LGBTQ+ : lesbienne, gay, bi trans, queer et tutti quanti… Au sein de ce milieu interlope, un groupe se singularise toujours plus, la communauté « trans » (pour transsexuel) et est passé à l’offensive. Il veulent être le monde de demain et pour ça ils ont dégainé leur arme principale : l’idéologie du « genre », pour conquérir et déformer les cerveaux des jeunes générations aujourd’hui, s’attaquer à leurs corps ensuite et que leur déviance soit la norme sociale demain.
Les gouvernements et institutions chargés habituellement de protéger les enfants ont rendu les armes, subvertis de l’intérieur, et ont rejoint l’autre côté de la barricade, appuyant l’offensive.
En 2006, une « Commission internationale de juristes » et un « Service international pour les droits de l’homme » ont décidé de développer une série de principes juridiques sur l’application du droit international relatif aux droits à « l’orientation sexuelle » et à « l’identité de genre » (inspiré de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948), appelés principes de Jogjakarta(1) .
Lors de la rédaction de ses principes (qui n’étaient pas alors opposables et n’avaient pas – à ce moment-là – de caractère contraignant), les juristes ont rédigé un cadre spécifique destiné à devenir normatif dans tous les pays . Des groupes de personnes homosexuelles et transsexuelles ont été actifs et se sont jetés dans la bataille pour vulgariser et instaurer partout ces principes.
Comment et pourquoi ces principes, très présents en France, sont-ils totalement méconnus et n’ont-ils jamais fait l’objet du moindre débat ? Au départ, les activistes agissaient à bas bruit. Maintenant, ce n’est plus le cas.
Leur arme : remplacer le « sexe » par le « genre »
Ils jouent sur « l’accès aux droits » des personnes et le compassionnel victimaire. Leur stratégie est de remplacer le mot « sexe » par le mot « genre ». On va considérer le sexe comme une donnée sociologique et non plus comme un fait de nature. Après avoir fait cet amalgame entre genre et sexe, ils ont introduit et promu l’« identité de genre ». Ils tentent d’introduire les notions de « stéréotypes patriarcaux », de gestuelle, d’habillement et de façon de parler comme des éléments constitutifs de l’identité.
Parlons aussi de la loi du 18 novembre 2016, celle sur la modernisation de la justice au XXIe siècle de Dupont-Moretti. Prenons l’article 61 alinéa 5 : « Toute personne majeure ou mineure émancipée qui démontre par une réunion suffisante de faits que la mention relative à son sexe dans les actes de l’état civil ne correspond pas à celui dans lequel elle se présente et dans lequel elle est connue peut en obtenir la modification. »(2) Il suffit maintenant de déclarer qu’on est de l’autre sexe pour être de l’autre sexe : c’est purement déclaratif.
Les activistes agissent de manière sournoise : quand il y a la discussion sur une loi, ils ne vont pas faire partie du groupe de discussion en commission. Ils proposent leurs éléments de langage qu’ils vont ajouter par des amendements lors du vote. Ils vont voir des parlementaires qui sont d’accord avec eux. Ceux qui s’opposent sont accusés de « transphobie » et de discrimination. La mécanique est bien rodée.
Cette stratégie touche les adolescents et les enfants, avec des mutilations d’individus qui sont faites sans aucune réaction des responsables politiques. Dans les pays anglo-saxons, on s’aperçoit que c’est une catastrophe sanitaire et on fait machine arrière.
On va faire d’un enfant sain un patient à vie. C’est intéressant pour les laboratoires, les cliniques et les médecins prescripteurs car ils se créent une patientèle à vie.
