Pour la 2e année consécutive, le Prix Nobel de physique est attribué à des Français, Audrey L’Huillier et Pierre Agostini, ainsi qu’au Hongrois Ferenc Krausz, pour avoir développé une méthode permettant de créer des pulsations de lumière de l’ordre d’une attoseconde, soit un milliardième de milliardième de seconde, ce qui permet de photographier et de manipuler des atomes en mouvement. De nombreuses applications existent, notamment dans le domaine médical.
En 2022, c’est le chercheur Alain Aspect qui avait reçu la prestigieuse récompense pour les expériences menées sur le phénomène de l’intrication quantique, c’est-à-dire les influences instantanées à distance.
Quoique ces nouvelles soient réjouissantes, il faut garder à l’esprit que ces prix récompensent des travaux menés dans les années 70 et 80. Ils montrent que la France était encore un acteur important de la recherche scientifique à cette époque ; mais peut-on encore le dire aujourd’hui, à l’heure de l’effondrement de l’industrie, de l’école et du QI ? Rien n’est moins sûr. Après l’indifférence des présidents successifs pour la technique, il est temps de rebâtir une politique scientifique d’envergure.
Il est également crucial de développer l’éducation scientifique des jeunes (et des moins jeunes). On pourra découvrir ci-dessous une présentation, accessible aux profanes, des étonnantes expériences d’Alain Aspect, qui permirent de trancher un vieux débat entre Einstein et Bohr sur la nature de la matière.
Ouai, sauf que la science elle-même n’a plus grand-chose à nous dire, depuis les années 70, quelque chose d’important a changé?
Rien.
D’ailleurs si les nanas se mettent à avoir des Nobel de physique, c’est qu’il y a vraiment plus rien à gratter.
Certes, l’institut privé SupOptique, créé par Alain Aspect est considérée comme le n° 1 mondial en mathématiques, ce qui est un authentique succès.
Mais il n’en demeure pas moins que – comme le remarque Serge Haroche, Prix Nobel de Physique 2012 – » La recherche française est en mauvaise santé ! »
Pourquoi ? Parce que les récents Prix Nobel sont attribués suite à des recherches qui ont débuté en France il y a 40 ans, mais qui sont poursuivies par des français ayant dû chercher à l’étranger des outils fonctionnels et des conditions de travail décentes.
Le fait que l’institut SuOptique soit le fruit d’une initiative privée ne démontre-t-il pas la carence de l’Etat dans ce domaine essentiel de la recherche scientifique ?
Carence s’inscrivant dans le cadre de la destruction systématique de notre nation par les larbins de la mondialisation dont les carrières politiques sont pilotées depuis Wall Street.
C’est un article de bon sens mais le problème de la crise scolaire est plus profond que ça : ce n’est pas un « manque de volonté » qui serait apparu et qu’on pourrait compenser en disant « il faut se resaissir », car il est mondial. Outre le facteur racial évident, la crise des savoirs scolaires est à chercher… dans la dynamique économique.
En effet, l’école moderne centrée sur la science apparut au XIXe parce que le capital avait désespérément besoin de cerveaux pour améliorer la production industrielle et préserver sa rente. Or aujourd’hui la production est mondialisée c’est-à-dire souvent délocalisée ; les cerveaux et les savoirs sont déjà accessibles sans investissement préalable, pour autant qu’on a les moyens de les acheter. Par conséquent, la priorité a changé. Pour maintenir les rentes des sociétés désormais multinationales, il ne faut plus tant produire des génies à l’avant-garde de la science, il faut surtout produire des abrutis déboussolés qui ne pourront s’émanciper de leur tutelle – ex. médecine Big Pharma, climatologie, économie… On enseigne sciemment l’ignorance.
Le Prix Alfred Nobel n’est pas innocent dans cette affaire, dans la mesure où il a instauré l’idée que certaines choses étaient pour l’humanité comme de la dynamite, c’est-à-dire un danger. Auquel cas le spectacle scientiste des « Prix Nobel » serait surtout l’occasion de leurrer les masses de scientifiques…
Prix Nobel… Tout le savoir du monde servi sur une plateau d´argent… ou comment s´ accaparer gratuitement et sans aller le chercher ou le demander tout le savoir du monde ? Faut-il s´étonner quand 25% des Prix Nobel sont juifs (alors qu’ils ne représentent que 0,2% de la population mondiale) depuis la création de ce fonds créé par l´ »inventeur » de la dynamite ? Qui était « Nobel », au fait ?
