Dans les années 1990, dans une vaste offensive de subversion et de pervertissement, le système a promu et imposé le « rap » à la jeunesse française. Tous les vecteurs étaient bons : chaînes de radios consacrées exclusivement à la diffusion de ces chansons, édition d’albums par les plus importantes multinationales de production, programmation massive de clips glorifiant le sexe, l’argent facile, la criminalité, sur les chaînes de télévision, promotion jusque dans l’Éducation nationale, etc. Les groupes rivalisaient de textes violents. Le racisme anti-blanc, la haine de la France s’y exprimait, comme aujourd’hui, à longueur d’albums, souvent mâtinés d’appels au meurtre, à l’émeute ou d’apologie de la drogue.
Parmi les groupes les plus agressifs, disposant d’importants relais médiatiques, NTM (« Nique ta mère »), Ideal J (« Hardcore ») ouvraient la voie à Sniper (« La France est une garce […] On nique la France sous une tendance de musique populaire […] Faudrait changer les lois et pouvoir voir/ Bientôt à l’Élysée des Arabes et des Noirs au pouvoir ») et d’innombrables groupes pour lesquels éructer la haine de la France et des Européens est devenu un commerce très lucratif.
La provocation fut l’un des outils utilisés et par les groupes et les autorités pour permettre la diffusion de cette sous-culture. Le groupe Ministère Amer, qui a annoncé sa reformation, excella en ce domaine, avec des titres comme « Sacrifice de poulet », appelant au meurtre de policiers, « Brigitte, femme de flic », une chanson où la vulgarité voisine avec un racisme anti-blanc apparaissent ouvertement, comme dans « Flirte avec le meurtre ».
Dans « Sacrifice de poulet », les rappeurs appelaient au meurtre des forces de l’ordre, à une époque où les affrontements et les émeutes se multipliaient ; l’État pensait encore qu’il pourrait contrôler les populations inassimilables venues par millions. « Cette fois encore la police est l’ennemie […] Antipathique, sadique, allergique aux flics/ […] Sans faire de propagande, Abdulaï nous demande la plus belle des offrandes/ Le message est passé, “prooouuuu !” : je dois sacrifier un poulet ». Comme habituellement, la haine des Français est omniprésente : « tous les coups que j’assène font mal à l’indigène », dit l’un des chanteurs, utilisant une terminologie montrant clairement le comportement colonisateur des racailles afro-maghrébines
Contre les policiers encore, le groupe a produit « Brigitte, femme de flic », où le racisme anti-français est également présent, dans une vision de la France où les Noirs et les Arabes mènent une guerre contre les Blancs :
« Aucune force d’État ne peut stopper une chienne en rut, surtout pas quand/C’est la putain d’une fille de brute. C’est-à-dire d’un flic de pute/ Monique se fait culbuter, Monique se fait **** […] la reine des/ ****, et elle ***** les gros noirs, ***** les Arabes tous les jours du/ Matin au soir malgré les degrés de danger d’être défoncée, déshéritée,/ Déshonorée, dégagée de sa famille, elle veut sa **** noire […] son père aux abdos Kronenbourg, il aurait préféré un Suédois,/ Danois, gaulois, un punk putois avec une coupe d’iroquois, manque de pot, 10/ Renois la foudroient./ […] De sa fille il eu a marre,/ Veut la caser comme un jeu avec un con – euh – un blond aux yeux bleus. »
La haine de la France et des Français s’expriment particulièrement dans la chanson « Flirte avec le meurtre », la détestation des Blancs se marie parfaitement avec la reprise du discours antifasciste et anti-national-socialiste officiel de la République et de l’histoire falsifiée imposée à l’Europe depuis 1945.
L’antidote ? la révolte façon kanaks [tuer des gendarmes] de Garges Sarcelles
La ZAC où ça braque quand ça craque balle par balle mon barillet est chargé […]
Avant mon carnage je rends des hommages aux Actions Directes
à ma bande à mon gang, à ma Secte, oui mec pour gonfler mon tableau de chasse
Comme Jack l’Eventreur qui butait des pétasses, après tout
Je buterais bien mon voisin, je buterais bien le gardien, je buterais aussi son chien
Je flirte avec le meurtre
J’aimerais voir brûler Panam [Paris] au napalm sous les flammes façon Vietnam
Ses beaux quartiers ses hôtels particuliers ses musées édifices en pierre taillée
L’Assemblée et sans oublier Matignon et l’Elysée donc je flirte avec le meurtre […]
Indic des R.G. Résistance Gauloise mais personne ne m’attrape
Je mets des tagadaps tip tap dans mon Val d’Oise
Le Ministère, les militants pratiquants t’ont trouvé à temps
Fusil- uzyade style Monsieur Bagdad
Ensuite échappade dans mon ambassade
Abdulaï Abdulaï te souhaite bonnes funérailles
Tandis que ceux de ton espèce galopent
Tandis que je chope droppe les salopes au top mi bi-bop;
Mi hip hop pas de stop crève d’une
Syncope ou sans capote comme la fasciste Europe
Où sommeille où se réveille
Le flash crache le Quatrième Reich
Heil ! Heil ! Heil ! font Hit dans l’air la putain de leur mère
Vont-ils rouvrir les fours? enclencher le compte à rebours?
Cinq quatre trois deux un zéro
Buter le loigau collabo tel mon signe astrolomystologique
Le verdict est tombé, tous les jours que Dieu fait je flirte avec le meurtre
[…] Oui quelle chance quelle chance d’habiter la France
Dommage mon petit que ta mère ne t’ait rien dit sur ce putain de pays
Où 24 heures par jour et 7 jours par semaine
J’ai envie de dégainer sur des f.a.c.e.s. d.e. c.r.a.i.e [les Blancs]
Faces de craie bien placées qui veulent m’empêcher d’en placer une […]
T’as peur alors tu veux m’expulser me retirer ma carte d’identité
Avec laquelle je me suis plusieurs fois torché
Comme plusieurs autres groupes (NTM, Iam) qui ont amassé des millions en revenant sur le devant de la scène, Ministère Amer s’est reformé et bénéficie, comme les autres, d’un important soutien médiatique. Le rap « rebelle », financé dès ses débuts par le système, ne se cache plus de marcher main dans la main avec les fossoyeurs de la France.
L’ancien ministre de l’Intérieur Manuel Valls laissera-t-il, le 22 septembre à l’Olympia, des délinquants, reprendre une chanson pour laquelle ils avaient été condamnés ?
Les policiers si virulents à attaquer, gazer, emprisonner les Français qui refusent la décadence se laisseront-ils à nouveau humilier par les colons ?