Leurs cibles : les jeunes générations, cerveaux et corps
Toute une littérature anglo-saxonne d’albums pour les enfants, traduite en français, permet de les endoctriner, et sur les réseaux sociaux, on voit de plus en plus de jeunes filles et de jeunes hommes à qui on dit qu’ils sont nés dans le mauvais sexe…
Une fois convaincus, on les met en contact avec d’autres jeunes déjà endoctrinés, pour partager une stratégie afin de convaincre leurs parents qu’il est urgent d’accéder à leur demande de traitements médicamenteux ou chirurgicaux. Poster sur TikTOk des photos des différentes étapes de transformation, de l’apparition de la barbe au torse avec les cicatrices de la mastectomie apporte un très grand nombre de followers…
Et on vient d’en avoir deux exemples ces jours-derniers avec des événements incluant des lecture de contes de fée « Trans », par des « drag queen », organisés à destination d’enfants à partir de 3 ans.
À Lamballe :
« Dans le cadre d’un programme de trois mois d’animations, la mairie de Lamballe-Armor a décidé de communiquer sur le thème des discriminations sexistes et des préjugés sur la femme. Parmi le lot d’animations, il est prévu ce samedi 21 janvier à la médiathèque de Lamballe une intervention, intitulée « Uniques en son genre », de la compagnie rennaise Broadway French. Or, cette lecture de contes et cet atelier de maquillage pour des enfants à partir de 3 ans, portés par la compagnie et son collectif de drag queens se trouve au centre d’une polémique » (« La lecture de contes à des enfants par des drag queens au cœur d’une polémique », france3-regions.francetvinfo.fr, 16/01/2023)
Et à Toulouse :
« L’ancien membre de Les Républicains, « dans un souci d’apaisement », annonce, mardi 24 janvier, avoir « réorienté » l’atelier de lecture à la Médiathèque Cabanis destiné aux 3-6 ans, le samedi 18 février, animé par deux artistes drag-queens afin de « n’accueillir qu’un public majeur » (…) Dans la Dépêche du Midi, l’artiste transformiste, explique que ces lectures permettent « d’aborder des histoires qui prônent la bienveillance, le respect d’autrui et des différences » à travers différents thèmes comme la monoparentalité ou l’autisme. L’objectif n’est pas « de faire la promotion de son orientation sexuelle ou de sa manière de vivre. » » (« Sous pression de l’extrême-droite, le maire de Toulouse « réoriente » une lecture pour enfants animée par des drag-queens », france3-regions-francetvinfo.fr, 24/01/2023)
« N’aborder que des histoires qui prônent la bienveillance, le respect d’autrui et des différences », ben voyons ! En réalité l’offensive est générale, et elle vise bien les plus petits !
La vérité, c’est que derrière la façade de la promotion de la tolérance se cache le prosélytisme d’un lobby qui inspire également largement les programmes scolaires que met en place le gouvernement. Et ce genre de manifestation propage une vision de la sexualité destructrice pour les rapports interpersonnels nécessaires à une société durable et notamment la famille, pilier de cette société.
Derrière ces pratiques, il y a des médecins ou des gynécologues qui vont bloquer la puberté en faisant croire que ce n’est pas irréversible. Des soins sont remboursés pour l’ensemble du suivi des traitements et opérations.
Des prescriptions d’hormones croisés sont faites : on donne aux enfants de sexe masculin des hormones féminines, et inversement pour une fille. Ne serait-ce pas une situation analogue à celle qui a fait scandale lors du Mediator ? On prescrit un médicament qui a une autorisation de mise sur le marché pour un autre objectif que celui étudié.
Aux États-Unis, des médecins et cliniques ont commencé depuis longtemps à pratiquer des ablations des seins sur des jeunes filles et des ablations de testicules sur de jeunes garçons. Les salles d’attente ne désemplissent pas.
Tout cela ressemble fortement à des mutilations sexuelles(3), sans réaction des autorités médiacles, ni des autorités publiques.
Quelques médecins et intellectuels dénoncent une « emprise idéologique sur le corps des enfants » faite au nom de l’émancipation de « l’enfant-transgenre ». Mais ils sont encore bien rares, tellement la chappe de plomb idéologique, sociale et judiciaire est pesante, voire menaçante.
Toute dénonciation, contestation, expression de doute peut conduire les devant les tribunaux sur l’accusation de diffamation, provocation, incitation ou appel à la haine, à la discrimination ou à la violence à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre(4), au gré d’une plainte d’une association du lobby ou d’un procureur. Tout est en place pour intimider, paralyser et imposer !
