
C’est sous le patronage d’Alexis Carrel que Les Nationalistes viennent d’annoncer le lancement d’une école de formation à vocation politique et militante à destination des adhérents et sympathisants (à noter : Les Nationalistes autorisent désormais à leurs adhérents une double appartenance avec des mouvements et organisations dont les buts et actions ne sont pas incompatibles avec la cause nationaliste).
Alexis Carrel était un chirurgien, biologiste et neurophysiologiste français, converti au catholicisme, ayant assisté à un miracle alors qu’il accompagne certains de ses patients à Lourdes dont il rend compte très honnêtement, ce qui lui vaut l’hostilité des milieux politiques, universitaires et hospitaliers, et compromet la suite de sa carrière (deux ans avant la loi de séparation de l’Église et de l’État, il se voit barrer l’accession à une chaire universitaire et est contraint à l’expatriation notamment aux États-Unis). Il est pionnier de l’auto-transplantation de divers organes (1908), pionnier du pontage cardiaque (1910), et reçoit le prix Nobel de physiologie ou médecine, pour ses expériences sur la greffe des tissus et des organes, et sur leur survie en dehors du corps (1912).
Quand la Grande Guerre éclate, Alexis Carrel se penche sur le sort des soldats et obtient la création d’un hôpital expérimental (Rond Royal) près de Compiègne, à moins de 20 km des combats, permettant d’apporter les soins sans délais aux blessés au plus près du front et permettant de mettre au point une méthode d’asepsie (solution de Dakin) limitant considérablement les risques d’infection des blessures et amputations.
Poursuivant ses travaux après guerre, il devient le meilleur chercheur en culture tissulaire et sera le premier à isoler et à propager un virus en culture, ouvrant la voie à la virologie et la vaccination classique…
En 1936, il est nommé membre de la nouvelle Académie pontificale des sciences créée par le motu proprio « In multis solaciis » du pape Pie XI. Il adhère au Parti populaire français de Jacques Doriot en 1937.
Alexis Carrel est l’auteur de « L’Homme, cet inconnu » (publié en 1935) qui connaîtra un succès mondial, dans lequel il développe sa pensée marquée par l’élitisme, l’aristocratisme, l’eugénisme et qui préfigure ses travaux au sein de la Fondation française pour l’étude des problèmes humains créée par le gouvernement de Vichy en 1941, au sein de laquelle il alerte sur les dangers de « l’immigration étrangère » qui menacent « l’équilibre biologique, intellectuel et démographique de la population française ».
Alexis Carrel décède le 5 novembre 1944 à Paris, muni des derniers sacrements. Ses proches, amis et collègues, mais aussi des représentants des ambassades du Vatican, des États-Unis et d’Angleterre, assistent à ses obsèques (mais pas de représentant des autorités françaises) et sa dépouille est finalement inhumée à l’île Saint-Gildas dans l’oratoire de Saint-Roch, qu’il avait fait restaurer en 1928.
Avec l’arrivée de nouvelles générations militantes, notre mouvement a identifié le besoin d’une structure permettant de former les esprits selon la doctrine nationaliste. C’est pourquoi nous mettons en place l’École Alexis Carrel, qui dispensera un enseignement à la fois théorique et pratique sur les fondamentaux du nationalisme et de l’action militante.
Le premier cycle est composé de 12 modules dont : histoire du nationalisme, doctrine nationaliste, communication militante et outils numériques, moyens pratiques d’action, formation juridique et garde à vue, secourisme, autodéfense…
La formation est principalement destinée aux militants du mouvement Les Nationalistes mais elle aussi ouverte aux sympathisants. Elle s’adresse en priorité aux jeunes militants, entre 18 et 35 ans, mais la jeunesse étant un état d’esprit la formation n’exclut aucun participant, quel que soit son âge, s’il est désireux de parfaire sa formation politique.
La formation se déroule en trois étapes :
- deux jours de présentiel les 22 et 23 février 2025 à Paris,
- puis des cours à distance, en soirée, sur les mois de mars, avril et juin,
- et enfin la formation s’achève en juillet au camp Jeune Nation auquel il est nécessaire de participer trois jours au moins.
La formation est payante pour les personnes extérieures au mouvement.
Une lettre de motivation ainsi qu’un entretien permettront de valider la candidature.
Renseignements et inscriptions : [email protected]
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Magnifique mon modele d homme depuis tout jeune esperons que les maurassiens resteront tres loin et n infiltrerons pas sinon a la fin les laics ne feront que passer.
La création de ce vecteur de formation est vraiment une heureuse initiative et une bonne nouvelle !
Pierre et Jacques Sidos ont toujours accordé une importance prioritaire à la formation des militants de « Jeune Nation »… Mais aussi des autres !
Je le répète ici : C’est aux frères Sidos que je dois l’essentiel de la formation politique dont Jacques, plus particulièrement, a fait bénéficier ses co-détenus à la Prison de Fresnes, dans les années 1960…
Pourquoi l’essentiel ? Parce que le premier effet bénéfique d’une formation politique… c’est de vous faire mesurer à quel point cette formation était indispensable… à quel point on était intellectuellement manipulable et désarmé jusque là !
Le second effet étant de vous faire comprendre qu’une formation ne s’arrête jamais mais doit évoluer et se conformer à la marche des évènements politiques.
L’autre bonne nouvelle est que les Nationalistes seraient les premiers à avoir compris – du moins peut-on l’espérer ! – à quel point les divisions entre sympathisants dits « de droite » étaient jusque là improductives et mêmes néfastes : pas assez racialistes… pas assez cathos… pas assez royalistes… Tout était prétexte à diviser !
