Deux journalistes de l’AFP, Andrea Bernardi et Abbas Momani, ont été attaqués par des soldats de l’État criminel d’Israël alors qu’ils réalisaient un reportage à Beit Furik, en Cisjordanie (Palestine occupée). Dans ce village près de Naplouse, des violences se sont produites après la mort d’Ahmed Khatabeh, tué par les soldats israéliens à un poste de contrôle illégal dressé dans le secteur la semaine dernière.
Les deux journalistes se sont rendus sur place avec l’autorisation des troupes d’occupation, auxquelles ils se sont soumis en se présentant à un poste de contrôle et en leur montrant leurs cartes de presse. Les soldats israéliens les ont alors laissés passer.
Mais rapidement, les soldats sont venus les empêcher de filmer, une caméra a été jetée et les soldats juifs ont volé aux journalistes plusieurs éléments de leur matériel : batteries et cartes mémoires notamment.
Une vidéo montre un soldat juif en route pour aller attaquer des Palestiniens s’arrêter près d’un talus, y prendre une caméra, et la briser violemment à terre. Il la jette ensuite de l’autre côté de la route. Un trépied est également cassé.
Dans un second temps, les soldats sont revenus alors que le journaliste tentait de récupérer les débris de la caméra. Il a alors été fortement malmené, jeté à terre et maintenu au sol violemment. Les images suivantes le montrent en train de marcher avec difficulté.
Malgré la violence des faits, l’incident n’a été aucunement (a une exception près cet après-midi) évoqué dans les médiats en France, où les journaux ne vivent que des dépêches de l’Agence France presse (AFP).
Les faits sont pourtant avérés puisque non seulement les autorités juives les ont reconnus, mais elles ont encore, elles qui organisent et justifient des meurtres de masse régulièrement, annoncé des sanctions.
« Les plus hautes autorités militaires sont au courant de l’incident. Une enquête préliminaire montre que [l’armée israélienne] n’a pas agi comme il est prévu, en violation des normes existantes, et que des mesures disciplinaires seront prises »,
a annoncé un porte-parole de l’armée criminelle. Il n’y a bien entendu aucune illusion à se faire sur la dureté des « mesures disciplinaires ».
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