Leurs alliés : les milieux artistiques, les « ONG » et les gouvernements
Les propagandistes LGBT ne cachent pas le fait que des groupes transnationaux sont derrière eux dont divers pseudopodes de la galaxie Soros. Et ils espèrent bientôt imposer leur volonté aux États souverains en général et surtout ceux où la loi protège encore les valeurs traditionnelles.
C’est par exemple sous la pression de l’establishment occidental, soucieux de réduire le taux de natalité sur la planète, que 33 pays, de Cuba à la Slovénie, ont légalisé les mariages homosexuels ces dernières années.
Ils ont déterminé qu’un de leurs meilleurs vecteurs sera le milieu de la production « artistique ». Ainsi, Sarah Kate Ellis, la PDG du groupe de défense des LGBT, GLAAD, a expliqué au cours du dernier Forum de Davos(5)qui s’est tenu récemment, que son organisation vise à « infiltrer » les médiats et a « travaillé en étroite collaboration avec Hollywood » pour « normaliser les personnes LGBT, en nous incluant dans toutes les histoires ».
Et ils ont de grands espoirs pour 2023. Bloomberg informe que les partisans des perversions et mutilations ont déclaré 2023 « une période de changement positif pour les droits des LGBT sur la planète ». Ils ont par exemple réussi à faire entrer leurs adeptes au Congrès qui redoublent d’efforts pour populariser le mariage homosexuel et les transitions de genre, avec le soutien de Joe Biden(6) :
« Mon administration reste profondément engagée à renforcer les droits des Américains LGBTQI+, y compris les Américains transgenres. Depuis notre entrée en fonction, nous avons permis aux militaires transgenres de servir à nouveau fièrement et ouvertement dans notre armée, amélioré l’expérience de voyage des Américains transgenres et fourni des ressources pour soutenir la santé mentale des enfants transgenres et de leurs familles. J’ai demandé à mon équipe de se coordonner à l’échelle du gouvernement fédéral pour lutter contre la violence contre les personnes transgenres et faire progresser l’égalité. Je continue d’exhorter les chefs d’État à lutter contre la vague inquiétante de lois discriminatoires des États visant les jeunes Américains transgenres, une législation qui nuit aux jeunes qui ne font de mal à personne… »
En France, Emmanuel Macron n’est pas en reste.
Le 28 octobre dernier il a officiellement nommé un ambassadeur pour les droits des personnes « LGBT+ »(7) ayant pour mission de coordonner l’action du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT en France et dans le monde… Emmanuel Macron avait promis la création de ce nouveau poste au cours de sa dernière campagne présidentielle. Celui qui assume maintenant ce poste est Jean-Marc Berthon.
« Alors que l’homosexualité et la transidentité sont toujours pénalisées par de nombreux États et que les droits des personnes LGBT+ sont remis en cause à travers le monde, l’ambassadeur aura pour mission de porter la voix et l’action de la France en la matière, avec le soutien de l’ensemble du réseau diplomatique français. Il réitèrera l’engagement de la France en faveur de la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la défense des droits des personnes LGBT+, et apportera tout son soutien aux organisations de la société civile qui œuvrent souvent dans des conditions difficiles ».
Les « élites » occidentales se vautrent dans cette folie et elles ont également décider d’y entraîner tous les peuples, en laissant le champ libre, voire en appuyant, l’offensive LGBT-Trans.
Parents ! Prenez garde à vos chères têtes blondes, personne ne le fera plus pour vous !
Notes :
(1) Les principes de Jogjakarta
(2) Aarticle 61 alinéa 5 de la loi du 18 novembre 2016 sur la modernisation de la justice au XXIe siècle
(3) Changement de sexe chez les enfants : « Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive »
(4) Article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse (sic !)
(6) Joe Biden, à l’occasion de la Journée du souvenir des transgenres le 20 novembre 2022
(7) Communiqué du ministère des Affaires étrangères français