Les pourparlers en vue de la normalisation des relations entre la Palestine et Israël se poursuivent officiellement ; après une rencontre tripartite avec un représentant américain jeudi, des émissaires palestiniens et juifs ont discuté à nouveau hier. Dans les deux cas, comme depuis plusieurs semaines, il n’y a eu aucune avancée. « Les divergences se réduisent mais il est prématuré en l’état de parler d’accord » a précisé, avec un sens de la formule diplomatique parfaitement maîtrisée, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères américain Jen Psaki.
Le gouvernement de l’État criminel, sûr de son impunité et profitant de la crise en Ukraine et de la guerre en Syrie, a multiplié depuis les actes de provocation.
Hier, le ministère de la Défense extrémiste Moshe Ya’alon a engagé une procédure qui équivaut à l’annexion d’une centaine d’hectares de terres en Cisjordanie près de Jérusalem. Selon le quotidien israélien Haaretz, cette extorsion aurait pour but la création de nouvelles colonies et la légalisation de facto d’une colonie illégale.
Moshe Ya’alon avait qualifié les Palestiniens de « cancer » dans le passé, et affirmé qu’aucun règlement de la situation au Proche-Orient n’était possible qu’avec une guerre contre l’Iran, et l’assassinat de Mahmoud Ahmadinedjad.
Dans la semaine, l’entité sioniste a, parmi diverses « sanctions » (sic), arrêté le versement des taxes prélevées illégalement par Israël à la place de l’Autorité palestinienne. De multiples vexations sont à nouveau imposées aux Palestiniens, comme le plafonnement de leurs dépôts bancaires, l’arrêt du développement d’un champ gazier au large de la bande de Gaza, etc. Par ailleurs, Israël a cessé unilatéralement une partie de ses relations avec la Palestine.
Face à cette situation, de nouvelles violences ont éclaté sur l’Esplanade des mosquées à Jérusalem-Est, où les autorités juives ont permis à des non-musulmans de visiter le site, hors du cadre adopté par les deux parties selon les Palestiniens. L’Esplanade des mosquées, dans un quartier où se trouvent plusieurs lieux saints des religions islamique et judaïque, est disputée entre Juifs et musulmans ; il s’y cristallise souvent les tensions entre les deux communautés. La Seconde intifada avait été déclenchée en septembre 2000 par la visite d’Ariel Sharon, alors député d’opposition, sur les lieux. Il avait obtenu, grâce aux violences qui s’ensuivirent, d’être nommé premier ministre quelques mois plus tard.
C’est la voie choisie par le gouvernement actuel, particulièrement sensibles aux revendications les plus extrémistes des Juifs, et qui espère le renouvellement des violences passées comme alibi pour avoir fait échouer les négociations.
Les juif seront perdant numériquement dans une génération et demi (voir le livre Israel et les nations) carte intéractive disponible sur le net.
Donc radicaliser les musulmans engendrera une guerre suivit d’une épuration de part et d’autre du Jourdain dès lors Israel sera viable.