Le premier ministre de l’État criminel d’Israël était l’invité du Congrès juif mondial (WJC, World Jewish Congress) mercredi. Il a pris la parole devant l’assemblée de cette organisation dont le président, l’oligarque Ronald S. Lauder, est intervenu auprès de différents dirigeants européens ces dernières années pour obtenir l’interdiction et la répression contre l’Œuvre française en France ou l’Aube dorée (XA, Χρυσή Αυγή) en Grèce notamment. Il a inventé une nouvelle théorie expliquant leur prétendue “Shoah”.
Jusqu’ici, le mythe shoatique avait varié concernant le nombre de morts, de quelques dizaines de milliers à près de 20 millions, sur les moyens utilisés, les comptes-rendus du pseudo « tribunal » de Nuremberg regorgeant de témoignages et de « preuves » d’exterminations – électrocutés dans des chambres électriques, suffoqués dans des chambres à vapeur, noyés, etc.1 –, sur, une fois l’arme du « crime » définitivement fixé, sa répartition géographique, son fonctionnement, etc.
Le criminel contre l’humanité Benyamin Netanyahu a inventé une nouvelle théorie, ayant le mérite – c’est évidemment un hasard – de rendre responsable du « crime des crimes » non seulement les Allemands et avec eux l’ensemble des Européens, mais encore… les Palestiniens.
« Hitler ne voulait pas exterminer les Juifs à cette époque, il voulait expulser les Juifs »,
a lancé, de façon étonnamment vraie, Benyamin Netanyahu. Puis il a imaginé une scène qui se serait déroulée entre le grand mufti de Jérusalem et le Führer :
« Haj Amin el-Hussein vint voir Hitler et lui dit :
-“Si vous les expulsez, ils viendront ici [en Palestine]” ;
-“Alors que dois-je faire avec eux ?”
-“Brûlez-les !” »
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Israël, victorieux et désormais tout puissant, couvrit d’innombrables crimes de masse depuis les steppes russes jusqu’aux dizaines de milliers de civils massacrés dans les bombardements en France. Sa folie criminelle n’épargna aucun de ses ennemis.
Le nationaliste palestinien Mohammed Amin el-Husseini n’y échappa pas. Il fut poursuivi et recherché par les autorités capitalistes britanniques et marxistes yougoslaves ; fugitif, il parvint à gagner le Proche-Orient pour y poursuivre la lutte contre l’État criminel avant de devoir s’exiler en Égypte puis au Liban.
Ceux qu’il voulait perdre, Jupiter les rendait fous. Ceux qu’il veut perdre, Israël les accuse d’avoir participé à la prétendue “Shoah”. Dans leur habitude de diaboliser et de déshumaniser leurs ennemis, ce n’est pas la première fois que le grand mufti de Jérusalem est mis en cause dans la prétendue “Shoah”, accusé d’innombrables crimes depuis le jour où il s’engagea pour défendre la Palestine.
Au fur et à mesure que cela servait l’entité sioniste, Mohammed Amin el-Husseini est devenu l’une des figures majeures de la littérature shoatique. Dans la version anglaise de L’Encyclopédie de l’Holocauste, un projet de Yad Vashem, l’article qui lui est consacré est plus long que ceux, réunis, consacrés à Joseph Goebbels et Hermann Goering ; dans la version hébraïque, elle est même quasiment de la même taille que celle consacrée à Adolf Hitler.
Avec les mêmes acteurs, et avec le même but, l’extrémiste sioniste Hannah Arendt avait inventé une version exactement opposée à celle de Benyamin Netanyahu pour impliquer Mohammed Amin el-Husseini dans “l’holocauste”.
« Les connexions du Grand Mufti avec les nazis durant la guerre n’étaient pas secrètes ; il avait l’espoir qu’elles l’aideraient à exécuter une sorte de solution finale au Proche-Orient ».
Le problème de la version de Benyamin Netanyahu, c’est que l’expulsion des Juifs d’Europe a bien toujours été le projet allemand. Ce projet est parfaitement connu, documenté et sourcé : il ne concernait pas la Palestine, mais Madagascar. Mais Hannah Arendt, Benyamin Netanyahu, comme Élie Wiesel et quelques dizaines de milliers d’autres auteurs de contes similaires ont cet avantage que leur pouvoir les autorise à n’avoir jamais à présenter la moindre preuve, le moindre document, la moindre source.
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