Fritz Haber, un chimiste allemand, fut l’inventeur du gaz moutarde, mais aussi du Zyklon-B…. Ironie de l’Histoire, il était juif et Hitler le força à l’exil en 1933. Il fut prix Nobel de chimie en 1918 malgré des protestations du monde entier, ses inventions ayant fait de lourds dégâts lors de la Première Guerre mondiale.
Le 22 avril 1915 à Ypres en Belgique, il libéra 170 tonnes de gaz chloré en direction des alliés français. Résultats : 5000 morts et 5000 blessés coté français. Les Allemands avancèrent de 4 km sans tirer un seul coup de fusil !
https://www.afis.org/Fritz-Haber-chimiste-a-double-visage
ALBERT EINSTEIN – Prix Nobel de Physique…
Le Plagiaire du Siècle
Dans son papier de 1905 sur la relativité restreinte et E = mc2, Einstein a plagié le travail de quelques éminents physiciens. Cependant, dans le siècle passé, la communauté scientifique ne s’en est jamais formalisée.
Les défenseurs d’Einstein (1879-1955), ont agi d’une manière qui apparaît comme une falsification de l’histoire. Celui qui a été déclaré « L’Homme du Siècle » par Time Magazine a écrit un long traité sur la relativité restreinte (« Sur l’électrodynamique des Corps en Mouvement »), sans citer aucune référence. Avant qu’Einstein n’écrive ce fameux traité, beaucoup des idées présentées étaient connues de Lorentz (par exemple, la transformation de Lorentz) et de Poincaré.
C’est assez typique chez Einstein. Il n’a pas découvert de théories, il se les est simplement appropriées. Il a puisé un ensemble de connaissances existantes, il a cueilli et choisi les idées qui lui plaisaient et les a entremêlées ensemble pour fabriquer un conte sur sa contribution à la relativité restreinte. Ceci a été fait avec la connaissance pleine et entière et le consentement de ses pairs, et notamment des éditeurs des Annalen der Physik.
La plus célèbre équation de tous les temps est E = mc2. Elle est arbitrairement attribuée au seul Einstein (1905). Cependant, la conversion de la matière en énergie et de l’énergie en matière était connue de Sir Isaac Newton (« Gross bodies and light are convertible into one another… », 1704). Avant Einstein, l’équation peut être attribuée à S. Tolver Preston (1875), à Jules Henri Poincaré (1900) et à Olinto De Pretto (1904). Comme Einstein n’a jamais su utiliser correctement E = mc2 (Ives, 1952), il apparaît impossible de relier cette équation à quoi que ce soit provenant d’Einstein.
La présentation sélective par Arthur Eddington des données de l’éclipse de 1919, de telle sorte qu’elle soit dite avoir conforté la théorie de la relativité générale d’Einstein, est sûrement l’un des canulars les plus énormes du 20ème siècle. Son généreux appui à Einstein a corrompu le cours de l’histoire. Eddington était moins intéressé à vérifier une théorie qu’à tresser une couronne à Einstein, le roi de la Science.
La communauté des Physiciens, involontairement peut-être, s’est engagée dans une sorte de fraude et de conspiration du silence; c’est en restant simplement spectateurs qu’ils ont permis la mise en place d’une hyperinflation de la réputation d’Einstein. Ce silence a bénéficié à tous les supporters d’Einstein.
C’est maintenant le moment de dire carrément ce que fut Einstein : d’abord et surtout, il a été un plagiaire. Il n’a eu aucun scrupule de voler le travail des autres et de le publier comme si c’était le sien. Il semble évident que cela a été fait délibérément.
Prenez ce passage de Ronald W. Clark dans Einstein: The Life and Times (on n’y trouve aucune référence à Poincaré, juste quelques renvois mineurs). On y lit page 101: « Sur l’électrodynamique des Corps en Mouvement » …est sous bien des aspects l’un des plus remarquables papiers scientifiques qui ait jamais été publié. Même dans sa forme et dans son style, il est inhabituel, avec l’absence de notes et de références qui donnent du poids aux plus sérieux développements » …(!)
Pourquoi Einstein, avec son expérience de spécialiste de brevets, n’aurait-il pas éprouvé le besoin de citer des références dans son article sur la relativité ? On aurait pu penser qu’Einstein, un néophyte, aurait surréférencé plutôt que sousréférencé.
