Même si on ne participe pas à la liturgie de la démocratie libérale, l’observation des ratées dues à ses tares intrinsèques peut s’avérer assez réjouissante. Ainsi Valérie Pécresse et Anne Hidalgo, deux femmes qui se croyaient exceptionnelles parce qu’elles étaient parvenues au sommet, l’une, maire de Paris, l’autre, présidente de la région Île-de-France.
Problème, toutes les deux avaient oublié qu’elles n’y étaient arrivées que par la grâce de la parité homme-femme en politique, parité rendue obligatoire par la loi électorale. Ces dames n’ont jamais eu à monter sur une estrade, au maximum quelques « tea-parties », par exemple au château de Buc pour Valérie Pécresse, et quelques manœuvres d’appareils, toujours pilotées par le principe de la parité et avec toujours en réserve l’accusation de machisme prête à être ressortie à la moindre critique, à la moindre suspicion de fraude.
Résultat, Madame Pécresse, qui s’était endettée à hauteur de 5 millions d’euros, elle visait le deuxième tour et la gagne contre Macron et n’avait pas une seconde pensé au seuil des 5% des suffrages nécessaires pour être remboursée, va devoir expliquer à ses trois enfants que leur maman les a plus ou moins déshérités, sauf si l’appel aux dons fonctionne, à votre bon cœur pour les sœurs de la parité :
« La situation financière de ma campagne est désormais critique», a-t-elle regretté en révélant s’être «endettée personnellement à hauteur de cinq millions d’euros ».
Si elle compte sur «l’aide d’urgence» envoyée par ses soutiens qui ont été appelés aux dons, Valérie Pécresse va également puiser dans son patrimoine pour tenter de boucler le financement de sa campagne. Comme l’a révélé lundi soir Gilles Verdez dansTouche pas à mon poste (C8), la candidate de droite est prête à vendre certains de ses biens pour sortir la tête de l’eau :
« Comme elle a un patrimoine important, ils ont eu une réunion de famille hier en voyant ce qu’ils pouvaient vendre, soit une maison ou un appartement, soit des actions. Mais elle doit rembourser au 15 mai… Si vous vendez en un mois, forcément vous bradez », a expliqué le chroniqueur de Cyril Hanouna en faisant référence à la déclaration de patrimoine de Valérie Pécresse.
Rendons-nous compte que si finalement les 500 signatures n’avaient pas été octroyées à Marine et à Zemmour, Pécresse se retrouvait effectivement au deuxième tour, simplement par le jeu des règles protectionnistes, avec une bonne chance de l’emporter (réciproquement, on sait pourquoi Macron et Bayrou ont octroyé les signatures à Marine et Zemmour et pourquoi LR refuse maintenant de se désister en faveur de Macron).
Quant à Anne Hidalgo, maire en titre au moment de l’incendie de Notre-Dame, elle qui a quasiment interdit la circulation automobile dans Paris, c’est-à-dire interdit la ville aux banlieusards, qui a fait de Paris une poubelle à rats, elle ne dépasse pas les 2%, même à Paris, son score maximal se situant dans le XXe avec 2,4%. On peut en déduire qu’il n’y a pas plus de 2% de cyclistes à Paris.
Dans le même ordre d’idée, on se demande ce qui fiche à la Défense Florence Parly, de quelle utilité elle peut être, surtout en cas de guerre: non seulement rien, mais c’est une nuisance dans toute la symbolique virile de la hiérarchie militaire.
Il y a aussi cette Clotilde Delbos à la tête de Renault à la place Carlos Gohsn …