C’est un article de La Tribune de l’art, du 8 décembre, qui le signale, Macron le wokiste en chef, a décidé « tout seul dans son coin, sans respecter aucune des procédures normales de décision », d’installer des « vitraux contemporains » dans Notre-Dame reconstruite, à la place des vitraux de Viollet-le-Duc dans six chapelles sur sept du bas-côté sud.
Macron aurait demandé lui-même à Mgr Ulrich, l’archevêque de Paris, de lui écrire une lettre pour lui demander d’installer ces nouveaux vitraux (sachant que le ministère de la Culture s’était opposé formellement à ce projet).
Selon La Tribune de l’art :
« L’une des raisons avancées par Emmanuel Macron est de « marquer le XXIe siècle ». Mais le XXIe siècle a déjà marqué Notre-Dame par l’incendie, et cela suffit peut-être. Il a dit qu’au mois de juillet « cette proposition avait été présentée dans son principe aux commissions compétentes », ajoutant qu’il y « souscrit pleinement », laissant entendre que ces « commissions » auraient ainsi donné leur accord. C’est un énorme mensonge que profère le président de la République. La commission compétente, c’est-à-dire la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, réunie en juillet pour décider du mobilier de la cathédrale n’a à aucun moment débattu de cette question qui avait été tranchée dans le sens d’une conservation des vitraux de Viollet-le-Duc par la ministre de la Culture de l’époque, Roselyne Bachelot. Mgr Ulrich s’était contenté d’y faire allusion dans son intervention de présentation au début de cette commission. »
Une pétition circule d’ailleurs depuis le week-end dernier (qui a recueilli plus de 23 000 signatures à ce jour) pour s’opposer à ce « remplacement » de vitraux qui sont pourtant classés aux monuments historiques comme le monument lui-même qu’est Notre-Dame !
« Ces vitraux en grisaille, quoique fort simples et purement décoratifs, font partie d’un programme élaboré par Viollet-le-Duc répondant à des objectifs précis, qui correspondent par ailleurs à une étude historique poussée faite par l’architecte.
En installant dans le chœur haut des vitraux figuratifs, dans le déambulatoire des vitraux « légendaires », dans les transepts les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les rois de Juda et des anges et, enfin, dans la nef, des grisailles, Viollet-le-Duc expliquait que « cette disposition est conforme autant qu’on peut en juger par le laconisme des textes, à ce qui existait avant la destruction des verrières en 1758. Avec ce programme et les essais, il sera facile, au moins possible, d’arriver à un ensemble complet et harmonieux surtout si le travail est réparti à chaque artiste en fonction de son talent. »
Ces vitraux seraient démontées et exposées dans un futur musée de l’œuvre, dédié à l’histoire de la cathédrale. En visite le 8 décembre à Notre-Dame, Macron a déclaré, à propos du remplacement des vitraux :
« J’y souscris pleinement. C’est avec mon plein accord que nous allons lancer un concours qui permettra aux artistes contemporains de soumettre, sur la base d’une commande qui va être passée, une œuvre figurative. »
Ministre de la Culture d’Emmanuel Macron en 2020, Roselyne Bachelot y avait pourtant opposé une fin de non-recevoir :
« Les vitraux sont partie intégrante du monument, et une telle décision appartient à l’État. En tout état de cause, les grisailles [vitraux de Viollet-le-Duc] sont classées monuments historiques, et il paraît donc exclu qu’on les remplace. »
Les spécialistes des monuments historiques pointent qu’en matière de restauration qui se veut strictement fidèle à l’héritage de Viollet-le-Duc, « restituer la flèche et la charpente à l’identique et se débarrasser de verrières XIXe est absurde ».
Vouloir supprimer ces vitraux historiques, protégés monuments historiques, pour les remplacer par des vitraux contemporains figuratifs constituerait une profonde altération de l’œuvre de Viollet-le-Duc, nuirait à l’équilibre lumineux et à l’intégrité de l’état historique de la cathédrale, sur une partie qui n’a pourtant à aucun moment été touchée par l’incendie. Ce ne sera donc pas là une restauration, mais un vandalisme volontaire dont on peut douter qu’il soit accepté par les innombrables donateurs de la souscription nationale pour Notre-Dame.
Non seulement l’Histoire de Notre Dame de Paris est entachée d’un incendie destructeur provoqué par la Société moderne, mais la cathédrale va devoir porter la marque de cette même Société ! Pas une marque relatant l’événement, mais bien une marque politique, à un endroit épargné par l’incendie que l’on va volontairement dégrader.
Mais Macron n’est que le wokiste en chef de leur république. Un « wokisme » qui n’a rien de nouveau – même s’il s’infiltre aujourd’hui depuis l’outre-Atlantique – car il n’est rien d’autre que le projet de « l’anti-France » : les partisans de cette philosophie que nos maîtres identifiaient comme « l’esprit cosmopolite » à l’œuvre depuis toujours contre tout ce qui est enraciné, charnellement vivant aujourd’hui et hérité de la sueur de ceux qui nous ont précédé et qui étaient animés de l’idéal du Beau, du Vrai, du Bien, et de leur transmission.
pétition « Conservons à Notre-Dame de Paris les vitraux de Viollet-le-Duc » savoir plus et pour signer, c’est ici:
https://chng.it/wszs9mxf6j
Et dans les vitraux, il veut son portrait et celui de Brigitte, tant qu’on y est?
Honteux laissez les vitraux d’ origine
Macron est un illettré..
Plutôt une de ces abstractions figurant la forme de godemichés et autres joyeusetés charliehebdoesques, anges nègres surmontés d’éoliennes jouant du soron… c’est plus tendance!