il a rencontré Mohamed Lahouaiej Bouhlel dans un club de boxe en Tunisie et l’a ensuite retrouvé dans une salle de sport niçoise. «Depuis nous avons gardé contact et je peux vous dire que nous avions une relation de camaraderie», déclare-t-il aux enquêteurs. Avant d’ajouter: «C’est quelqu’un que j’aimais bien.»
Une heure et demie plus tard, le témoin devenu suspect est placé en garde à vue. D’emblée, il semble soucieux de brosser un portrait de lui-même plutôt lisse, loin de tout extrémisme. Il se déclare membre de l’association «SOS Animaux», militant UMP depuis 2006 et engagé dans l’association «Amitié judéo-chrétienne». Pourtant l’exploitation du téléphone du terroriste laisse de sérieux doutes aux enquêteurs. Il y a d’abord cette photo où l’on voit Mohamed Oualid Ghraieb à l’intérieur du camion, la veille de l’attentat. Puis 1278 appels entre les deux hommes. «Un nombre qu’on ne peut qualifier de réduit», comme le soulignent justement les enquêteurs. En garde à vue, Mohamed Oualid Ghraieb s’en tient à des «je ne sais pas», «ce n’est pas possible», «je ne comprends pas monsieur». A tel point que les enquêteurs s’agacent de ces «inepties» et de sa «mémoire sélective».
Une chose est sûre: au petit matin, vers 5h30, le 15 juillet 2016, Ghraieb marchait sur la promenade des Anglais déclenchant une série de selfies et vidéos. Les enquêteurs noteront ainsi: «Au cours de son trajet, Mohamed Ghraieb tourne la caméra régulièrement vers lui, notamment à la fin de son trajet où l’on peut voir qu’il a une mine réjouie.» Mais une fois encore Ghraieb élude. Il n’explique pas non plus ces messages envoyés à Bouhlel le 10 janvier 2015, quelques jours après l’attentat dans les locaux de Charlie Hebdo, où il écrit : «Je ne suis pas Charlie. Qu’ils aillent se faire enculer et que Dieu leur ajoute plus que ça. Va faire la prière. C’est mieux que tu fréquentes les diables. Sauve-toi vite camarade tu es en train de couler». «C’est de la rigolade», se défend le gardé à vue. L’exploitation de son ordinateur montre néanmoins qu’il avait effectué des recherches sur la Syrie, les alliés de Daech et Charlie Hebdo. Confronté une fois de plus aux détails de sa téléphonie, Mohamed Oualid Ghraieb consent simplement à avouer qu’il connaît un autre des mis en examen du dossier: Chokri Chafroud.
Ce dernier est un Tunisien de 37 ans, qui vit à Nice de petits boulots non déclarés depuis un an. Les deux hommes auraient été présentés par leur ami commun, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, pour une histoire de location immobilière. Un projet qui se serait soldé par une vive altercation à en croire leurs témoignages. En garde-à-vue, Chafroud est à son tour peu loquace, niant fréquenter l’auteur de l’attentat. Pourtant, les policiers ont déniché son empreinte à l’intérieur du camion. Le suspect concédera finalement s’être assis dans l’habitacle du poids lourd le 12 juillet à l’invitation de Bouhlel, qu’il nomme de son deuxième prénom, «Salmene». Un simple tour de repérage ? «Pour tout dire, Salman (sic) m’a récupéré sur la Promenade des Anglais devant l’hôtel Suisse, il était très insistant, et nous avons descendu la Promenade des Anglais en direction de l’aéroport. Je suis pour ma part descendu au premier feu rouge. J’ai senti qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas et je suis parti. Il était nerveux, insistait, et j’ai senti comme s’il avait pris un produit excitant», déclare Chafroud. Autre élément troublant, ce SMS envoyé par Chafroud à Bouhlel, le 4 avril 2016 et qui résonne particulièrement aujourd’hui : «Charge le camion de 2000 tonnes de fer et nique, coupe lui les freins mon ami, et moi je regarde». Si Chafroud reconnaît être l’auteur du message, il en donne «une explication farfelue», selon les enquêteurs. Il se justifie en effet en disant s’être inspiré du film Spider-Man… Dernier contact entre Bouhlel et Chafroud, le 14 juillet à 20h29, «Je suis sur la Prom viens je te passe…0 pour.. 159».
