Un mois après une attaque qui a marqué le lancement d’une nouvelle campagne contre l’occupation en Palestine, l’ensemble des mouvements avait appelé à une journée de protestation vendredi. De nombreux incidents se sont produits à Bethléem, Hébron, Jérusalem, Naplouse ou Ramallah.
La « grande démocratie » israélienne, le « phare de l’Occident » en Palestine, a assuré vendredi le service maximum.
À un barrage illégal de l’armée d’occupation à Ramallah, un Palestinien a été écrasé volontairement par un véhicule de l’armée juive. La jeep a foncé sur un groupe de protestataire, renversant violemment l’un d’entre eux. Les soldats ont ensuite violemment frappé l’homme à terre à coups de crosse. Les soldats juifs ont ensuite attaqué les secours qui tentaient d’intervenir, gazant les secouristes, avant d’enlever leur victime.
À Bethléem, un bébé palestinien est mort après avoir inhalé des gaz lacrymogènes tirés par des tueurs de Tsahal autour de son domicile. Il s’agit du deuxième bébé palestinien tué par des occupants, civils ou militaires depuis août.
Un Palestinien a été tué par balles lors d’une action à Jérusalem, où un civil a été blessé par des agents de sécurité.
D’autres images ont montré les soldats israéliens attaquant et gazant des journalistes qui tentaient de les filmer en train de commettre d’autres agressions.