Partie II : Jules Ferry à nos jours : 140 ans d’imposture de l’école laïque, gratuite et obligatoire (1/2)
« Ce qu’il faut, c’est organiser l’humanité sans roi et sans Dieu. » Jules Ferry. Cette phrase à elle seule, résume toute la politique de Ferry. C’est la véritable raison des réformes effectuées pour arriver à cette école laïque, gratuite et obligatoire que nous connaissons bien, réformes derrière lesquelles se rangent tous les politiciens lorsqu’il est question d’éducation.
Qu’en est-il vraiment de ces lois Ferry ? Quelles ont été les raisons officielles et les raisons officieuses ? Enfin, que peut-on penser aujourd’hui de notre système éducatif basé sur ces principes ?
Lois Jules Ferry (1881-1882) et le parcours pour y arriver
Les lois Ferry sont 2 lois qui ont été votées au cours de la III° république, rendant tout d’abord l’école gratuite et l’instruction primaire obligatoire (loi du 16 juin 1881) puis une fois cette loi appliquée, l’école devient obligatoirement laïque (loi du 28 mars 1882). Voici les faits de l’histoire officielle que nous connaissons tous et qui s’arrêtent assez souvent ici.
Ces lois sont le fruit d’un long travail acharné, d’un plan implacablement appliqué sur plusieurs années, passant par des étapes pour le moins surprenantes quand il est question de rendre l’école accessible à tous…
Dès 1792, les républicains avaient compris que, s’ils voulaient installer durablement la Révolution en France, il fallait que ce soit d’abord dans les esprits : il était donc essentiel d’avoir la main mise sur l’école et l’éducation des enfants. Partant, nous comprenons mieux les préoccupations essentielles des loges maçonniques (est-il besoin de préciser que la Maçonnerie est à l’origine de tout cela ?) : corrompre la femme, et laïciser l’enseignement.
Pour mieux comprendre les lois Ferry dont il est question, dressons un portrait de notre homme.
Jules Ferry, né en 1832, était un avocat, qui se sentait une vocation de républicain. Il est initié à la Franc-maçonnerie en 1875, mais il applique déjà une bonne partie de leur programme depuis longtemps. Toute sa vie est calculée, rien n’est laissé au hasard, en toutes choses il s’applique à servir ses propres intérêts.
« Ferry fut un politicien servile, un ambitieux capable de tout, un bonhomme tortueux et oblique sous des allures romaines, un imposteur et un fripon. » François Brigneau.
« Il était l’exécuteur prédestiné des œuvres infâmes de l’Intérieur… il est féroce contre tout ce qui est faible, et volontiers implacable contre tout ce qui est noble et généreux mais, au demeurant, c’est plutôt l’homme de la boue que du sang, et la France était à regarder cela comme un bien. » Edouard Drumont.
[…]
Lire la suite sur Les Caryatides
Jehanne de Brey
La première partie est disponible sur : L’instruction des enfants : un combat essentiel (I)
La République est une ordure