Rebondissement dans le scandale de la loge franc-maçonne Athanor : Un policier de la DGSI a été mis en examen le 9 décembre à Paris, soupçonné d’avoir délivré à une officine franc-maçonne criminelle des informations ayant permis l’assassinat fin 2018 du pilote de rallye Laurent Pasquali.
Petite précision sémantique : l‘athanor (ou four à digestion) est un fourneau utilisé dans les opérations alchimiques. De forme cylindrique, il permet de maintenir à température constante des amalgames pendant des durées pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines ; il apparaît dans l’alchimie médiévale, au XIIIe ou XIVe siècle. En franc-maçonnerie, l’athanor est aussi appelé four philosophique car il doit permettre de réaliser la pierre philosophale. Il semble bien que certains policiers, à trop s’approcher de l’athanor, se soient brûlés les doigts…
La mère de Laurent Pasquali avait signalé sa disparition le 2 décembre 2018. Le 1er septembre 2019, ses ossements avaient été découverts par un promeneur dans un bois de Haute-Loire. Un couple dans le milieu automobile, créancier de Laurent Pasquali, est soupçonné d’avoir missionné la cellule maçonnique à son sujet, tout en contestant avoir missionné son assassinat.
Cet officier du renseignement intérieur, la DGSI, qui est aussi un ancien agent de la DGSE, a été mis en examen pour « association de malfaiteurs » en vue de commettre des délits mais aussi des crimes en ayant alimenté un réseau de francs-maçons à l’origine d’une série de contrats criminels.
Dans le premier cas, ce brigadier de 49 ans est suspecté d’avoir effectué des surveillances et des photographies en 2014, contre la somme de 1 000 euros, du maire UMP de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), Sylvain Berrios, qui a fait l’objet in fine d’un projet d’assassinat.
Dans le second, il est mis en cause pour avoir consulté des fichiers de police et fait quelques déplacements afin de fournir à la cellule maçonnique criminelle l’adresse privée de Laurent Pasquali. Savait-il que cela déboucherait sur un assassinat ?
Il aurait perçu pour cela « entre 200 et 300 euros » qu’il aurait partagés avec une autre fonctionnaire de police.
Le policier a été placé sous contrôle judiciaire (pas de détention provisoire pour lui…), avec interdiction d’exercer et son avocat n’a pas souhaité commenter.
L’assassinat de ce pilote de rallye est à ce stade le principal crime attribué à cette cellule franc-maçonne, également suspectée de projets criminels visant un syndicaliste de la CGT à Bourg-en-Bresse (Ain), un opposant congolais au président Sassou Nguesso, Ferdinand Mbaou ou encore la coach professionnelle Marie-Hélène Dini.
Dans un rapport, la Brigade criminelle considère que le policier a été rémunéré par l’un des protagonistes du dossier « pour plusieurs enquêtes d’ordre privé ». Sur l’assassinat de Laurent Pasquali, « évidemment, je ne voulais pas que quoi que ce soit comme ça arrive », aurait déclaré le policier devant la juge d’instruction chargée de ce dossier tentaculaire ! « J’ai essayé de coopérer du mieux que j’ai pu avec les enquêteurs, même si ça n’a pas été toujours très précis. J’assume la responsabilité de ce que l’on me reprochera », a ajouté le ripoux.
Voilà ce que nous écrivions il y a quelques années et nous persistons :
DGSE, DGSI, DCRI, Athanor… : un enchevêtrement de liens fraternels et d’intérêts – l’un n’exclut pas l’autre – pas vraiment étonnants entre barbouzes et maçons qui ont évidemment en commun ce goût du secret : le secret recherché par tous les adeptes des coups tordus… Mais qui posent quand même de sérieuses questions sur la moralité du recrutement de ceux qui sont censés protéger la France et les Français plutôt que mettre au service d’intérêts mafieux les moyens que l’État leurs confie.
Jamais n’auront été mieux illustrées les hiérarchies parallèles enkystées jusqu’au cœur de l’État, et surtout de son appareil répressif et de surveillance, qui permettent à la franc-maçonnerie d’être ce système occulte et tout-puissant au service d’intérêts qui ressentent le besoin de rester cachés…
Il est plus que temps de faire voter cette loi de séparation de la Franc-maçonnerie et de l’État que tous les nationalistes ne peuvent qu’appeler de leurs vœux !
Pour en savoir plus :
Athanor : l’association de malfaiteurs francs-maçons, installée au cœur du pouvoir
Meurtres, espions et francs-maçons : l’incroyable affaire de la loge « Athanor »
Tiens ! Pour une fois, je ne suis pas seul à produire ce qu’on nomme, dans la presse, « des coquilles »…
« se SOIENT brulés ls doigts »… « Commettre des DELITS, pas des délités »… J’espère que vous ne m’en voulez pas pour cette observation qui se veut positive.
Merci :-)
Je suis aussi pour la séparation de la franc-maçonnerie et de l’État et de bien d’autres organisations. Mais pour ce faire, il faut créer la structure adéquate que j’appelle de tous mes vœux.