Cette année encore, pour les soixante-et-onze ans de sa mort, une délégation de Jeune Nation s’est rassemblée le samedi 23 Juillet 2022 autour de la tombe du Maréchal Philippe Pétain. L’occasion pour nous, dans l’Honneur et la Fidélité, dans la Paix et l’Amitié, de renouveler le Serment de l’Île d’Yeu.
Les commémorations débutent dans le cimetière de Port-Joinville où nous nous recueillons un très court instant devant la tombe blanche du «Grand-Père» de l’Île d’Yeu. Puis, nous installons, non loin de là, dans le cimetière, car toutes les chapelles nous sont honteusement fermées, la messe sur la tombe d’un curé en forme d’autel, qui est dite dans la foulée par Monsieur l’Abbé Guépin, accompagné cette année du jeune Abbé de la Chanonie ; Lors du sermon, celui qui depuis 40 ans en tant qu’aumônier de l’ Association Nationale Pétain Verdun (A.N.P.V.) et du Cercle National des Combattants (C.N.C.) du regretté Roger Holeindre fait le voyage à l’île d’Yeu pour prier sur la tombe du Maréchal, prononça de fortes paroles : « Le Maréchal a ce souci tout particulier de défendre la France. La république, il n’en voulait pas. Quand on lui a donné le pouvoir, il a refusé d’être président de la République. Il a accepté d’être le Chef de l’Etat français. Il a rompu avec toutes les folies de la république anti-chrétienne et en particulier en rejetant avec fermeté la trilogie maçonnique « Liberté, Egalité, Fraternité » et l’a remplacé par la devise « Travail, Famille, Patrie ». Nous sommes dans un autre monde et tout cela explique la haine entretenue contre le Maréchal Pétain parce que celui-ci a mené le combat en catholique. »
Une fois la messe terminée, nous rechargeons les batteries sur un petit terrain enherbé et ombragé ; nous pique-niquons pendant une bonne heure ce qui favorise les échanges entre les différents participants. Requinqués et rafraîchis, nous nous dirigeons devant la Villa Luco, transformée hypocritement en une annexe de l’Hôpital Militaire de Nantes (dans laquelle nous ne pouvons pas pénétrer), où le Chef de l’État Français a rendu son dernier souffle le matin du lundi 23 Juillet 1951.
L’Abbé Guépin nous adresse quelques mots, à la fois devant cette maison « Luco », puis en l’Église Paroissiale Notre-Dame du Port. Il a été question du livre de M.-A. Combaluzier, préfacé en 1966 par Maître Jacques Isorni « J’ai vu mourir Philippe Pétain» ; et de la présence marquante et influente aux obsèques du Maréchal de France de Monseigneur Cazaux (1897-1975), évêque de Luçon.
Maintenant, nous convergeons, en cortège, vers la tombe (souillée avant notre arrivée, comme chaque année), pour la cérémonie d’Hommage. Elle débute par le dépôt successif de trois gerbes de fleurs : celle de l’A.D.M.P. représentée par Henri Massol et Hubert Havard son secrétaire général, celle de Civitas, de l’ADIMAD et celle de Jeune Nation. Ensuite, quelques brefs discours sont tour à tour prononcés. Enfin, nous achevons comme il se doit, par la prononciation du Serment de l’Île d’Yeu par notre Chef, Yvan Benedetti, et, évidemment, par le fameux chant « Maréchal, nous voilà ! »
Tranquillement, nous visitons séparément le Fort de Pierre-Levée, ainsi que l’épatant Musée Historial de l’Île d’Yeu. Les uns et les autres regagnent le continent, la délégation de Jeune Nation poursuit son séjour jusqu’au lendemain, le Dimanche 24 Juillet.
Et c’est par un moment de légèreté, prenant et touchant que nous achevons cette journée de commémoration. Effectivement, nous assistons, au premier rang, en l’Église Notre-Dame du Port de Port-Joinville, au concert du Chœur de Sartène. Ce groupe de chant polyphonique corse, composé de six hommes, est fondé en 1995 par Jean-Paul Poletti. La défense du patrimoine et des traditions corses est donc magnifiquement représentée.
Nous quittons l’Île le Dimanche après-midi, jusqu’à l’année prochaine, avec le sentiment du devoir accompli ; notre promesse est renouvelée : nous laverons cette infamie que constitue cet exil insulaire, contraire aux dernières volontés du dernier souverain que la France ait connu. Oui, nous réhabiliterons intégralement le Maréchal, en le transférant à l’Ossuaire de Douaumont d’une part et, d’autre part, en lui attribuant le titre de « Père de la Patrie » . Nous incarnons la Vraie France, celle du Travail et des Familles.
Achevons ce résumé par le troisième couplet du chant « LES CHEMISES BLEUES » :
« Nous voulons le retour de la Nation
Notre courage égale notre vaillance,
Et demain nous saurons, par la Révolution,
Rétablir la Terre de France ! »
Alors, chers amis : EN AVANT LA SECONDE RÉVOLUTION NATIONALE !
Philippe PÉTAIN ? Présent ! QUI VIVE ? FRANCE !
L’année prochaine, sauf imprévu, nous honorerons la mémoire du Maréchal le samedi 22 et le dimanche 23 juillet. Retenez bien ces dates sur votre agenda 2023.