N’aurait-on pas pu également attendre un meilleur sérieux de la part d’un éditeur placé devant un long manuscrit qui, de toute évidence, n’avait pas été contrôlé ? Apparemment, il n’y a eu aucune recherche de contrôle de qualité quand il a été publié dans les Annalen der Physik. Des éditeurs plus compétents auraient rejeté le papier sans même l’avoir lu. Au grand minimum, on aurait pu attendre de l’éditeur qu’il fasse une recherche dans la littérature existante pour déterminer si la prétention d’Einstein à la nouveauté était justifiée.
Max Born a déclaré : « Le point qui choque est qu’il ne contient pas la moindre référence à la littérature antérieure » (Born, 1956). Il indique clairement que l’absence de références est anormal et que, même avec les habitudes du début du 20ème siècle, ceci est des plus bizarres, on peut même dire non professionnel.
Einstein a biaisé et entortillé les choses pour éviter d’être accusé de plagiat, c’est transparent.
Bjerknes, en 2002, signale le passage suivant écrit par James MacKaye: « L’explication de la conduite d’Einstein est qu’il veut se cacher derrière Lorentz. Ainsi la théorie d’Einstein n’est ni le refus ni une alternative de celle de Lorentz : ça en est seulement la copie et le camouflage. Einstein maintient continuellement que la théorie de Lorentz est bonne, et qu’il n’est en désaccord que sur son « interprétation ». Il n’apparaît donc pas clairement si, dans ce cas comme dans d’autres, la théorie d’ Einstein est simplement le déguisement de celle de Lorentz, le désaccord sur l’ « interprétation » étant en fait purement verbal.
Poincaré a écrit 30 livres et plus de 500 papiers sur la philosophie, les mathématiques et la physique. Einstein a écrit sur les mathématiques, la physique et la philosophie, mais prétend qu’il n’a jamais lu les contributions de Poincaré sur la physique.
Cependant, beaucoup des idées de Poincaré – par exemple, que la vitesse de la lumière est une limite et que la masse augmente avec la vitesse – refont surface dans le papier d’Einstein, « Sur l’électrodynamique des Corps en Mouvement » sans avoir été référencées.
L’attitude d’Einstein de voler la presque totalité de la littérature écrite par Lorentz et Poincaré pour écrire son document atteint le niveau du plagiat. Mais à l’âge de l’informatique cette sorte de plagiat ne peut jamais rester indéfiniment ignorée, bien que la communauté des physiciens n’en ait pas encore pris réellement conscience.
Dans son papier de 1907, Einstein exprime sa conception du plagiat : « Il m’apparaît qu’il est dans la nature des choses que ce qui suit ait déjà été partiellement solutionné par d’autres. Malgré celà, étant donné que le sujet concerné est ici traité d’un point de vue différent je me sens délié d’avoir à faire une recherche approfondie dans la littérature … »
Avec cette déclaration, Einstein considère que le plagiat, lorsqu’il est convenablement camouflé est un acceptable outil de recherche.
Voici la définition du mot « plagier » extrait d’une source inattaquable : le Webster’s New International Dictionary of the English Language, Second Edition, Unabridged, 1947, p. 1,878: « Voler ou détourner et faire passer comme étant siennes, les idées, mots, productions artistiques, etc. d’un autre; utiliser sans le signaler clairement les idées, expressions ou productions d’un autre. Commettre un plagiat ». N’est-ce pas exactement ce qu’a fait Einstein ?
Reconnaître le mérite d’un autre comporte deux aspects ; dans le temps et dans la forme. Dire 30 ans après les faits que Lorentz a établi les bases de la relativité restreinte (voir plus bas) n’est pas convenable et n’est pas une vraie reconnaissance. Rien de ce que Einstein a pu écrire, bien après coup, sur les contributions de Lorentz ne peut effacer la réalité du plagiat.
La vraie nature du plagiat d’Einstein apparaît dans son papier de 1935, « Elementary Derivation of the Equivalence of Mass and Energy », où dans une discussion sur Maxwell il écrit : « La question est de savoir si l’indépendance de ces relations est naturelle, parce que la transformation de Lorentz, la véritable base de la théorie de la relativité restreinte…
Ainsi, Einstein avoue que la transformation de Lorentz était la véritable base de son papier de 1905. Quiconque conserve un doute qu’il fut un plagiaire doit se poser la simple question : « Que savait Einstein, et quand l’a-t-il su ? » Einstein a commis un plagiat prémédité, pas un plagiat accidentel qui peut toujours arriver (Moody, 2001).
Sources : reprendre le titre…