Au Danemark, « ne pas parler danois c’est suspect », alors qu’en France c’est la « clause Molière » qui est vilipendée…
La ministre de l’Intégration danoise Inger Støjberg a appelé ses concitoyens à signaler aux autorités les entreprises où les employés ne se parlent pas danois, car elles pourraient abriter des travailleurs immigrés clandestins. Cette ministre libérale, connue pour sa fermeté contre l’immigration, réagissait à un reportage télévisé sur le travail des sans-papiers, contre lequel elle a juré de renforcer la lutte.
« Je veux aussi appeler les Danois ordinaires, lorsqu’ils sont par exemple dans une pizzeria et qu’ils ont l’impression qu’il y a quelque chose de bizarre en cuisine, parce qu’il y a beaucoup de passage de gens qui ne parlent pas du tout danois, à eux-mêmes contacter les autorités, puisqu’il serait utopique de croire que la police peut venir dans toutes les cuisines du Danemark », a-t-elle déclaré sans complexe.
Le Danemark n’a cessé depuis une quinzaine d’années de resserrer les règles de l’immigration, insistant sur la nécessité d’apprendre les coutumes et la langue du pays pour pouvoir s’adapter au marché de l’emploi.
Inger Støjberg est une ministre qui prend sa mission au sérieux et sans complexe. Mi-mars, elle avait publié sur Facebook sa photo avec un gâteau pour fêter la 50e modification de la règlementation sur l’immigration et la naturalisation par son gouvernement : « Aujourd’hui, j’ai réussi à faire ratifier le cinquantième amendement qui durcit le contrôle de l’immigration. Ça se fête ! » L’amendement en question entérine la suppression des allocations pour les immigrés ayant commis une infraction.
Et malgré les controverses, Inger Stojberg désarme ses opposants par une posture politiquement incorrecte parfaitement assumée et un humour qui fait des ravages sur les réseaux sociaux, au point de la propulser ministre préférée des Danois !
Un phénomène qui tranche avec la situation française
Plusieurs régions principalement de droite (Île-de-France, Hauts-de-France, Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes…), des villes (Montfermeil, Chalon-sur-Saône) ou départements (Haut-Rhin, Charente) ont décidé d’imposer l’usage du français sur les chantiers dont ils sont maîtres d’œuvre. Il s’agit bien sûr de protéger l’emploi de Français en faisant obstacle à la concurrence d’entreprises étrangères faisant appel à des travailleurs détachés.
Et à peine évoquée, cette « clause Molière » fait scandale et provoque l’indignation générale d’une classe politique sclérosée et adepte de la préférence étrangère sans limite !
Ainsi le Premier ministre l’a vivement critiquée parce qu’elle s’apparente selon lui à « une clause Tartuffe » dont les promoteurs visent « à tirer profit électoral. » « Derrière la « clause Molière », c’est la clause Tartuffe dont il faut se méfier », a asséné le chef du gouvernement.
Lui emboitant le pas, Marianne Thyssen, commissaire à l’emploi européenne, a affirmé qu’il s’agit d’une discrimination prohibée : « Sur le plan juridique, je pense que cette clause est une discrimination contraire à législation européenne. Ce n’est pas par un repli sur soi que l’on peut régler les problèmes de l’emploi. Ce type de protectionnisme n’est pas l’intérêt de la France ».
Clou du spectacle, l’oligarque numéro un du Medef, Pierre Gattaz, dit avoir un avis « mitigé » sur la « clause Molière » : « Il faut faire attention qu’on ne se recroqueville pas encore une fois sur nous-mêmes, sur la France, sur les Français », a-t-il déclaré, mettant en garde contre la « la dérive nationaliste » ! En s’attaquant à la concurrence d’entreprises étrangères qui ont recours à des travailleurs détachés à bas coût, ce sont les profits des grands groupes de BTP qui seraient rognés. Horresco referens !
Toujours la même rengaine antiraciste et civique qui sert à tirer dans le dos des travailleurs français… La préférence nationale et la France aux Français, vite !
Quand nos nullards arrêteront de se regarder le nombril (et avec eux une certaine partie des français) nous pourrons alors agir ENFIN, comme le Danemark ! oui la préférence est aux français ! pourquoi ? ils aiment plus les enfants des voisins que les leurs ? oui ? ah !!!! cela ne m’étonne pas d’eux !