Lors de la guerre qui a suivi l’éclatement de la Yougoslavie en 1991, Radovan Karadzic était le chef du Parti démocratique serbe en Bosnie-Herzégovine, destiné à rassembler la communauté serbe et protéger ses intérêts hors de Serbie, et également Président du Conseil de sécurité nationale de la République serbe de Bosnie.
Il est poursuivi à partir de 1995 par le prétendu Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) qui siège à La Haye, pour 11 chefs d’accusation – dont 2 pour génocide – en raison de prétendus crimes commis en son nom en Bosnie !
Le 28 juin 2012 il est acquitté de l’accusation de génocide concernant des crimes commis dans des municipalités de Bosnie entre mars et décembre 1992. Cependant il restait poursuivi du chef de génocide pour le « massacre de Srebrenica » et de crime contre l’humanité et crime de guerre pour les bombardements de Sarajevo pendant la guerre de 1992 à 1995. C’est-à-dire étrangement des accusations pour des crimes qui ne concernent finalement plus que des victimes de confession musulmane…
Le 24 mars 2016, la chambre de première instance déclare Radovan Karadžić coupable de la majorité des crimes cités dans l’acte d’accusation dont celui de génocide. Le génocide n’est cependant retenu que pour les actes commis dans la région de Srebrenica en 1995 et non pour les actes commis dans les autres municipalités. Ainsi, 24 ans après le début de la guerre et alors qu’il est âgé de plus de 70 ans, une peine de 40 ans de prison était prononcée contre Radovan Karadzic.
Le 20 mars 2019, en appel, il est condamné définitivement à l’emprisonnement à perpétuité pour génocide (en particulier à Srebrenica), crimes contre l’humanité et violations des lois ou coutumes de la guerre.
De nombreux Serbes de Bosnie pensent toujours que leur chef de la période de guerre est innocent des crimes qu’on lui impute et que sa condamnation inflige une grave injustice à tous les Serbes.
Et ses soutiens se comptent jusqu’au plus haut degré des institutions de la République serbe de Bosnie. Le président Milorad Dodik, a ainsi écrit :
« L’armée de la République serbe de Bosnie a mené une guerre juste et honnête, autant que faire se peut ».
Et il a même dénoncé le Tribunal pénal international et « la partialité évidente de ses décisions ». Et encore :
« Quelqu’un a conclu que les Serbes doivent être tenus responsables de tout ce qui est arrivé (…) Les chefs de guerre musulmans et croates de Bosnie n’ont pas été poursuivis. Voilà pourquoi le verdict ne comporte aucun élément de justice, mais de la vengeance. »
De même en mars 2016, le président du gouvernement serbe, Aleksandar Vučić, qualifie le TPIY de « tribunal politique » ayant échoué à réconcilier les peuples dans l’ex-Yougoslavie.
Avoir été la complice des Américains et avoir participé au démembrement de la Serbie restera une honte pour la France.
Bien que certains officiers français aient au moins sauvé leur honneur, tel ce colonel de nos forces spéciales, chargé de s’emparer des membres du gouvernement Serbe et qui préféra mettre fin a une brillante carrière plutôt que de se faire complice de cette ignominie.
Mais le plus inadmissible, dans cette sinistre parodie de justice, c’est que ceux qui ont bombardé les civils Serbes ne seront jamais jugés. Les USA ne sont pas signataires de l’accord qui a fondé le Tribunal de La Haye et ont même été jusqu’à déclarer cette Cour de La Haye ILLEGITIME… du moins lorsqu’il fut question de leurs propres crimes, notamment en Afghanistan.
Le cynisme de ces Yankees est sans limite !
A quand la condamnation des chefs de la 7iéme brigade ‘El Moudjahidin’ ,eux qui ont fait des massacres contre la population serbe!!