Le 30 janvier le Premier ministre Elisabeth Borne a présenté à l’Institut du monde arabe dirigé par le cacochyme Jack Lang un énième « plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine ». Ce nouveau plan qui doit s’étendre sur trois ans (2023-2026) est une véritable machine de guerre contre notre peuple, contre l’être historique de la France, contre ses traditions bimillénaires, contre son génie, contre son histoire.
Il est une disposition de ce plan qui n’a généralement pas été commentée et qui est pourtant essentielle : le gouvernement prévoit cette année de modifier la loi sur la presse afin de permettre l’incarcération effective, dès le jugement de première instance, d’une personne condamnée pour racisme, antisémitisme ou “négationnisme”. L’objectif est en effet « d’intégrer dans la loi du 29 juillet 1881 la faculté pour le tribunal, par décision spéciale et motivée, lorsque les éléments de l’espèce justifient une mesure particulière de sûreté, de décerner un mandat d’arrêt contre le prévenu pour permettre l’exécution des peines d’emprisonnement en cas de condamnations à caractère raciste ou antisémite, pour contestation de crime contre l’humanité ou apologie de crime contre l’humanité ou de crime de guerre ».
Il est évident que nous sommes directement visés, et avec nous tous les militants nationalistes et révisionnistes, par cette modification législative qui va achever de démanteler ce qui restait encore de droit de la presse, de liberté de la presse. Actuellement, un journaliste, un publiciste, un écrivain qui est poursuivi pour violation de la loi Pleven, Gayssot ou Perben ne peut, en théorie au moins, aller en prison avant que sa condamnation pénale ne soit définitive. Avec le jeu des appels et des cassations, il peut donc, même en cas de peine de prison ferme, confirmée en appel et en cassation, gagner en moyenne trois ans, voire davantage, avant d’être effectivement incarcéré. Et il n’est pas rare qu’on lui propose des aménagements de peine (bracelet électronique, travail d’intérêt général). La police de la pensée veut manifestement en finir avec tout cela.
Tout le monde au trou, et plus vite que ça ! La lenteur relative des procédures judiciaires est devenue insupportable au Lobby. Il veut passer à la guillotine un maximum de suspects, d’esprits mal pensants, de délinquants de la pensée. La République des suspects est inséparable de la République de la Terreur. L’épuration a une logique implacable qui ne recule devant rien et qui va toujours plus loin dans l’horreur, l’injustice et l’abjection. Il faut couper des têtes, et vite. Voilà le raisonnement, l’obsession de ceux qui nous dirigent. Le temps est révolu où ils prenaient des gants.
La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur, Gérald Moussa Darmanin, a ainsi dissous deux mouvements politiques qui n’avaient commis aucune violence, aucun délit mais qui n’étaient pas politiquement corrects : Bordeaux Nationaliste, un groupement de militants nationaux, et les Alerteurs, une association de musulmans proches de la mouvance soralo-dieudonnesque et qui n’ont absolument rien de violent et de terroriste mais on les fait passer tels aux yeux du grand public alors qu’en réalité ce qui leur est reproché, c’est seulement leur antisionisme et leurs positions judéocritiques. Darmanin dissout à tour de bras pour des motifs purement politiques et idéologiques.
Naguère il fallait au moins être mêlé à des violences et à des rixes pour être interdit. Désormais le bon plaisir du ministre (et au-dessus de lui du Lobby) suffit pour que soit dissous tout ce qui est, de près ou de loin, dissident. Même une pacifique marche aux flambeaux à la mémoire des fusillés du 6 février 1934 qui devait avoir lieu ce samedi 4 en soirée à Paris à l’appel des Nationalistes d’Yvan Benedetti a été interdite par le préfet de police de Paris Laurent Nunez, interdiction confirmée par le tribunal administratif de Paris. Car le rassemblement a été jugé anti-républicain. Et donc inacceptable.
Voilà où nous en sommes dans la patrie qui prétend être depuis la Révolution dite française la terre des libertés.
Jérôme Bourbon
Extrait de Rivarol (n°3552 du 8 février 2023)
Notre directeur, Yvan Benedetti, est à nouveau convoqué cette semaine, mercredi 15 février, devant la 17e chambre correctionnelle à Paris pour un article de Jeune Nation dénonçant l’immigration africaine. Cette audience devait se tenir le 14 décembre dernier, en même temps que celle relative aux poursuites contre un autre article publié par Jeune Nation au sujet d’Israël état refuge des criminels (dont le verdict sera rendu le 27 février), mais elle avait été reporté.
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La pression russe n’est malheureusement pas suffisante, incapable de les faire douter, ils sont mêmes de plus en plus sûrs d’avoir raison sur toute la ligne: leur société multiraciale et multi décadente résiste quand même à la Russie.