Notes : Nous n’évoquons pas ici l’Amitié et Action française (de Clément Gautier), mais le Centre royaliste d’Action française (avec Olivier Perceval et Henri Bec).
L’action française a publié lundi 11 mars 2024 un communiqué officiel sur son site internet, intitulé « Non à la dégradation d’une statue », qui s’achève sur la conclusion suivante : « Nous condamnons cette action des jeunes militants qui ont manifesté, certes, leur légitime colère, mais de la plus mauvaise manière en s’en prenant à une statue, comme le dernier indigéniste venu. Simone Veil, pas plus que Colbert, ne mérite ces outrages. »
En effet, de jeunes militants de l’Action française avaient jugé pertinent de souiller (avec peinture en colorant alimentaire et panneau simplement scotchés) à La Roche-sur-Yon la statue de Simone Veil, afin de marquer leur opposition à l’avortement et à sa récente constitutionnalisation. Aux dires du communiqué de l’Action française, 60 % de leurs militants sont « des jeunes de moins de trente ans » « exaspérés par l’accumulation des signes de renoncement à la vie ».
Pourtant, la hiérarchie de l’Action française a cru bon exprimer en ces termes la substance de son aggiornamiento au sujet de Simone Veil :« Nous n’en sommes plus à attaquer Simone Veil, laquelle avait tenté d’encadrer de façon rigoureuse sa loi, dont elle reconnaissait par ailleurs la dimension tragique. La dépénalisation de l’avortement visait à titre exceptionnel à « secourir » des femmes victimes de la violence et de la précarité mais, ce faisant, elle a ouvert la boîte de Pandore… D’une certaine façon, elle aussi a été trahie », se désolidarisant, pis en condamnant officiellement, ses jeunes militants.
L’argumentaire de l’Action française ne nous convainc pas. Si l’on peut accorder l’idée que Simone Veil n’avait pas, en faisant adopter la dépénalisation de l’IVG, souhaité voir celui-ci atteindre des taux massifs, il n’en demeure pas moins que nous la condamnerons toujours, et radicalement. L’Action française prétend s’en prendre aux symboles de la République en tant que tels ; pourtant ici, l’Action française ne reconnaît pas en Simone Veil l’égérie républicaine qu’elle est incontestablement devenue.
En effet, si sa préoccupation réelle et profonde était de secourir les femmes victimes de la violence et de la précarité, que n’a-t-elle, au lieu d’empirer la situation, proposé des mesures propres à aider réellement les femmes et fait voter une loi en faveur de l’aide à l’accueil de la vie naissante ? Que ne s’est-elle engagée dans un combat dont la victoire aurait permis une réelle amélioration de la condition féminine, laquelle peut être considérée comme épanouie lorsque les femmes veulent avoir des enfants, en ont, et les ont dans des conditions matérielles décentes ?
Il est évident qu’avoir laissé des femmes telles que Simone Veil s’insérer dans les rouages du système législatif ces dernières dizaines d’années n’a fait qu’accélérer le déclin. Peut-être Simone Veil n’était-elle pas de mauvaise foi, peu importe en réalité, elle était incapable de percevoir la notion de bien commun, toute absorbée dans un pathos empoisonné, imprégné du ton des lamentations juives, qui nous a valu le massacre des enfants français.
Elle disait au sujet de la dépénalisation de l’IVG que si la loi « n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». Elle s’est visiblement très gravement fourvoyée, et n’avait visiblement aucun bon sens juridique, en sus de n’avoir aucun sens politique, puisque le droit français obéit au principe posé par l’article 5 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 selon lequel « Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ». Autrement dit, juridiquement, la dépénalisation signifiait littéralement ouvrir un droit à l’avortement.
Au passage, permettez-nous de souligner notre exaspération concernant l’existence du Parlement. Il faut vraiment supprimer le Parlement, il n’est rempli que d’incapables crasseux inaptes à concevoir les réalités de l’ordre juridique français. Les lois ne devraient pas être écrites par des incultes qui créent le chaos dans l’ordonnancement et la cohérence du droit, mais par des personnalités capables. Ainsi Napoléon s’était-il entouré de quatre juristes de renom, dont le célèbre Portalis, pour rédiger le Code civil qui a su traverser les siècles, tant il était de bonne facture.
Donc, nous dénonçons l’aplaventrisme politique du communiqué officiel de l’Action française. Après le soutien au sionisme, voilà qu’ils mettent Simone Veil au même niveau que Colbert ! Il fallait tout de même avoir de l’audace pour la sortir, celle-là.
Nous ne pouvons qu’engager les militants de l’Action française, dont une partie de la base est saine, nous le savons, à organiser la protestation. Certes, le principe d’autorité s’applique sans doute au sein de l’Action française, par souci de cohérence politique, néanmoins il ne saurait être toléré de telles incartades et de telles insultes non seulement à l’encontre de Colbert, mais encore des militants, et des enfants français qui ont été sacrifiés par centaines de milliers sur l’autel de l’individualisme et du matérialisme, qu’ils soient issus du marxisme ou du libéralisme en tout cas tous deux serviteurs du judaïsme politique.
Hilda Lefort
La dame a toujours su que l’avortement serait plus tard utilisé abusivement. Plutôt que de flatter nos ennemis en les décrétant innocents , personnellement ,je préfère ne rien dire publiquement. Je n’assumerais pas mes propos. Je me l’avoue à moi-même.
Ils ont tout simplement voulu éviter la dissolution de leur mouvement. CQFD
Rappelons que la « mère Veil », franc-maçonne notoire, a été aussi membre permanente du Bilderberg.
Remarquons qu’elle a mené son action en faveur du droit à l’avortement au moment où les immigrés obtenaient le droit au regroupement familial. Simple hasard de calendrier ?
Est-il besoin d’en rajouter ?