Le sens de ce message intrigue les enquêteurs. Selon eux, Chokri serait en tout cas «un complice proche, mentor influent sur la personnalité instable de son ami». Le téléphone de Mohamed Lahouaiej Bouhlel regorge décidément d’informations. Son exploitation va conduire à l’interpellation d’un autre suspect.
Hamdi Zagar, arrêté le 25 juillet, apparaît aussi en photo devant le camion, le 12 juillet. L’homme de 37 ans arbore un maillot du PSG et pose à côté du terroriste qui affiche un large sourire. «Mohamed n’a rien dit de particulier. Il avait l’air content d’avoir un nouveau camion, il souriait», décrit-il aux enquêteurs. Célibataire en cours de divorce et père de trois enfants, lui aussi affirme ne pas bien connaître Bouhlel. Son frère s’est pourtant marié avec la sœur du terroriste en 2012. Les enquêteurs le rappellent vite à la réalité: «Vous avez évoqué environ 10 contacts téléphoniques en 2016. L’étude de votre facturation détaillée fait apparaître 207 occurrences entre votre ligne et celle de Mohamed, entre le 29 août 2015 et le 15 juillet 2016 ?» Puis le 13 juillet, Mohamed Bouhlel lui a envoyé un énigmatique message, «ta fini ?». Puis un autre, le 14 juillet au matin en lui demandant «c bon ?».
Peu après la tuerie, les policiers ont évidemment cherché à déterminer comment Bouhlel s’est procuré le pistolet avec lequel il a ouvert le feu lors de son équipée meurtrière. Un modèle «Rr-51 police» de calibre 7,65, dont les investigations montreront qu’il a été volé lors d’un cambriolage à Vallauris (06) en décembre 1981. A 22h27, quelques instants avant de s’engager sur la Promenade des Anglais, le tueur envoie ce message à un destinataire enregistré sous le nom de «Ramzi». Son contenu est explicite: «Salam Ramzy je suis passé tout à l’heure au taxiphone 16 rue Marceau je t’ai pas trouvé Je voulais te dire que le pistolet que tu m’as donné hier c’est très bien alors on ramène 5 de chez ton copain […].» Le Ramzi en question se nomme Arefa, il a 21 ans. Le 16 juillet à l’aube, la perquisition à son domicile permet la découverte «d’un sachet de pâtes Panzani contenant une boule de poudre blanche pour un poids total brut de 185 grammes». En garde à vue, Ramzi reconnaît qu’il s’agit de cocaïne lui appartenant. Mais sa première audition n’est guère plus concluante. L’homme délire et indique aller «très peu» à la mosquée, «car il y a des voleurs de chaussures, c’est des Roumains». Il dit aussi se désolidariser des auteurs des attentats jihadistes en France ces dernières années. Mohamed Merah ? Un «con», un «mongole». Les terroristes du 13-Novembre ? «Des fous». Ceux du 14 juillet à Nice ? «Des gros connards, ils ont failli tous nous tuer.» Souvent en proie à des vomissements, se plaignant d’un sommeil agité en cellule, l’homme finit cependant par être mis face à ses contradictions. Et admet connaître Lahouiaej Bouhlel, qu’il a aidé à obtenir son pistolet en le mettant en relation avec une connaissance de prison, Artan Henaj, un trafiquant albanais de 38 ans.
Coût de la transaction : 1200 euros. Une kalachnikov lui sera également fournie, mais pas payée. La compagne de Henaj, une « Franco-Albanaise » de 40 ans, Enkelejda Zace, qui a assisté à la transaction, finit elle aussi en cellule. Un dernier élément inquiète cependant les enquêteurs. Il s’agit de la deuxième partie du SMS envoyé par Bouhlel à Ramzi Arefa, et reçu par ce dernier à 22h27 :«Chokri et ses amis sont prêts pour le mois prochain, maintenant ils sont chez walid.»