Question : Comment espérer amener certains sympathisants à partager nos idées, si nous commençons par les mépriser ouvertement ?
Je le répète : La première condition pour prendre un jour le pouvoir est de regrouper le plus d’opposants à ce pouvoir afin de le renverser. La sélection entre ceux qui auront participé à cette première phase du combat se fera ensuite… A cela aussi, nous devons nous préparer.
Je suis desole de dire cela mais chaque fois a la fin c est les tradi qui controle tout… c est comme les juifs c est une ruche …t en critique un ou t en gene un et tout de suite ils font bloc. Ils arrivent ils s imposent…
Donc dire il ne faut pas diviser on arrete. Beaucoup sont parti sans rien dire a cause de cela.
QUAND T ES OUVRIER CLASSE POPULAIRE TU LES TROUVES INSUPPORTABLE.
Mange a cote de Thibeau de Chassey ou de Ploncard d Assac, de Lesquen il faut les supporter ces cocos la.
Desole je n accepte pas ce discours.
Vous les anciens vous le voyez bien c est flagrants pourquoi personne ne bronche?
Non il faut leur dire 4 verite leur camarilla nous enmerde…
Exemple: A lyon le thibault je l ai recadre en lui disant qu il ne savait pas de quoi il parlait et qu il devrait se taire…Aussi sec tous les tradi ont rapplique exactement comme les arabes dans la rue sans meme connaitre l origine du probleme.
Donc non je n accepte pas votre point de vue: en face ils ont les freres 3 points et nous ont a les bigots.
Cher Alex.
D’une part, vous avez souvent raison, et d’autre part, vous avez le courage de vous opposer aux uns et aux autres, quitte à déplaire, marque de franchise et de force de caractère que je respecte au plus haut point.
Dans le cas présent, ce que vous soutenez est le reflet de ce que j’ai entendu, constaté et vérifié en maintes occasions. Cela déplait… mais je crois, comme vous, qu’il faut rappeler à quel point le sectarisme borné de certains militants « tradis » peut générer un effet « ghetto » particulièrement dissuasif pour nombre de ceux qui ont été amenés à renoncer à militer à leurs côtés.
Cependant, je suis assez mal à l’aise pour vous suivre, dans la mesure où mon expérience du combat sur le terrain m’oblige à nuancer ce constat… que nous partageons néanmoins.
Il en va en effet des individus comme des groupes humains, dont on a trop tendance à oublier qu’ils ont « les défauts de leurs qualités et les qualités de leurs défauts ».
Ce qui, dans le cas des « tradis » » que j’ai côtoyés se manifeste par un fanatisme confinant à l’héroïsme, à la mesure de ce sectarisme pourtant si démotivant par ailleurs.
Dans les geôles gaullistes partagées avec lui, j’ai notamment connu François de Buretel de Chassey, le père de Thibaud, qui a tenté de s’évader par la violence et faisait preuve d’un courage le plaçant au dessus des autres détenus OAS, qui étaient tout de même déjà très au dessus de la moyenne.
Le Colonel Jean-Marie, Bastien-Thiry, organisateur de l’attentat contre De Gaulle au Petit Clamart et qui l’a payé de sa vie, était aussi un exemple de fanatisme exemplaire.
Alors, une question, cher Alex : l’instant de vérité venu, lorsque le courage fera toute la différence, notre camp pourra-t-il se passer de ces sectaires héroïques… aussi désagréables qu’ils puissent être à fréquenter ?
Questions qui pourrait se concrétiser autrement : Sommes-nous des mondains, privilégiant les relations humaines, OU SOMMES-NOUS DES COMBATTANTS ?
Il existe une différence importante entre, d’une part Thibaut de Chassey, Henry de Lesquen, d’autre part Philippe Ploncard d’Assac. C’est la différence fondamentale qui existe entre la droite républicaine et la droite réactionnaire. La droite républicaine se définit selon le paradigme de 1789, qui a été repris par les républiques successives et par le gaullisme. Malgré des principes, de plus en plus théoriques et ténus, favorables aux entreprises françaises et aux mœurs conservatrices, la droite républicaine, cosmopolite du fait de ses origines révolutionnaires (quelle que soit sa critique de façade du cosmopolitisme), ne tient pas ses positions de base, ce qui la discrédite. Notoirement enjuivée, immigrationniste et, plus généralement, politiquement correcte selon les critères de la démocratie diversitaire, elle se décline ainsi : outre sa majorité plus ou moins acquise aux restes du gaullisme, elle a, au moins depuis Pasqua, des passerelles illusoires qu’elle entretient avec l’extrême droite afin de récupérer cette dernière. Ces illusions se situent à deux endroits : l’un, plus proche du gaullisme (Villiers, puis toute la mouvance dite souverainiste) ; l’autre, plus proche de la Réaction (Lesquen, qui parle de la France traditionnelle comme d’une pièce de musée plus que comme d’une réalité qu’il souhaiterait en définitive). Au contraire, Philippe Ploncard d’Assac, lui, dans la lignée de son père Jacques Ploncard d’Assac, est doctrinalement plus proche d’Henry Coston, de Pierre Sidos, d’Yvan Benedetti. Sa position est celle d’un nationalisme français authentique, enraciné, celui hérité de nos rois, de nos églises et surtout des principes qui sous-tendent notre civilisation, soit la dialectique historique entre le trône et l’autel. Sa vision de la politique et de l’économie se situe au-delà de toute conscience de classe, dans la reconnaissance des inégalités qu’il s’agit d’harmoniser de manière organique selon la méthode des anciennes corporations et des corps intermédiaires.