Fierté de Christian Estrosi et d’Éric Ciotti, les « Jeux » s’étaient ouverts par un appel à la révolte des Noirs et des Arabes de banlieues contre la France lors d’un concert du rappeur haïtien Kery James. Le ton a ensuite été donné dès vendredi dernier par un « danseur de hip hop » (sic) ivoirien. Puis ce furent pour ce pays deux lutteurs, trois basketteuses et, pour Djibouti, sept athlètes. Le compteur de la République Démocratique du Congo en est déjà à 13 : trois footballeurs, deux cyclistes, une coureuse… et toute l’équipe de basket !
En tout vingt-six personnes – pour l’heure – invitées en (et par la) France pour les 7e Jeux de la Francophonie – pour lesquels elles étaient logées et nourries – se sont enfuies dans la nature et sont désormais des immigrés clandestins. Elles peuvent être assurées, grâce aux consignes laxistes et complices de Manuel Valls, de pouvoir bénéficier rapidement en France de tous les avantages “sociaux”, médicaux, comme en matière de logement.
Une basketteuse ivoirienne qui ne s’est pas enfuit précise que « le ministre des Sports a clairement indiqué que nous étions venus ensemble et qu’il fallait revenir ensemble. C’est vraiment dommage. Ça m’attriste, mais c’est leur choix ». Signe que les autorités africaines étaient parfaitement au courant que de nombreux athlètes seraient tentés de profiter de leur voyage tout frais payer en France pour tenter l’aventure migratoire.
Une évidence, d’autant que cette situation se répète désormais à chaque rendez-vous sportif international. Les Jeux de la francophonie n’y échappent pas : lors d’une édition précédente, au Canada, une centaine d’Africains avaient saisi l’occasion pour envahir le territoire nord-américain.
Les autorités françaises étaient elles aussi parfaitement conscientes du risque. Bernard Maccario, celui auquel en catastrophe Estrosi a confié l’organisation (globalement désastreuse) de ces Jeux le confirme :
« On assiste à un phénomène de banalisation. On a connu ce même type de problème en 2001 à Ottawa lors de précédents Jeux de la Francophonie. Une centaine d’athlètes avait demandé à rester. À chaque grand événement sportif, c’est la même chose. »
Une raison de plus pour ne rien faire et continuer dans cette voie ?
La France n’a plus qu’à espérer qu’à l’occasion de prochains jeux en Algérie ou à Djibouti, 10 et quelques millions d’athlètes soient tentés par réaliser le chemin inverse…