Cela signifie-t-il que ce groupe d’individus se préparait en réalité à une nouvelle action terroriste dans la région ? C’est l’une des questions clé de l’enquête menée depuis près de trois mois par les magistrats de la galerie Saint-Eloi.
Youssef tabasse une vieille dame de 86 ans pour la voler à Châtellerault
Victime d’un coup de pied dans le ventre dimanche, Henriette, 86 ans, est hospitalisée, le bassin fracturé. Son agresseur a été condamné.
Cela n’a pas traîné. Les enquêteurs du commissariat de Châtellerault ont résolu rapidement l’affaire qui a mis Ozon en émoi. Dimanche midi, Henriette, était agressée par un homme ivre d’alcool et de violence. Victime d’un coup de pied dans le ventre, celle qu’on surnomme affectueusement « Yeyette », est aujourd’hui hospitalisée avec une fracture du bassin, des bleus sur tout le corps et au plus profond de son âme.
Les policiers ont travaillé d’arrache-pied pour confondre Youssef, 36 ans, un « Châtellerauldais de papier ». Vendredi, l’homme était jugé en comparution immédiate. Au sortir d’un week-end d’errance et de beuverie – il dit s’être enfilé « deux à trois bouteilles de vodka ». Sur le trottoir d’en face, Thierry, un brave quinquagénaire qui promène sa petite chienne en conversant tranquillement avec Yeyette. « Qu’est-ce que vous avez à me regarder ? », éructe Youssef avant de traverser la route pour rejoindre le paisible duo. C’est d’abord le ratier qui prend un coup de pied. Son maître, incrédule, est à son tour agressé. Puis voilà la vieille dame dans l’œil du cyclone. Thierry lui permet d’esquiver le crochet mais ne peut empêcher d’envoyer un coup de pied dans le ventre de l’octogénaire. Henriette s’écroule au sol, le bassin fracturé. Youssef est pris en chasse par deux passants qui le rattrapent. S’en suit une brève rixe. Il parvient à s’échapper, l’œil poché. Le quartier se mobilise. Youssef est désigné. Lors de la séance de « tapissage », les témoins le reconnaissent formellement. Interpellé, il nie avant de finir par reconnaître son geste.
Le procureur ne se laisse pas émouvoir. « Cette agression gratuite, lâche, détestable qui ne doit rien au hasard. Il sait ce qu’il a fait et il est d’une parfaite mauvaise foi quand il dit ne se souvenir de rien. L’état de santé de la victime est très préoccupant. Il faut une peine significative, exemplaire », conclut-il avant de réclamer 18 mois dont 15 ferme et une interdiction de séjour pendant deux ans à Châtellerault.
Le tribunal entend cette plaidoirie pour infliger à Youssef 15 mois de prison dont 7 ferme avec obligation de soins et de formation. Il pourra retourner à Châtellerault agresser de nouveaux des personnes agrées, -blanches de préférences !-quand il en aura fini de son petit séjour derrière les barreaux.
Trois Rroms voleurs de métaux pris en flagrant-délit par la police
Trois Rroms de nationalité roumaine originaire de Créteil (Val-de-Marne), mais « se disant SDF » selon le procès-verbal rédigé par les forces de l’ordre, ont été appréhendés aux abords de l’entreprise Norminox, dans la nuit de vendredi à samedi.
La société spécialisée dans la récupération des aciers spéciaux et métaux est régulièrement l’objet de vols ou de tentatives de vol depuis plusieurs mois. La vigilance et la surveillance du site par la police nationale ont permis de cueillir les trois hommes, âgés de 34 à 61 ans, à leur sortie de l’entreprise. Ils avaient dérobé pour environ 2 000 euros de métaux divers.
Après avoir été déférés puis placés ce dimanche en détention provisoire, ils feront l’objet d’un jugement en comparution immédiate dès lundi.
C’est à travers le regard d’un enfant juif séférade né en Algérie que l’auteur a choisi d’évoquer l’exil. Il fait ainsi revivre sa famille et donne à voir leur installation en France dans le quartier de la Croix Rousse, leur déménagement à la Duchère…
http://www.mairie9.lyon.fr/evenement/rencontre/orient-occident-voyage-musical-avec-zen-zila_9.html