Meloni veut faire entrer 500 000 immigrés en Italie.
Oui, vous avez bien lu : un demi million d’immigrés supplémentaires en Italie. C’est bien le programme du Gouvernement de Meloni.
Le ministre de l’agriculture, Francesco Lollobrigida a en effet déclaré qu’il travaillait « cette année pour faire entrer légalement presque 500.000 immigrés en situation régulière ». Si l’on s’en tient à ces propos il ne s’agirait pas d’une réduction, mais d’une augmentation par cinq du nombre d’entrées en Italie puisqu’en 2022 c’est 100 000 migrants qui ont été accueillis par l’Italie. Si l’on s’en tient aux chiffres du Ministère de l’intérieur italien, ce projet est bien amorcé et en bonne voie : en effet près de 14 000 migrants ont débarqué sur les côtes de l’Italie depuis le début de l’année 2023, contre environ 5 200 durant la même période en 2022 et 4 200 au total en 2021. « À ceux qui nous accusent d’être contre l’immigration nous leur répondons que nous ne sommes pas contre l’immigration mais contre l’illégalité. L’immigration illégale est l’ennemie de l’immigration légale » : ha oui, c’est très clair en effet, le Gouvernement Meloni lutte contre l’immigration illégale, n’en doutez pas ! Meloni lutte contre l’immigration illégale, afin de mieux mettre en oeuvre sa politique d’immigration légale. Plus de migrants, encore des migrants, toujours des migrants…
On marche sur la tête !
Le mouvement Les Nationalistes, ou encore le site bien connu Démocratie participative, étaient presque les seuls en France à avoir pris ouvertement position contre Meloni dès le début, alors que le reste du camp national prétendait se réjouir ou se satisfaire de l’arrivée de Meloni au pouvoir au moment des élections. Petit rafraîchissement de mémoire :
Il serait peut-être temps de faire confiance au nationalisme authentique.
En Italie c’est Roberto Fiore qui avait mis en garde. En février 2023 il a par ailleurs écrit que le Gouvernement Meloni c’était : « 83 000 permis réguliers 15 000 hommes, femmes et enfants [qui] ont débarqué, en seulement deux mois, et une tragédie près de nos côtes ». C’était vers un tel homme qu’il eût fallu se tourner pour redresser la situation en Italie. C’est Meloni qu’ils ont préféré…
Que tous ceux qui ont accepté à l’époque de soutenir Meloni arguant notamment du fait qu’elle n’était pas vraiment fasciste se souviennent, quand ils verront ce pays noyé par la vague migratoire, que nous n’avons pas, nous, accepté de la soutenir précisément parce qu’elle n’était pas vraiment fasciste. Parce qu’elle n’était qu’une politicienne post-fasciste, une politicienne non fasciste, d’après le fascisme.
Et qu’ils se souviennent les Français qui ont pris position en faveur de Meloni ou qui ont été frileux et avares de critiques à son encontre, que nous avons les mêmes figures chez nous, et qu’il serait franchement utile et pertinent, s’ils s’intéressent un minimum au salut national et au bien commun, de ne pas faire la même erreur que les Italiens. Nous pensons ici notamment à Marion Auque Maréchal ex Le Pen, sorte de Meloni française, pour laquelle le dit camp national a eu et a encore, semble-t-il, les yeux de Chimène.
Qu’on en tire les conclusions qui s’imposent. Pas de soutien à ces comédiennes qui jouent les Jeanne d’Arc mais qui, comme Meloni, s’affichent en couverture du magazine Grazia avec le message « ragazze liberiamo il nostro potere », c’est-à-dire « femmes libérons notre pouvoir »… Car on ne s’y méprendra pas : on sait bien que le mot « pouvoir » ici ne renvoie pas aux compétences culinaires des femmes, ni aux oeuvres de la maternité dont elles sont les gardiennes.
Les arguments tels que « ça vaut toujours mieux que les mondialistes », ou « de toute façon il n’y a rien d’autre aujourd’hui de mieux » ne valent rien, ils ne tiennent pas. Il faut arrêter de se victimiser et de rester dans cette position attentiste, passive et stoïque : c’est un cercle vicieux, qui amollit toujours plus les volontés et les maintient dans un état de torpeur et de désespoir hallucinant. C’est en agissant, en dénonçant les erreurs, en affirmant la vérité, en tenant des discours clairs, en nous maintenant dans des positions franches, nettes, sans compromettre nos principes qui doivent rester purs et inviolés, que nous pourrons nous en sortir.
Puissent les Italiens le comprendre. Pour s’en sortir, puissent-ils ne pas hésiter pas à décapiter la Méduse comme le fit Persée, et à Marcher sur Rome comme le fit le Duce.
En avant la victoire, à jamais contre le Front Rouge et la Réaction !
Hilda Lefort
Sources :
Tweet d’Yvan Benedetti :
«Il n’y a pas de place chez ns pr les nostalgiques du fascisme, ni pr le racisme et l’antisémitisme, qui sont à des années-lumière de notre ADN»
Dérives après dérives voilà Meloni de Fratelli d'Italia emprunter le chemin de la dédiabolisation dessiné avt elle par Gianfranco Fini— YVAN BENEDETTI (@Yvan_Benedetti) September 25, 2022
Seul Forza Nuova (et son leader Roberto Fiore) peuvent encore sauver sinon l’Italie … au moins son honneur !
Pour moi qui vit en Italie (du nord je précise car en celle du sud … je ne pourrais même pas le supporter plus de 3 semaines pendant mes congés !) il faut bien que je me rende à l’évidence : politiquement parlant (et pas que …) l’Italie n’en finit plus de me décevoir et de me foutre la honte de mes origines paternelles (du côté maternelle c’est Franc-Comtois mais du genre bulot ou bobo-gaucho à la sauce Dominique Voynet … de quoi se flinguer aussi finalement !).
Postscriptum : J’ai même dû payer récemment une amende de 100€ pour non-respect de l’obligation vaxxinale pour les plus de 50 ans !