Après les passeports numériques sanitaires et vaccinaux qui ont ressemblé à une phase de test, voici l’identité et le portefeuille numériques, l’euro numérique et la surveillance biométrique. Trois informations récentes, et largement passées sous silence par les médiats, qui actent le projet des gouvernants mondialistes en France (et dans l’Union européenne) vers la société de surveillance de masse et de domestication des peuples, n’ayant rien à envier au « crédit social » à la chinoise.
Le portefeuille numérique adopté sans débat au Parlement européen
Le portefeuille d’identité numérique européen a franchi sans encombre l’étape de la validation par le Parlement européen et est renvoyé sans débat à la négociation entre la Commission européenne et le Conseil européen.
Avec 418 voix contre 103, les eurodéputés adoubent le portefeuille d’identité numérique européen sans chercher à en débattre ni modifier quoi que ce soit.
Cela fait plusieurs mois que le seul comité parlementaire chargé de l’industrie, de la recherche et de l’énergie, le comité ITRE, s’est arrogé à lui seul les compétences pour amender le texte sur l’identité numérique européenne. Début mars, le comité ITRE avait voté un mandat lui permettant de faire passer cette loi à l’étape suivante des négociations entre la Commission et le Conseil européens. Ainsi, le texte ne sera pas présenté en assemblée plénière, et son contenu non soumis à modification.
L’eurodéputée du groupe Identité et Démocratie Virginie Joron déplore « une procédure antidémocratique » face à un règlement qui suscite « une véritable inquiétude » et ouvre la voie à une « surveillance généralisée » de l’utilisation des données personnelles.
Source : nexus.fr
Le gouverneur de la Banque de France a annoncé l’émission de l’euro numérique au plus tard en 2027
Le 27 septembre 2022, la Banque de France a organisé une conférence consacrée à la tokénisation (l’émission d’un actif numérique sur la blockchain) de la finance au Musée du Louvre. L’événement s’intéressait surtout au rôle des banques centrales face à l’évolution de l’économie, avec surtout l’essor de cryptomonnaies comme le Bitcoin ou l’Ether.
Parmi les intervenants, on trouvait notamment Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Jerome Powell, le président de la Réserve fédérale des États-Unis (FED) et François Villeroy de Galhau, l’actuel gouverneur de la Banque de France (BDF).
Lors de cet événement, les banquiers ont longuement parlé de l’euro numérique, le projet de monnaie numérique de banque centrale qui a débuté en 2020 dans le sillage de la crise sanitaire. En l’espace de deux ans, l’initiative a bien évolué. En conséquence, le gouverneur de la Banque de France a annoncé l’émission de l’euro numérique au plus tard en 2027 :
« En Europe, nous en sommes à la moitié de notre phase d’étude : l’Eurosystème prendra sa décision d’ici à la fin 2023, pour un lancement potentiel en 2026 ou 2027 »
Comme prévu, c’est l’Eurosystème, un organisme composé de la BCE et des banques centrales des pays membres de l’Union européenne, qui décidera du déploiement de l’euro numérique.
Pour mettre au point le projet, la BCE s’est associée à plusieurs acteurs de la finance, comme Worldline, le spécialiste français des paiements. L’autorité monétaire s’est par ailleurs approchée d’Amazon pour concevoir « des interfaces utilisateur potentielles pour l’euro numérique ». Le choix de se tourner vers Amazon a été fortement critiqué. De nombreux observateurs ont estimé que la BCE met en danger la souveraineté monétaire de l’Europe en confiant une partie du projet à un acteur américain. Lors d’un panel organisé par l’Association pour les marchés financiers d’Europe, Jürgen Schaaf, conseiller de la BCE sur la question des paiements numériques, a fermement défendu l’implication d’Amazon :
« Les expériences de prototypage […] sont motivées par des considérations technologiques. Les entreprises qui ont été choisies étaient les plus appropriées pour répondre à nos besoins en matière de tests et d’expériences technologiques »
Jerome Powell, responsable de la banque centrale américaine, a par ailleurs assuré que l’euro numérique donnera la priorité à la vie privée des utilisateurs. Néanmoins, l’anonymat des usagers ne sera pas garanti. La BCE compte d’ailleurs se servir de l’euro dématérialisé pour lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent.
De son côté, Lagarde estime qu’un euro numérique est comme un billet de banque « avec un peu moins d’anonymat ».
Source : 01net.com
La France, premier pays européen à légaliser la surveillance biométrique
L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté le 23 mars 2023 par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024.
À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d’habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse.
Le mensonge de la biométrie : le gouvernement a répété et inscrit dans la loi que la VSA ne relevait pas de la surveillance biométrique. C’est totalement faux. Cette technologie identifie, analyse, classe en permanence les corps, les attributs physiques, les gestes, les silhouettes, les démarches, qui sont incontestablement des données biométriques. (…)
Le mensonge de l’utilité : le gouvernement a utilisé les Jeux olympiques comme prétexte pour atteindre plus vite l’objectif, fixé depuis des années, de légaliser ces technologies, s’inscrivant par-là dans la « tradition », observée partout ailleurs et consistant à instrumentaliser de façon très opportuniste les méga-événements internationaux. Le gouvernement a réussi à faire croire à une nécessité, fabriquée de toute pièce, pour « repérer les colis suspects » ou « prévenir les mouvements de foule ». (…)
Le mensonge technique : l’application principale de la VSA consiste à identifier des comportements que la police aura préalablement définis comme « suspects ». Arbitraire et dangereux par essence, le fonctionnement de ces algorithmes n’a jamais été expliqué par le gouvernement : et pour cause, il n’est sans doute pas compris par la majorité des décideurs. (…)
À l’heure où les images de violences policières inondent les écrans, où la police, armée de matraques, assure le service après-vente de mesures impopulaires au possible, l’accentuation de la surveillance policière participe d’une stratégie politique visant à étouffer toute contestation.
Il faut dénoncer ces manœuvres permettant à l’État de détourner la réalité des prérogatives de surveillance qu’il s’arroge. (…)
Source : laquadrature.net
Eurosysteme …..lancement potentiel de l’ Euro numérique en 2026 ou 2027 ….D’ ici la , énormément de choses peuvent se passer ! ….je cite en vrac : conséquences de l’ opération militaire en Ukraine ? Défaite de l’ OTAN et par effet domino chute de l’ UE ? Montée des BRICS et avancée du bloc Russie /Chine sur le continent européen…..